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20 Plantes sauvages comestibles de survie : Guide pour la collecte et la nutrition en milieu naturel

Beaucoup de plantes sauvages sont qualifiées à tort de "mauvaises herbes". En effet, elles ne sont généralement pas les bienvenues dans nos jardins. Or, de nombreuses de ces plantes sauvages sont comestibles. De plus, par définition, elles poussent très facilement, et se trouvent un peu partout. 

Vous trouverez la présentation détaillée d’une vingtaine de plantes sauvages comestibles couramment rencontrées en France métropolitaine.  Savoir en reconnaitre et en cuisiner au moins quelques-unes est une compétence survivaliste plutôt utile, que ce soit pour épater les amis à l'apéro, compléter, voire remplacer des repas ou encore en situation de survie. 

Paysage france

Quelles sont les précautions à prendre avant de consommer des plantes sauvages comestibles ?

Avant de consommer des plantes sauvages, il est crucial de les identifier avec précision et de vérifier qu’elles ne poussent pas dans des zones polluées (près des routes ou champs traités). Certaines plantes nécessitent une cuisson pour être consommées sans danger, tandis que d'autres parties peuvent être toxiques. En cas d’allergie possible, il est recommandé de tester progressivement : frotter un morceau sur le poignet, puis en bouche avant ingestion. Enfin, respecter la biodiversité implique de cueillir avec modération et de vérifier si la plante n’est pas protégée.

Points importants sur les plantes sauvages

Avant d'attaquer le vif du sujet, lisez attentivement cette partie si vous ne voulez pas aller aux toilettes, voire bien pire.  


Les risques de pollution 

Il faut toujours avoir conscience des éventuelles pollutions pouvant être présentes sur le lieu de votre cueillette.  Bien entendu, nous parlons des  polluants chimiques tels que des hydrocarbures ou des gaz d'échappement aux abords d'une route, des pesticides aux abords des champs et jardins, des pollutions des eaux si des eaux usées sont rejetées sans traitement en amont, etc.

Mais n'oublions pas les pollutions biologiques , souvent induites par les excréments des animaux sauvages et le bétail : les parasites. En effet, dans un pré où vous savez que des ovins broutent, vous pourriez être parasité par une douve du foie en consommant des plantes crues.

De même, évitez tant que possible de ramasser des herbes et fruits à moins d'un mètre du sol afin d'être certain qu'aucun renard ou chien ne les ai souillés ; vous vous exposeriez, en les consommant crus, à l'échinococcose (parasite du foie).

Pour plus de sûreté, renseignez-vous auprès des sociétés de chasses de votre région. Elles sont en général bien au courant de l'état sanitaire des bêtes sauvages locales, et pourrons vous confirmer si l'echinochoccose et/ou la douve du foie sont présentes sur votre territoire.


Tests d'allergies avec les plantes sauvages

Si vous avez un tempérament allergique, afin de vous assurer que votre organisme ne vous jouera pas de tours une fois votre repas ingéré, il existe une manière simple, mais un peu longue : 

  1. Tout d'abord, prenez un morceau de la plante et frottez-le à l'intérieur d'un de vos poignets. Attendez un peu.
  2. Si aucune plaque ou boutons n'apparaissent, ou que vous ne ressentez pas de démangeaison, reprenez un morceau de la plante et gardez-le dans le coin de votre bouche pendant environ 30 minutes. 
  3. Si aucune réaction n’apparaît, commencez à mâcher le morceau, attendez encore 30 minutes. Si tout va bien, avalez et surveillez votre état durant les heures qui suivent (il ne faudra évidemment rien consommer d'autre entre-temps). 
  4. Si rien ne se passe, vous pourrez consommer cette plante. Dans le cas contraire, vous devrez vous abstenir.

Précautions pour raisons de santé 

Il est certain que la collecte des plantes sauvages comporte quelques risques. Il est possible de les limiter au maximum en respectant quelques règles élémentaires de bon sens. 

  • Ne consommez jamais une plante que vous n'avez pas formellement identifiée .
  • Ne consommez que les parties citées comme comestibles . Considérez les parties qui ne sont pas clairement énoncées comme toxiques.
  • Respectez le mode de consommation préconisé , certaines plantes étant toxiques lorsqu’elles ne sont pas cuites.
  • Assurez-vous que votre site de ramassage ne soit pas pollué (cf. ci-dessus).
    Vérifiez que vous n'êtes pas allergiques à la plante (cf. ci-dessus).
    N’utilisez pas les plantes sauvages à des fins médicinales sans l’avis de votre médecin  ou pharmacien.

Précautions pour préservation de la ressource 

Lorsque vous n'êtes pas dans votre jardin, quelques règles sont à respecter afin de préserver la ressource en plantes sauvages. 

  • Avant de ramasser une plante, assurez-vous qu'elle ne soit pas protégée . Referez-vous aux sites officiels comme celui du Muséum National d'Histoire Naturelle
  • Ne prélevez une plante que si elle est abondante localement et ne ramassez jamais plus de 1/5 de la population.
  • Ramassez que les parties utiles : n'arrachez pas la plante si vous ne comptez pas utiliser la partie souterraine.
  • Certaines plantes ne sont pas mangeables toute l’année  (amertume, présence de bois, acidité...), afin de ne pas couper une plante pour rien, respectez les périodes de cueillette conseillées. 

À retenir : https://centres-antipoison.net/




Plantes sauvages : introduction 

Si vous lisez ces lignes, c'est probablement que le sujet des mauvaises herbes vous intéresse, ou du moins, vous intrigue. Évidemment, pas question ici de donner des solutions pour éradiquer les mauvaises herbes de votre jardin si ce n'est à coups de dents. 


Qu'appelle-t-on une "mauvaise herbe" ? 

Le terme de « mauvaises herbes » est utilisé pour qualifier les plantes qui poussent là où
personne ne les attend, c'est des indésirables dans les jardins, dans les cultures, ainsi que dans les pelouses.

Ce sont les espèces qui colonisent votre jardin et le pré du voisin, que l’on peut aussi trouver dans la nature, au détour d'un chemin de campagne ou en forêt. C'est pourquoi toutes les plantes sauvages, spontanées ou subspontanées poussant sous nos latitudes peuvent être regroupées sous ce terme.


Quels intérêts à utiliser ces herbes ? 

Toutes les plantes possèdent des propriétés particulières, et les plantes sauvages recèlent de nombreuses vertus que l'on néglige souvent, qu'elles soient médicinales , culinaires ou pratiques .

La plupart des mauvaises herbes comestibles possèdent un fort intérêt nutritif et peuvent permettre de compléter (voire de remplacer) notre alimentation habituelle de manière intéressante.  Elles apportent des vitamines , des minéraux , mais aussi, ce qui est peut-être moins connu, des protéines complètes.

Certaines plantes peuvent également remplacer des aliments qui ne poussent pas sous nos latitudes. La racine de benoîte (Geum urbanum) remplace à merveille le clou de girofle, la fleur d’immortelle ( Helichrisum sp. ) le curry, tandis que les racines de pissenlits ( Taraxacum sp. ) ou les fruits du gaillet gratteron ( Galium aparine ) servent à préparer un succédané de café. De nouvelles saveurs sont également à découvrir ou à redécouvrir.


Légumes oubliés et légumes d'ailleurs 

Saviez-vous par exemple que le pourpier ( Portulaca sp. ) était une salade très appréciée en Grèce, cultivée au même titre que la laitue chez nous ? Que le chénopode ( Chenopodium album ) a longtemps été cultivé en France en tant que légume, avant d'être remplacé par les épinards ?

Il peut être aussi rappelé que la grande majorité de nos légumes actuels sont issues d’espèces sauvages, sélectionnées au cours du temps. Ainsi, la plupart de nos choux, navets et autres betteraves sont issus de quelques espèces de la famille des brassicacées. Il est d’ailleurs toujours possible de les trouver à l’état spontané en Europe et en Sibérie.

Au moyen Âge, le chénopode, la mauve ( Malva sylvestris ) ou l’arroche ( Atriplex sp. ) étaient très appréciés et cultivés comme légume. Mais l’introduction de la pomme de terre, de la tomate, du maïs et autres variétés issues du nouveau monde ont fait disparaître la consommation de ces plantes aujourd’hui considérées comme « mauvaises herbes ».

Cependant, orties et autres pissenlits ont été beaucoup consommés en temps de guerre et de disette, de même que parfois la sciure de certaines essences d’arbres qui remplaçait la farine. Le cambium (deuxième écorce) d'arbres comme le tilleul (Tilia sp.) ou le pin (Pinus sp.) étant riche en amidon.


La préparation du Cambium pour la survie/bushcraft

À ce sujet, la vidéo suivante explique très bien la technique méconnue pour récolter et préparer le cambium :


Et si vous mangiez déjà des mauvaises herbes ? 

Peut-être êtes-vous déjà allé ramasser des pissenlits  ou du cresson, des fraises des bois ou des mûres , ou encore avez-vous, comme nombre d'enfants, sucé le nectar si sucré de la fleur de trèfle ?

Certainement en vacances dans le sud de la France, avez-vous acheté du pourpier sur un marché, celui-là même qui pousse chez vous entre deux pavés dans la cour. Peut-être en Chine ou en Italie, avez-vous goûté des chrysanthèmes ? Car si dans l’hexagone, ils décorent joliment les plates-bandes ce sont des légumes à part entière en Asie et sur le pourtour méditerranéen. 

Peut-être, achetez-vous du gobo ou du quinoa au magasin bio du quartier ? Eh bien, sachez que vous pouvez retrouver tout cela dans votre assiette en désherbant votre jardin. La racine, appelée Gobo, n'est autre que la racine de la bardane (Arctium lappa) que vous venez d'ajouter à votre compost, mais qui est très appréciée au pays du Soleil levant. Le quinoa, de son nom latin Chenopodium quinoa, est un cousin du chénopode blanc qui envahit les terrains en friche.

Vous voyez, vous consommez déjà des mauvaises herbes, qui tout d’un coup ne semble plus si mauvaises que ça. Il est certain qu’entre les variétés cultivées et sauvages il y a des différences de productivité, mais n'est-il pas dommage de se débarrasser du gobo qui pousse au fond du jardin, pour aller ensuite en acheter en magasin ? D’arracher les épinards sauvages pour essayer d’en faire pousser une autre espèce qui n’a pas obligatoirement meilleur goût ?

Peut-être, hésitez-vous encore à consommer quelque chose de nouveau, qui pousse tout seul sans que vous ayez rien à faire ? Cependant, en respectant quelques règles élémentaires de prudence, vous pourrez bientôt sourire doucement en voyant votre voisin s’acharner après ses « mauvaises herbes » alors que vous mangerez tranquillement les vôtres.


20 plantes sauvages de survie 

Les vingt plantes comestibles  présentées ici sont des plantes relativement courantes en France métropolitaines, aux goûts et utilisations divers.

Ce sont des plantes généralement assez faciles à reconnaître, toutefois n’hésitez à utiliser des guides spécialisés pour confirmer vos identifications (cf. bas de page).

_ _ _ _

NB 1 :  La connaissance des plantes sauvages est parfaitement complémentaire à un stock de crise adapté à votre cas.

NB 2 : Visitez également notre bibliothèque du survivalisme et de la résilience pour avoir des idées d'ouvrages sympas.



1. Ails des ours

Ails des ours


La description :

GÉNÉRALITÉ. Plante herbacée, vivace, à odeur d’ail, possédant un bulbe. 
FEUILLES. Vert sombre, nettement pétiolées, larges de 2 à 5 cm. La face supérieure luisante,
face inférieure mate. Pointe des feuilles recourbée vers l’arrière.
FLEURS. Blanches à 6 pétales, regroupées en une inflorescence globuleuse. 

Où en trouver :

L'ail des ours pousse dans toute l’Eurasie, généralement en tapis dans les sous-bois ombragés. 

Constituants d'intérêts :

Il possède une forte teneur en huile essentielle sulfurée, en sulfure de vinyle, mais aussi en vitamine C. 

Usages alimentaires :

Le bulbe et les feuilles peuvent être utilisés en condiment ou en légume, cru comme cuit. Il est notamment possible de faire un délicieux pesto avec les feuilles.

Propriétés médicales :

Toute la plante est utilisée, mais surtout le bulbe, en teintures, décoctions, jus, cataplasmes ou essences. L’ail des ours présente des propriétés dépuratives, hypotensives, anthelminthiques, et surtout, antiseptiques, en usage interne comme externe. 

Risques de confusion :

Avant la floraison, il est possible de confondre les feuilles de l’ail des ours avec celles du muguet ou de la colchique. L’odeur d’ail est un critère essentiel pour éviter les erreurs. 



2. Amarante réfléchie 

Amarante Réfléchie


Description :

GÉNÉRALITÉ. Plante annuelle, dressée, pubescente, d’un vert grisâtre, pouvant atteindre 80 cm de haut.
TIGE. Généralement rougeâtre.
FEUILLES. Légèrement ondulées sur les bords et munies d’un long pétiole. La face inférieure est densément velue.
FLEURS. Verdâtres, réunies en épis terminaux sur la tige.

Où en trouver :

Elle est présente les régions tempérées du globe et pousse dans les friches et cultures.

Constituants d'intérêts :

Les feuilles sont riches en protéines et vitamines telles que la vitamine A et C.

Usages alimentaires :

Toute la plante est comestible crue comme cuite. Même âgées, les feuilles sont tendres, de même que les jeunes inflorescences, qui peuvent être consommées à la manière des asperges. La racine est aussi comestible, mais assez ligneuse. 

Mais ce sont surtout les graines que l'on consommera. De plus, ces dernières ont tendance à gonfler comme le pop-corn à la chaleur.

Propriétés médicales :

Les feuilles s’utilisent en tant qu'astringent. 

Risques de confusion :

Pas de risque de confusion notable. 



3. Aubépine 

Aubépine


La description :

GÉNÉRALITÉ. Arbrisseau à branches épineuses ne dépassant généralement pas les 4m de haut. 
FEUILLES. Vert luisant, découpées en 3 à 5 lobes.
FLEURS. Blanches à rosées, regroupées en corymbes.
FRUITS. Appelés cenelles, ils sont d'un rouge sombre une fois mûrs. 

Où en trouver :

L’aubépine se trouve en Europe, Asie occidentale, ainsi qu'en Afrique septentrionale. Elle pousse trouve dans les bois et les haies. 

Constituants d'intérêts :

Les fruits contiennent une quantité notable de vitamine C, mais aussi de pectine, qui peut servir à figer les confitures par exemple. 

Usages alimentaires :

Les jeunes feuilles crues peuvent être consommées, mais ce sont surtout les fruits qui sont utilisés, crus ou cuits. Assez fades et farineux, ils peuvent se manger tel quel, ou être ajoutés à des préparations afin de les épaissir.

Il est possible de préparer une sorte de coulis rappelant la sauce tomate en les faisant cuire, et en rajoutant quelques cynorhodons pour relever le goût.
Les cenelles peuvent également être séchées et broyées pour obtenir une farine.

Propriétés médicales :

Les fleurs ont des propriétés hypotensives, antispasmodiques et sédatives. 
À l'inverse, les feuilles sont tonicardiaques, il faut donc éviter de mélanger fleurs et feuilles. 

Risques de confusion :

Pas de risque réel de confusion, si ce n’est au sein du genre Crataegus dont toutes les espèces possèdent les mêmes usages et propriétés. 



4. Berce spondyle 

Berce spondyle


La description :

GÉNÉRALITÉ. Plante herbacée, vivace pouvant atteindre 1,50m de haut. 
TIGES. Épaisses, creuses et velues.
FEUILLES. À limbe découpé en 5 à 7 folioles dentées. Elles dégagent une odeur entre la
mandarine, la menthe poivrée et la pistache.
FLEURS. Blanches, verdâtres ou parfois rosées, disposées en ombelle. En bouton elles sont entourées d'une gaine renflée. 

Où en trouver :

Elle est très fréquente dans toute l'Europe, que ce soit en lisière de forêt, dans les prairies ou le long des chemins. 

Constituants d'intérêts :

Toute la plante se mange. Il est en effet possible de consommer la jeune racine et les feuilles cuites. Mais aussi de manger les jeunes tiges, les jeunes feuilles et les boutons floraux crus comme cuits.

Les graines sont un excellent condiment à la saveur unique. C'est d'ailleurs pour cela que la Berce est la plante favorite du chef Marc Veyrat.

Usages alimentaires :

Attention, La plante contient de la furocoumarine qui combinée à l’action du soleil, peut provoquer des inflammations de l'épiderme chez les personnes sensibles. 

Toute la plante est stimulante, digestive, et hypotensive. Il semblerait aussi que la racine et les graines aient des propriétés aphrodisiaques. 

Propriétés médicales :

Attention, La plante contient de la fucocoumarine qui combinée à l’action du soleil, peut provoquer des inflammations de l'épiderme chez les personnes sensibles. 

Toute la plante est stimulante, digestive, et hypotensive. Il semblerait aussi que la racine et les graines aient des propriétés aphrodisiaques. 

Risques de confusion :

Comme pour toutes les plantes de la famille des apiacées, il faut prendre garde à ne pas 
confondre la berce avec la ciguë (Conium maculatum) qui présente des feuilles beaucoup plus découpées.

Il est également possible de confondre berce spondyle et berce du Caucase (Heracleum
mantegazzianum) qui est très photosensibilisante. Cette dernière est cependant beaucoup plus grande, ses tiges ne sont pas velues et ses feuilles dégagent une odeur désagréable lorsqu’elles sont froissées. 



5. Cardamine hérissée 

Cardamine hérissée


Description :

GÉNÉRALITÉS. Plante annuelle ne dépassant généralement pas les 20cm de haut.
FEUILLES. La rosette est constituée de feuilles composées aux folioles ovales dont la terminale est plus grande et de la forme d’un rein. Les feuilles caulinaires peu nombreuses, poilues au bord et sur le pétiole.
FLEURS. Petites et blanches, formées de 4 pétales disposés en croix.
FRUITS. Allongés et dressés allant jusqu'à 3cm de long. À maturité, ils s'enroulent sur eux-mêmes au moindre contact, projetant ainsi les graines à plusieurs dizaines de centimètres.

Où en trouver :

Elle est largement répandue en Eurasie, Afrique et Amérique, sur les terrains découverts.

Constituants d'intérêts :

Toute la plante est assez riche en vitamine C.

Usages alimentaires :

Les feuilles et les fleurs sont excellentes en salade, comme cuites en soupes, mais leur goût est alors légèrement atténué.

Propriétés médicales :

Les feuilles ont des propriétés toniques, stomachiques, ainsi qu'expectorantes.

Risques de confusion :

Pas de risque réel de confusion, si ce n’est avec d’autres espèces de la famille des brassicacées également comestibles.



6. Chénopode blanc 

Chénopode blanc


La description :

GÉNÉRALITÉ. Plante annuelle de 20 cm à 1 mètre de haut, blanchâtre ou verdâtre. 
TIGE. Ordinairement dressée, anguleuse, simple ou rameuse.
FEUILLES. Plus longues que larges, grossièrement dentées, et rétrécies à la base. Leur face inférieure est recouverte de minuscules poils, qui leur donnent un aspect blanc farineux typique.
FLEURS. De petite taille, vertes, blanches ou légèrement rougeâtres, groupées sur les tiges terminales. 

Où en trouver :

Mauvaise herbe des plus répandues, elle se trouve dans tous les lieux incultes comme cultivés de pratiquement tout le globe. 

Constituants d'intérêts :

Les feuilles peuvent contenir un peu de saponine, mais en très faible quantité. Celle-ci disparaît lorsque la plante est cuite. Cependant, la cuisson a tendance à révéler des oxalates. Il est donc conseiller de consommer la plante avec modération en particulier pour les personnes ayant des soucis rénaux, hépatiques, arthritiques, ou lithiasique (rappelons qu'il en est de même pour les épinards ou l’oseille). 

Usages alimentaires :

Les feuilles et jeunes pousses se mangent crues comme cuites, et remplacent aisément les épinards. Les graines peuvent être récoltées en grande quantité, même si leur taille est réduite.

Le chénopode blanc est une espèce cousine du quinoa, céréales très appréciée en Amérique du Sud. Les jeunes inflorescences ne sont pas en reste puisqu'on peut les consommer à la façon des asperges.

Propriétés médicales :

La plante entière est légèrement sédative.

Risques de confusion :

L'espèce peut être confondue avec le chénopode hybride (Chenopodium hybridum) et le chénopode rouge (Chenopodium rubrum), deux autres chénopodes qui partagent les caractéristiques du chénopode blanc.

Néanmoins, on peut aussi le confondre avec l'épazote (Chenopodium ambrosioides) qui est lui toxique. Cette dernière espèce est cependant reconnaissable grâce à son odeur de citronnelle que n’ont pas les autres chénopodes



7. Épiaire des bois

Épiaire des bois


Description :

GÉNÉRALITÉ. Plante vivace, dressée, atteignant jusqu'à 1m dégageant une odeur fétide lors du froissement des feuilles puis une odeur de champignon.
TIGE. Velue, verte, souvent rameuse.
FEUILLES. Dentées, velues sur les deux faces, en cœur à la base. A long pétiole en particulier les inférieures.
FLEURS. Regroupées au sommet de la tige, pourpres, parfois tachées de blanc.

Où en trouver :

Elle est très courante dans les sous-bois d'Europe et d'Asie occidentale et centrale.

Constituants d'intérêts :

Les feuilles et jeunes pousses sont comestibles crues ou cuites. Cette plante peut être utilisée pour aromatiser un plat, en soupe ou en tant que légume. Sa saveur est identique à celle du cèpe.

Usages alimentaires :

Les feuilles et jeunes pousses sont comestibles crues ou cuites. Cette plante peut être utilisée pour aromatiser un plat, en soupe ou en tant que légume. Sa saveur est identique à celle du cèpe.

Propriétés médicales :

Toute la plante est antispasmodique, hypotensive, diurétique, et diaphorétique en usage
interne, et vulnéraire en usage externe.

Risques de confusion :

Pas de risque réel de confusion, si ce n’est avec les espèces du genre Lamium qui sont toutes comestibles. L’épiaire s’en distingue toutefois par ses fleurs regroupées au sommet de la tige et non disposées à l’aisselle des feuilles.



8. Érable

Érable


La description :

Toutes les espèces d’érables (genre Acer) possèdent des propriétés et usages sensiblement identiques, il s’agit donc ici de la description du genre. 

FEUILLES. Palmées, à lobes plus ou moins pointus selon les espèces et généralement à pétiole assez long.
FLEURS. D’un vert jaunâtre, elles apparaissent avant les feuilles.
FRUITS. Regroupés par paire, ils sont constitués d'une graine et d'une 

Où en trouver :

Les érables sont présents dans l’hémisphère nord, généralement en forêts.

Constituants d'intérêts :

La sève des érables est riche en sucres. D'ailleurs, qui ne connaît pas le sirop d'érable ?

Usages alimentaires :

Pratiquement tout l’érable se consomme. Les feuilles se mangent crues, les jeunes fruits aussi, ou bien conservés dans du vinaigre à la façon de câpres. Les graines sont amères, mais comestibles une fois bouillies.

Propriétés médicales :

L'écorce est légèrement astringente.

Risques de confusion :

Pas de risque réel de confusion, si ce n’est avec le genre Platanus (dont fait partie le platane commun). Les feuilles des platanes sont cependant plus coriaces et les fruits tout à fait différents.



9. Gaillet grateron

Gaillet grateron


La description :

GÉNÉRALITÉ. Plante annuelle. 
TIGE. De section carrée, recouverte de soies crochues lui permettant de s'agripper.
FEUILLES. De 6 à 8 mm de large pour 1 à 5cm de long, disposées par 6 ou 8 tout autour de la tige à chaque nœud.
FLEURS. Blanches portées par des ramifications naissant à l'aisselle des feuilles.
FRUITS. Globulaires, groupés par paire et hérissés de petits poils crochus. 

Où en trouver :

Le gaillet grateron pousse en Europe, en Asie occidentale à boréale ainsi qu’en Afrique 
septentrionale. Il affectionne les haies, les broussailles, et plus rarement les champs cultivés. 

Constituants d'intérêts :

Les très jeunes pousses peuvent être consommées crues comme cuites. Un excellent succédané de café peut s’obtenir en torréfiant les fruits bien mûrs, c’est à dire lorsqu'ils commencent juste à brunir.

Usages alimentaires :

Les très jeunes pousses peuvent être consommées crues comme cuites. Un excellent succédané de café peut s’obtenir en torréfiant les fruits bien mûrs, c’est à dire lorsqu'ils commencent juste à brunir.

Propriétés médicales :

Toute la plante est antispasmodique, hypotensive, diurétique, et diaphorétique en usage
interne, et vulnéraire en usage externe.

Risques de confusion :

Pas de risque réel de confusion, si ce n’est avec d’autres espèces du genre Galium.



10. Lamier

Lamier


Description :

Toutes les espèces de lamiers (genre Lamium) possèdent des propriétés et usages sensiblement identiques, il s’agit donc ici de la description du genre.


TIGE. Dressée, quadrangulaire.
FEUILLES. Allongées, en forme de coeur à la base et fortement dentées.
FLEURS. Groupées à l'aisselle des feuilles. Elles peuvent être pourpre chez Lamium purpureum, jaunes chez Lamium galeobdolon, ou encore pourpres tâchées de blanc chez Lamium maculatum..

Où en trouver :

Les lamiers sont répandus en Europe, Asie, et Afrique septentrionale. Certains d’entre eux poussent en milieu ouvert, dans des prairies, tandis que d'autres affectionnent les sous-bois.

Constituants d'intérêts :


Usages alimentaires :

Les jeunes feuilles peuvent être consommées en salade, ainsi que les fleurs. Les feuilles plus âgées seront plutôt consommées cuites. Les racines seraient également consommées en Espagne.

Propriétés médicales :

Les sommités fleuries sont astringentes, hemostatiques, et expectorantes.

Risques de confusion :

Pas de risque réel de confusion, si ce n’est avec l'épiaire des bois, ou avec l’ortie mais dont les feuilles sont urticantes.



11. Lierre terrestre

Lierre terrestre


Description :

GÉNÉRALITÉ. Vivace herbacée rampante, à l’odeur caractéristique, rappelant à la fois le citron, la menthe, et le poivre.
FEUILLES. Rondes crénelées
FLEURS. Roses ou violettes, fleurissant dès le début du printemps.

Où en trouver :

Le lierre terrestre se trouve dans presque toute l’Eurasie jusqu’au Japon. Elle colonise les haies les bois mais aussi les jardins.

Constituants d'intérêts :


Usages alimentaires :

Fleurs, et feuilles s’utilisent. Elles s’ajoutent crues aux salades, ou peuvent être cuites en
légume. Le lierre terrestre peut aussi s’utiliser dans les desserts et les sauces. Il se marie
particulièrement bien avec le chocolat.

Propriétés médicales :

La plante a été utilisée pour ses propriétés diurétique, tonique, vulnéraire, expectorante et astringente.

Risques de confusion :

Confusions possibles avec la Bugle rampante (Ajuga Reptans), le lamier pourpre (Lamium purpureum), et la Brunelle vulgaire (Prunella vulgaris).

On peut cependant bien distinguer le Lierre Terrestre de ces plantes, également comestibles, car ce dernier dégage une forte odeur mentholée et poivrée lorsqu’on froisse ses feuilles dans la main.



12. Marguerite

Marguerite


Description :

GÉNÉRALITÉ. Plante vivace de 20 à 60 cm de haut.
FEUILLES. Allongées, lobées et légèrement dentées. Les dents de la base des feuilles
embrassant légèrement la tige. Les feuilles à la base ont une forme de spatule.
FLEURS. Inflorescence composées de fleurs ligulées blanches et de fleurs tubulaires jaunes.

Où en trouver :

Présente en Europe et en Sibérie, elle colonise prairies et champs.

Constituants d'intérêts :


Usages alimentaires :

Toute la plante, à l'exception des tiges, est comestible. Les racines, les jeunes pousses, les feuilles et les capitules peuvent être mangés crus comme cuits.

Propriétés médicales :

Les fleurs en infusion ont des propriétés antispasmodique, calmante, et astringente.
En usage externe, la plante est vulnéraire.

Risques de confusion :

Les fleurs peuvent être confondues avec celles des camomilles, mais dont les feuilles sont tout à fait différentes. A l’état juvénile les feuilles peuvent se confondre avec celles du séneçon jacobée qui est toxique.



13. Mauve sylvestre

Mauve sylvestre


Description :

GÉNÉRALITÉ. Plante pubescente de 30 cm à 1m20.
TIGES. Généralement courbées vers le bas, légèrement ligneuses à la base.
FEUILLES. Présentent cinq lobes plus ou moins aigus, à poils épars sur les bords. Les pétioles sont densément velus.
FLEURS. Composées de 5 pétales mauves, veinés de pourpre.
FRUITS. Généralement groupés à l’aisselle des feuilles.

Où en trouver :

Couramment rencontrée à travers toute l'Europe, l'Asie occidentale, et l'Afrique septentrionale dans les champs, décombres, et en bordures de chemin.

Constituants d'intérêts :

Toute la plante contient des mucilages, et les feuilles contiennent également des vitamines A, B1, B2, et C en grandes quantités.

Usages alimentaires :

Toutes la plante : jeunes pousses, feuilles, boutons floraux, fleurs développées, fruits tendres et graines, se mange crue comme cuite. La racine se consomme lorsque la plante est encore jeune (elle devient ligneuse par la suite). Les graines peuvent être moulues et ajoutées à la farine.

Propriétés médicales :

Toutes les parties de la plante sont émollientes (grâce aux mucilages), laxatives, et
expectorantes. La fleur, appliquée en compresses peut aider à soigner les orgelets.

Risques de confusion :

Pas de risque réel de confusion, si ce n’est au sein du genre Malva dont toutes les espèces possèdent les mêmes usages et propriétés.



14. Mouron blanc

Mouron blanc


Description :

GÉNÉRALITÉ. Petite plante couchée ou ascendante.
TIGE. À section ronde, velue sur une seule ligne.
FEUILLES. Ovales et pointues au sommet, les supérieures ne possèdent pas de pétiole.
FLEURS. Blanches, formées de 5 pétales doubles.

Où en trouver :

Elle est répandue pratiquement dans tout le globe dans les lieux cultivés comme incultes.

Constituants d'intérêts :

La plante est riche en vitamine C et A.

Usages alimentaires :

La plante entière peut être consommée, crue comme cuite. Les tiges trop âgées sont cependant assez fibreuses.

Propriétés médicales :

La plante est tonique, tonicardiaque, elle aide à soigner les inflammations des reins et de la vessie, et les hémorroïdes.

Risques de confusion :

Le mouron des oiseaux peut être confondu avec le mouron rouge (Anagallis arvensis) qui est toxique. Le mouron rouge possède des fleurs rouges, les tiges à section carrée, sont glabres tandis que chez le mouron des oiseaux il existe une ligne de poils blanc.

Les deux espèces se différencient également très bien en observant le dessous des feuilles. Celui-ci est blanc uni chez le mouron des oiseaux et couvert de petits points bruns chez le mouron rouge.



15. Ortie

Ortie


Description :

Il existe plusieurs espèces d’orties qui possèdent sensiblement les mêmes propriétés. La description suivante est donc générale.

GÉNÉRALITÉ. Plante dioïque, dressée allant jusqu'à 1,50m de haut et regroupée en colonies grâce à ses rhizomes. Recouverte de petits poils souples, et de poils plus longs urticants.
FEUILLES. Triangulaires et découpées sur les bords.
FLEURS. Vertes et dressées sur les pieds mâles et tombantes sur les pieds femelles.

Où en trouver :

Elle est répandue à travers les zones tempérées de tout le globe. Elle affectionne tout
particulièrement les terrains riches en matières organiques, et pousse jusqu'à 2400m d'altitude environ.

Constituants d'intérêts :

L'ortie est remarquable de par sa composition. La plante sèche est concentrée en protéines complètes à raison de 40% de son poids. Elle contient beaucoup de fer, à savoir environ 41mg pour 100g, c'est à dire plus que dans la viande. Elle est également dix fois plus riche en calcium que le lait.

Usages alimentaires :

Les jeunes pousses, les feuilles, et les fleurs s’utilisent crues comme cuites, en préparations sucrées comme salées. Consommée en salade il est conseillé de faire une sauce un peu épaisse afin qu’il n’y ait pas de risque de se piquer. Une fois sèche ou cuite l’ortie perd son pouvoir urticant.

Propriétés médicales :

L'ortie est aussi intéressante d'un point de vue culinaire que médicinal.

En effet, la plante, en usage interne, présente des propriétés cholagogue, hypoglycémiante, diurétique, dépurative, hémostatique, révulsive, anti-anémique, antirachitique, anti-asthénique, antidiarrhéique, antidiabétique, astringent, tonique, vasoconstrictrice, anti-infectieuse, antirhumatismale, stomachique, galactogène et la racine est même aphrodisiaque.

Risques de confusion :

Pas de confusion possible si ce n'est avec les autres espèces du genre ou de la famille des lamiacées comme le lamier blanc (Lamium album) qui lui n’est pas urticant.



16. Pissenlit

Pissenlit


Description :

Toutes les espèces de pissenlits (genre Taraxacum) possèdent des propriétés et usages sensiblement identiques, il s’agit donc ici de la description du genre.

GÉNÉRALITÉ. Petite herbacées vivace, renfermant un latex blanc.
FEUILLES. Disposées en rosette à la base, allongées munies de dents plus ou moins marquées selon les espèces.
FLEURS. Jaunes, en languette, rassemblées en capitule portées par une tige creuse.
FRUIT. Akènes munis d’une aigrette permettant la dissémination par le vent.
RACINE. Pivotante pouvant s’enfoncer profondément dans la terre.

Où en trouver :

Le pissenlit pousse dans tous les champs, prairies, et bordures de chemin.

Constituants d'intérêts :

Les feuilles contiennent deux fois plus de vitamine A que les épinards, mais aussi de la vitamine C en proportions importantes.

Usages alimentaires :

Tout est bon dans le pissenlit et il peut se ramasser toute l’année. L’amertume est variable selon les individus. Feuilles, fleurs, boutons floraux, et racines se mangent crus comme cuits. Les feuilles un peu âgées et les racines sont cependant meilleures cuites.
La racine peut être torréfiée pour en tirer un succédané de café.

Propriétés médicales :

La principale propriété du pissenlit est d'être diurétique. Mais il est aussi stomachique,
cholagogue, dépuratif et eupeptique. Le suc, appliqué régulièrement sur une verrue peut la faire disparaître.

Risques de confusion :

De nombreuses plantes comestibles sont appelées pissenlit dans l’usage populaire. C’est par exemple le cas des crepides (Crepis sp.), il est également possible de confondre un pissenlit avec de jeunes laiterons (Sonchus sp.). Le pissenlit se distingue toutefois avant la floraison par la présence courante d’un bouton floral au centre de la rosette.

Très facile à reconnaitre, voici une rapide vidéo de 8 minutes sur le pissenlit :



17. Plantain

Plantain


Description :

Toutes les espèces de plantain (genre Plantago) possèdent des propriétés et usages sensiblement identiques, il s’agit donc ici d’une description s’appliquant à plusieurs espèces du genre : les plus communes sous nos latitudes.

GÉNÉRALITÉ. La plupart des plantains sont des plantes vivaces relativement basses.
FEUILLES. Regroupées en rosette à la base, elles sont plus ou moins larges selon les espèces, mais présentent entre 3 et 5 nervures parallèles bien visibles.
FLEURS. Discrètes, elles forment une inflorescence cylindrique, portée à l’extrémité d’un
pédoncule floral plus long que les feuilles.

Où en trouver :

Les plantains se retrouvent à travers le monde entier.

En France on les trouve en particulier dans les pâturages et bords de chemin. Ils affectionnent particulièrement les zones piétinées.

Constituants d'intérêts :

La plante contient une substance anti-inflammatoire appelée apigénine.

Usages alimentaires :

La plante est entièrement comestible (feuilles, fleurs, graines, racines) crue comme cuite. Les feuilles ont un léger goût de champignon.

Propriétés médicales :

En usage externe, le plantain est anti-inflammatoire. Il permet de soulager instantanément les piqûres d'insectes, ou de végétaux. Il est aussi antiseptique et vulnéraire. En usage interne, il est fébrifuge, broncho-dilatateur, antibactérien, antitussif, et antidiarrhéique.

Risques de confusion :

Pas de risque de confusion notable.



18. Porcelle enracinée

Porcelle enracinée


Description :

GÉNÉRALITÉ. Plante vivace.
FEUILLES. Épaisses, luisantes, obtuses aux dents arrondies. Généralement hérissées de poils raides, elles sont regroupées en une rosette plaquée au sol.
TIGES. Fines, pouvant être plus ou moins ramifiées.
FLEURS. Jaunes rappelant celles du pissenlit, bien qu'elles soient plus petites.

Où en trouver :

La plante est originaire de la région méditerranéenne, mais elle est aujourd'hui introduite et répartie à travers le monde entier. En zone tempérée, on la rencontre dans les zones perturbées, les pâturages, les prés, aux abords des routes et rivières.

Constituants d'intérêts :


Usages alimentaires :

Les jeunes feuilles peuvent se consommer crues, en salade, mais aussi cuite en soupe.

Propriétés médicales :


Risques de confusion :

Il est éventuellement possible de la confondre avec d'autres astéracées mais ses feuilles
sont assez caractéristiques.



19. Renouée du Japon


La description :

GÉNÉRALITÉ. Plante invasive pouvant atteindre les 3m de haut. 
FEUILLES. Ovales-triangulaires, d'une longueur se situant entre les 15 et 20 cm.
TIGES. Dressées, rougeâtres et creuses.
FLEURS. Blanches, regroupées en pannicule poussant à l'aisselle des feuilles.
RACINES. Rhizomes. 

renouee du japon feuilles

Où en trouver :

Présente à travers pratiquement tout l'hémisphère Nord, elle pousse préférentiellement sur les sols acides et humides. De ce fait elle croit particulièrement au bord des ruisseaux nuisant aux ripisylves locales. 

Constituants d'intérêts :


Usages alimentaires :

Principalement consommée au Japon, les jeunes pousses se préparent comme des asperges ou sautées à la poêle dans de l’huile de sésame. Les feuilles après avoir été blanchies peuvent êtres cuites comme des bettes et servies en béchamel. Les fleurs se consomment crues, en salade. Attention : Les personnes aux intestins fragiles devront éviter d'en consommer en trop grande quantité. 

Propriétés médicales :

Les rhizomes sont diurétiques, hémostatiques, analgésiques, antidiarrhéiques, expectorants, et hypotensifs. 

Risques de confusion :

Pas de risque notable de confusion. 



20. Sureau noir 

Sureau noir


La description :

GÉNÉRALITÉ. Petit arbre pouvant aller jusqu'à 6m de haut. 
RAMEAUX. Verruqueux, grisâtres et remplis d'une moelle blanche.
FEUILLES. Composées de 5 à 7 folioles régulièrement dentelées et pointus.
FLEURS. Blanches, regroupées en corymbe au bout des rameaux.
FRUITS. Baies noires portées par une tige devenue rougeâtre. À maturité, ces fruits sont toujours tournés vers le bas. 

Où en trouver :

Présent en Europe, Asie occidentale, et Afrique du Nord, il se retrouve dans les bois clairs, les haies, terrains vagues, ainsi qu’aux abords des habitations. 

Constituants d'intérêts :

Le sureau noir contient de l'oxalate de calcium dans toutes ses parties, excepté les fruits et fleurs, qui eux, contiennent un alcaloïde toxique, qui disparaît totalement à la cuisson. 

Usages alimentaires :

On peut réaliser des beignets avec les fleurs, ou les utiliser pour confectionner un sirop. 

Les fruits donnent une excellente confiture ou gelée.

Du fait de leur teneur en alcaloïde, il faudra éviter de consommer les fruits crus. 

Sureau noir

Propriétés médicales :

Les fleurs sont expectorantes et diaphorétiques. Les baies pourraient aider à soigner les 
infections comme la grippe. 

Risques de confusion :

Le sureau noir peut être confondu avec le sureau hièble (Sambucus ebulus), qui est toxique. Néanmoins, le sureau hièble n'est pas un arbre, et ne dépasse pas les 1,80m de haut et sa tige ne se lignifie jamais. De plus, la floraison du hièble est généralement plus tardive et les fruits sont toujours tournés vers le haut. 



Plantes sauvages comestibles pdf


Source du document :  A la découverte des plantes sauvages comestibles (2012). 

 savoureusesplantessauvages.wordpress.com (blog fermé depuis).

Auteurs : Mugnier Morgan, Douay Nadège et Talleux Laurence.

Crédits photographiques :  © Laurence TALLEUX et © Morgan MUGNIER. 




Plantes sauvages : Une option à considérer 

Dans un esprit pragmatique - et aussi opportuniste - vous déduisez certainement les applications survivalistes. C'est encore plus vrai, si vous n'avez pas la main verte et n'avez pas de potager à disposition. 

Imaginez que vous avez un bout de terrain en friche (ou pas, soyez malin) : 

  • Étape 1 : vous repérez les plantes sauvages qui poussent dans votre coin (j'ai une préférence personnelle avec l'ortie à cause de sa teneur en protéine). Procédez step by step en mettant le focus sur deux ou trois plantes avant de passer à deux ou trois nouvelles.
  • Étape 2 : vous faites une petite récolte et testez quelques recettes de base (Google est votre ami). Je vous conseille les recettes SIMPLES en priorité : consommation crue ou salade (mode survie sur le terrain) et en soupe (mode confort chez soi et/ou survie). À partir d'une soupe de base, vous pouvez agrémenter avec d'autres ingrédients (pomme de terre, lardons, navets, carottes, pain, croutons, etc.). 
  • Étape 3 : vous en faites pousser dans votre terrain et/ou vous repérez toutes les zones aux environs de votre domicile lors de balades. Répertoriez tout sur un bon vieux carnet papier.

C'est simplement une idée en l'air.  Vous en aurez certainement d'autres dans la partie commentaires. Si vous avez des suggestions de recettes (si possible simples et avec une liste raisonnable d'ingrédients), je vous invite à les déposer dans les commentaires, nous enrichirons l'article au fur et à mesure. Merci d'avance !



Ressources plantes sauvages comestibles 

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