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Solutions économiques pour s’équiper et consommer autrement

L’autonomie, c'est pour les riches ? Le survivalisme coûte un bras ? Comment faire pour se préparer et s’équiper quand on n’a pas les moyens ?

Vous allez voir que des solutions pragmatiques existent pour faire des économies, consommer autrement et pour s’équiper économiquement. 

Je vous propose ici de (re)découvrir que pour s'équiper avec du matos de qualité, il ne faut pas forcément acquérir des objets neufs sous blister, loin de là. 

Non seulement en temps de crise économique et d'inflation, ces solutions ont le vent en poupe, mais en plus, vous allez voir que derrière des allures "récup", se cache bien souvent le meilleur matériel. 


Brocantes, déchetteries, recycleries, dons, petites-annonces sont autant de moyens de consommer différemment.

Un monde de pub et de consommation


La société de consommation, le tout électrique, le jetable, l’obsolescence programmée, les merdes en plastique à usage unique, toutes ces choses qu’on ne peut même plus réparer et qu’il faut jeter. Le consumérisme frénétique est partout. 

Seulement, pour s'équiper avec de la qualité et pour pas cher, il faut quitter le schéma dominant.


La publicité est omniprésente 

  • On monte en voiture et allume la radio : Des pubs ! Achète !
  • On ne peut plus se déplacer en sans voir de grands panneaux publicitaires : Consomme!
  • A la télé : Des pubs ! Mais enfin, tu vas débourser oui !
  • On jette sa télé et on se connecte à son ordi : Des pubs ! Du spam !
  • Sur Instagram, il y a une pub tous les 3 posts !
  • Quant à YouTube, idem des annonces publicitaires…
  • On éteint tout et on va voir son courrier : encore des prospectus dans la boite aux lettres.
  • Il y en a même quand on fait le plein à la station-service, sur l’écran de la pompe !
  • Je vous laisse vous renseigner sur le neuro-marketing pour voir à quel point ils sont forts pour nous violer le cerveau et nous faire consommer.

 

Bref, tout ça pour dire que le monde a bien changé depuis 1 ou 2 générations. Mais il ne tient qu’à nous de suivre ou non ce mouvement merdique qui prône la consommation comme étant le but ultime de l'humanité.


Le bon sens a disparu 

Le bon sens ancestral

La génération de nos grands-parents était pleine de bon sens. Ils ont connu la guerre, ont été élevée en mangeant des gaufres autour de la cuisinière à bois, en mangeant les légumes du jardin et de la viande saine.

Leurs achats étaient des achats d’une vie (le carrelage, le poêle à bois, le faitout, la brouette…) que de l’excellente qualité, fait pour durer. De nos jours, les émissions de déco vous font croire qu'il faut refaire votre baraque tous les 2 ans...

Certes, à l'époque, ils se torchaient au papier journal, dans la cabane au fond du jardin, mais au moins les bouteilles de verre étaient consignées !

Parlons-en de la consigne, qu'attend-on pour y revenir ?  Le verre est solide, sain, se nettoie bien, et nous savons déjà comment organiser un système de consigne, car on l'a déjà fait par le passé.


Et maintenant ?

Tout a changé après-guerre. La génération du baby-boom a été élevée dans un monde avec l’électricité, le frigo, la machine à laver, le pétrole, la voiture, l’avion, internet, le plastique et de l’énergie à gogo et bon marché pour alimenter et faire fonctionner tout ça.

Plus tard, c’est devenu le tout jetable, les délocalisations, le made in china, l’obsolescence programmée, et tout ce que l’on connait aujourd’hui.


Sortir du système (par choix ou par nécessité)

C’est en partant de ce constat, et par la volonté de beaucoup moins faire partie de ce système consumériste que beaucoup de personnes ont entamé une transition.

 

Aller à contre-courant

Quitter le modèle qu’on nous a toujours vendu pour se rapprocher, au moins partiellement de quelque chose ayant plus de sens.

Pour certains, la motivation est écologique. Pour d’autres, c’est un ras-le-bol de consommer de la merde. D’autre encore le font dans une quête d’autonomie et d’indépendance. 

Si les raisons divergent, les solutions sont les mêmes:

• Rechercher du matériel plus durable, fiable et rustique.
• Posséder moins, mais mieux. Privilégier la qualité à la quantité.
• Acheter d’occasion plutôt que neuf.
• Consommer localement le plus possible
• Donner une certaine place au matériel low-tech, fonctionnant sans électricité

Pas besoin de devenir un "extrémiste"

Bien sûr, cette démarche s’inscrit dans une volonté farouche de décroissance mais, sans pour autant cracher sur les innovations et la technologie. Voiture, ordinateur, la fibre, les smartphones, les GPS, les soins dentaires, les hôpitaux… font partie de notre vie.
Il ne s’agit pas de réfuter la totalité de ce que la société a à nous offrir, mais simplement de choisir de façon plus raisonnable et pragmatique les solutions que l’on souhaite adopter. 


Réfléchir ses achats

A-t-on vraiment besoin d’une liseuse, d’une cafetière à capsule, d’un couteau à 300 balles, d’une imprimante 3D pour faire un pot à crayon, ou que sais-je ?

Avant un achat, posez-vous la question : 

"En ai-je vraiment besoin ?"

            Ou

"Est-ce qu'on m'a créé ce besoin ?"


Ok, assez de blabla, place aux différents endroits où s'équiper local, pas cher et durable.





Les encombrants : déchets pour les uns, ressources pour les autres  


Le jour des encombrants, tous les objets sont déposés sur le trottoir. Les déchets des uns fait le bonheur des autres


Les déchets des uns font le bonheur des autres

Le jour des encombrants est une aubaine. Renseignez-vous dans votre mairie pour connaitre la date du jour des encombrants dans votre commune et les communes alentour.

Vous ne connaissez pas ? C’est le jour où vous avez le droit de placer TOUT ce dont vous voulez vous débarrasser, sur le trottoir, devant chez vous.

Il ne s’agit pas de poubelles ou d’ordures, mais de vieux meubles, de trucs cassés, un vieux frigo, un matelas, un salon de jardin, un tas de briques, ou n'importe quoi d'autre.
Avant que le service de la commune ne passe, récupère et évacue tous ces « déchets », vous avez parfaitement le droit de vous servir. C’est donc le jour pour faire de bonnes affaires.

Il y a pas mal de trucs irrécupérables comme ce vieux canapé plein de poils et qui put la pisse de chat, mais il y a aussi des trésors : un radiateur d'époque en fonte, une échelle en parfait état, une chambre à coucher complète, un lot de bocaux en bon état, des chaises en chêne, etc.


La quête de matières premières

Par ailleurs, certains en profitent pour faire le plein de "matière première".

Que ce soit de la ferraille pour la revendre au poids ou pour avoir de quoi s'entrainer avec un nouveau poste à souder. 

Embarquer cette vieille machine à laver pour récupérer son tambour inox et en faire un garde-manger à l'abri des rongeurs, etc.

En profiter pour faire le plein de bois sous toutes ses formes. Un vieux meuble en chêne représente de belles planches en bois massif, pratique pour le bricolage et vos projets. Dans d'autres cas, c'est l'occasion de se faire un stock de bois à bruler.  


Organisez-vous

  • Généralement, un véhicule utilitaire est bien plus pratique pour charger vos trouvailles. 
  • Une paire de gants peut être pratique. 
  • Une seconde paire de bras aussi pour les objets lourds.
  • Vous connaissez la phrase : « l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt », et bien, c'est l’idée ici. Premier arrivé, premier servit. Le jour des encombrants, vous n'êtes pas le seul à chercher la bonne affaire. Il y a un balai de véhicules utilitaires qui roulent au pas.




Les bonnes affaires en recycleries :
réutiliser plutôt qu'acheter du neuf


meubles, vaisselle, jouet, livres. Les recyclerie sont des cavernes l'ali baba ou l'on y fait de bonnes affaires

L'un de mes endroits favoris.

Les recycleries sont des lieux qui proposent des objets issus du réemploi comme ils disent. En gros, c'est de la récup à prix bradé. L'avantage est que c'est ouvert toute l'année et qu'il y a des nouveautés chaque semaine. 

Vous avez aussi Emmaus qui dispose de nombreuses salles pour y effectuer vos dons et/ou vos achats solidaires

Selon les endroits et les régions, les recycleries peuvent avoir différents visages. Du hangar fourre-tout poussiéreux à la petite boutique de quartier bien propre. Il en existe un peu partout.


Se meubler pas cher

Le meilleur plan des recycleries est encore pour les gros meubles anciens. Pour moins de 20 €, vous pouvez repartir de là avec un buffet, une table en chêne, une armoire, un fauteuil en cuir...

En effet, un baby-boom entraine forcément un papy-boom. Les "jeun's" ne veulent pas de ces vieux trucs démodés. Alors tous ces vieux meubles finissent par centaines à encombrer les recycleries. Résultat, pour s’assurer de les vendre et faire de la place, les prix de ces gros éléments sont bradés

Alors OK, c'est du vieux meuble qui demande souvent un petit coup de jeune, un lessivage, un coup de ponçage et une lasure... ou pas. Dans tous les cas, à ce prix-là, difficile de se plaindre. 

Tout n'est pas si vieux. À côté des moulures et du chêne foncé, on y trouve de tous les styles. Du formica, des formes colorées et design des années 70-80. Il y en a pour tous les gouts.  


Matériaux de qualité à prix imbattable... 

C’est sûr, c’est moins design que ce que l'on voit dans les émissions de déco, mais c’est de la qualité comme on n’en fait plus beaucoup (à moins d'ajouter 2 zéros à la note au moment de payer). 

Pour ces vieux meubles, on parle généralement de matériaux de qualité : bois massif, chêne, cuir, fonte, grosses charnières acier, etc. En résumé: du durable.


...mais surtout des meubles durables

Vous verrez aussi que les anciens avez déjà tout inventé et certains de ces meubles étaient prévus pour être démontés et remontés facilement et durablement via des gros écrous et systèmes de fixation acier contre acier pour solidariser le tout. Peu importe le nombre de démontages, rien ne s’use.

On ne peut pas en dire autant des meubles suédois…

De nos jours la plupart des meubles en kits sont du jetable pour étudiant / jeune couple / chambre d’enfant. Les démontages et remontages successifs finissent par l’amener à la déchetterie après 2 déménagements. C’est tout à fait normal, quand on parle de panneaux de particule ou de petite visserie calculée au centime près.




Les friperies : des fringues à prix dingue


Les friperies permettent de consommer autrement: Se vêtir avec des vêtements d'occasion, pour quelques euros.

Quand je pense friperie, je ne peux m’empêcher de penser à la célèbre chanson "Thrift shop" de Macklemore & Ryan Lewis – qui traite du sujet. Je vous laisse la vidéo du clip pour le fun 😉 et pour continuer la lecture de cet article en musique. 


Aux USA, les thrift shops (friperies) sont très populaires. On en trouve dans chaque ville et chaque quartier. 

Envie de vêtements ? Envie de ne plus consommer de neuf ? De se faire un nouveau look pour 10 balles ? Acheter une robe de soirée pour 3 euros ? Un vêtement de marque à bas prix ? Envie d'un look retro ?

De l’étudiant fauché aux décroissants, en passant par des écolos souhaitant limiter leur impact, des gens à faible revenu aux classes moyennes, tout le monde y trouve son compte.

Costar, manteau en laine, jean, t-shirt, robe, on trouve de tout pour des sommes modiques.

Je jette toujours un œil sur les vêtements, écharpes et couvertures en 100% laine. C'est le meilleur plan pour trouver de la laine de qualité pour 3 fois rien. 

En France, les friperies ne sont pas encore très populaires, mais vous avez par exemple la chaine "ding fring" présente ici et là.

 



Les sites de petites annonces : le bon coin pour s'équiper pas cher


Il n’y a qu’à voir le succès des sites comme Vinted (vêtement d’occasion) ou LeBonCoin pour comprendre que tout le monde souhaite faire des économies. Entre acheter pas cher ou vendre des choses qu'on ne se sert plus pour se faire un peu d'argent, ces sites ont un succès fou. 

D’ailleurs, parlons du bon coin qui est plus généraliste. Ça fait des années que je glane du matos d'occaz sur le bon coin. Des poules, aux bidons de 120 litres en passant par les plantes, le bon coin est devenu la boutique numéro 1 du survivaliste ou de l'autonomiste.  

Laissez-moi vous donner mes 3 conseils de "pros".


1/ Définir des alertes

Le Bon Coin propose une option très sympa.

Si vous créez un compte, vous avez ensuite la possibilité de faire une recherche, de l'enregistrer en cliquant sur la cloche, puis d'être alerté par mail dès qu’un nouvel objet correspondant est posté. Ça permet d'être averti rapidement. En étant un peu réactif, c'est comme ça qu'on fait les meilleurs coups. "premier arrivé, premier servi". 


2/ Les dons

Les alertes sont aussi très pratiques en utilisant le mot clé « don » ou « donne ». Certains se débarrassent de choses qui parfois ont encore une grande valeur. Meuble de cuisine, outillage, scooter, canapé cuir, lot de brique à maçonner, isolant en laine de verre, terre végétale, salon de jardin, etc.

Il y a de tout.  Que ce soit pour faire plaisir à d’autres, se débarrasser au plus vite avant un déménagement ou autre, ce genre d’annonce est une aubaine aux bonnes affaires, seulement, il faut être réactif. Là encore, premier arrivé, premier servi.

 

3/ Frais de port offert

Régulièrement, LeBonCoin réalise des offres spéciales. Souvent durant le weekend, les frais de port sont à 1 €. C’est-à-dire que vous voulez acheter une cocotte en fonte sur LeBonCoin, si le poids du colis ne dépasse pas 30 kg kilos ou sa longueur 1,50 m, c'est tout bon! Alors vous pouvez commander un étau à 9 €, port inclus à l'autre bout de la France!

Juste quelques exemples de mon expérience personnelle :
  • Une cocotte en fonte Le Creuset pour 30 €. Malgré le poids, l’expédition était entièrement gratuite.
  • Une poêle en acier Debuyer  de 1.5 Kg. Idem, frais de port quasi gratos.


À ce propos, je vous invite à lire l'article sur les ustensiles de cuisine de qualité, pour une cuisine saine 100% durable.

Autant vous dire que beaucoup de monde commence à connaitre le bon plan.

Un objet lourd vous intéresse ? Négociez avec le vendeur pour qu’il vous le réserve jusqu’à la prochaine offre de frais de port offert.

Certains filous envoient même des colis quasi-gratuitement à leur famille, avec ce moyen.




Les brocantes : des occasions en or avec seulement quelques euros en poche


Consommer autrement sur brocante


Se préparer pour une brocante

Où se renseigner ? 

Vous avez des sites comme brocabrac ou vide-grenier.org

Parfois, les sites n'ont pas les mêmes informations. Mieux vaut en comparer plusieurs pour être sur des dates et localisations des brocantes ou, le plus sûr : directement passer un coup de fil en mairie.


L'équipement pour faire les brocantes

Perso, mon équipement est : 

  • Un sac à dos contenant un parapluie et bouteille d'eau.
  • Un ou deux cabas (permettant un emport supplémentaire dans chaque main),
  • Un sac-poubelle (pour mettre les outils rouillés dans le sac à dos sans le dégueulasser) 
  • Et un chiffon dans la poche.
  • De la monnaie.
Bons plans survivaliste et résilience

 Les caddies à roulettes solides sont pratiques pour se faufiler facilement dans la foule. Enfin les pros de la brocante se baladent avec un petit diable pliant pouvant porter du lourd. 

Pas indispensable, mais pour toutes ces utilisations, un véhicule pratique de type utilitaire est un gros plus pour charger facilement de gros volumes.  


L'exploration

En plus des bonnes affaires, un autre avantage des brocantes est le fait de visiter des coins de sa région qu'on ne connait pas du tout. C'est un bon moyen de se familiariser avec les routes et les zones proches de chez soi, mais qui ne font pas forcément partie de notre routine de déplacements.


On y trouve des trésors si on a le regard affuté

  • Un outil qui va durer à vie ! Voilà ce que l’on trouve. Le manche est vermoulu, ou en sale état? Un manche neuf et c’est reparti. 
  • Les vieux vélos comme les Peugeot de la Poste, avec un cadre acier font de formidables vélos porteurs.
  • Les moulins à café, à poivre, et toutes ces machines à manivelle qui n’ont pas besoin d’électricité pour fonctionner. Rustiques, robustes et résilientes à souhait!
  • Et ce ne sont que des exemples de ce que l'on trouve en brocante.


L'outillage : indispensable au survivaliste

Meilleur rapport qualité / prix

Oubliez "Brico Machin", en brocante, les outils se négocient 20 centimes à quelques euros. Tournevis, pinces, clés plates, marteaux, limes, râpes, scies, pelles, fourches, sécateurs, brouettes, étaux, etc.

Bon nombre de vendeurs se débarrassent de ces « vieux trucs de papy ». Méconnaissance de la valeur et envie de faire du vide sont souvent la clé des très bonnes affaires.

Retrouvez sur cette page la liste des outils à rechercher en priorité!


Une qualité remarquable

Les vieux outils sont d'excellente qualité. Ils étaient faits dans un acier remarquable à l’époque (les aciers recyclés ne sont apparemment pas aussi bon). Une bêche à 3 euros, en acier de qualité, qui ne s’émousse pas sur la première racine que l’on croise, qui dit mieux ? 

Pour peu que l’on connaisse les bonnes marques (Facom, Peugeot, etc.), et que l'on sait reconnaître un tournevis émoussé, un ciseau à bois abimé, un manche vermoulu, etc... la recherche est facile.


L'outillage électrique 

Vous avez aussi de l'électroportatif, mais c'est plus délicat pour s'assurer que le moteur ne soit pas "rincé" et que l'outil fonctionne encore parfaitement. Demandez à le brancher sur une prise si possible, ou n'hésitez pas à demander un numéro de téléphone ou une adresse. 


Un atelier de pro pour quelques euros

Au cours des années, j'ai acquis dans les brocantes une belle collection d'outils anciens, low-tech, durables et de qualité. Moyennant un peu de restauration et du temps, vous pouvez vous faire un atelier bien fourni pour pas cher du tout. 

Consommer autrement sur les brocantes, les vieux outils sont une super affaires. Qualité irréprochable pour un prix modique.


Vêtements pour enfants

Les prix sont imbattables en brocante. Des tonnes de vêtements à pour une poignée de centimes ou 1, voire 2 euros le vêtement de marque. Quand on sait à quelle vitesse notre marmaille grandit…


Boutures et plantes 

C’est le meilleur deal. Vous avez sans doute déjà entendu des gens vous dire que ce qui vient de jardinerie ne tient pas dans le temps. Probablement parce que les plantes sont « boostées » de tas de produits et en arrivant en pleine terre moins nutritive, le choc est brutal. Qui sait ?

Aussi acheter en brocante, c’est la garantie que ce sont des plantes locales, qui poussent dans le coin.

De plus, vous profitez des conseils et de l’expérience des gens : quel type de sol ?  Arrosage fréquent ? À l’ombre ou au soleil ?


Les bocaux "le parfait", un classique de l'autonomie 

Je suis personnellement un grand fan de ses bocaux et si vous faites vos conserves vous-même, vous savez qu’il en faut en pagaille. Dans les supermarchés, on en trouve neuf, en lot de 6 pour une vingtaine d’euros. Cela fait plus de 3 euros le bocal.

Cependant, en brocante, vous pouvez les négocier pour 50 centimes dans le meilleur des cas. Là, c’est une affaire et en emmagasiner au minimum une centaine (voir bien plus) représente un budget tout à fait abordable.

C’est ce qu’il faut au grand minimum pour débuter sérieusement la conserve, quand vous avez des arbres fruitiers ou que vous faites de la lactofermentation avec les légumes du jardin.

Bien sûr, cela se fait dans le temps. Petit à petit. 2 ici, un lot de 8 là-bas, etc. J’en « adopte » sur chaque brocante depuis des années (si c'est un lot, arrangez-vous avec le vendeur pour repasser en fin de brocante).




La récup' : 100% gratos


Voici quelques exemples d'objets à récupérer. Il suffit de demander ou de tendre l'oreille. 


Les seaux alimentaires

Pourquoi faire ?

De contenance 5l, 10l ou 20L, ces seaux sont parfaits pour y stocker tout et n’importe quoi à l’abri de l’humidité, de la poussière et des rongeurs.

  • Petit volume facile à manuter 
  • ils s'empilent, ils s'emboitent 
  • prévu pour de l'alimentaire, ont peu y mettre directement de la nourriture dedans, sans emballage.
  • Le couvercle les rend totalement hermétiques

Croyez-moi, quand on se lance dans les préparations, tous ces contenant étanche sont ultra pratiques.


Où en récupérer ?

Vous pouvez en récupérer auprès de restaurateurs, ou sur les marchés. Ils contiennent normalement des sauces pour kebab, de la crème, de la sauce tomate, etc. Les restaurateurs ayant un gros débit, ils en consomment beaucoup et une fois vides, ces seaux sont destinés à la poubelle. 


Seaux d'urgence

Ils peuvent servir à confectionner par exemple des « seaux d’urgences » avec un assortiment de nourriture. En cas d’urgence, vous savez que chaque seau contient X repas.

En cas d'évacuation, il est aussi très simple de saisir un seau et le mettre dans la voiture pour avoir de la nourriture pour quelques repas.

La gestion et la rotation de votre stock sont faciles en seaux. Il suffit de marquer la date dessus et vous savez quel seau est à vider en premier.

Ces seau peut éventuellement être utilisé pour des toilettes sèches survivalistes.

La vidéo ci-dessous de Vik Gadsden  propose une très bonne approche du concept de stock alimentaire en seaux.


Les palettes 

Là encore, un véhicule de type utilitaire ou ludospace est bien plus pratique. Il est possible de récupérer des palettes gratuitement. Faites le tour des entreprises autour de chez vous. Les meilleurs, les palettes « Europe » sont souvent consignées et impossibles à récupérer.

En revanche, toutes les autres vous sont généralement données. Il suffit de demander. Ça les débarrasse. Quoi faire avec des palettes ? Plein de choses !

  • Surélever votre tas bois de chauffage pour qu’il s’aère bien sans être en contact avec le sol.
  • Surélever vos réserves au sous-sol ou dans la cave pour éviter l’humidité.
  • Les démonter pour récupérer du bois pour le bricolage
  • Les tronçonner pour s’en faire du bois de chauffage gratuit
  • Les palettes font aussi du super petit bois pour démarrer le poêle.




Les déchetteries 


Si vous allez régulièrement en déchetterie, vous avez sans doute, comme moi, éprouvé du regret à voir tant de choses encore en bon état finir dans une benne.

La plupart du temps, il est impossible pour monsieur tout le monde de récupérer quelque chose dans une benne. Cependant, et je parle d’expérience, il existe encore des déchetteries dans lesquelles les employés sont plus ouverts d’esprit et permettent de récupérer des choses ici et là. Il suffit de demander gentiment ou de proposer une petite pièce.

Après tout, si les déchets des uns fait le bonheur des autres, pourquoi empêcher de leur donner une nouvelle vie ?  Encore une fois, le système est pourri et sans aucun bon sens.


Bouteille de gaz : votre résilience énergétique

Un exemple typique : les bouteilles de gaz. Les déchetteries en regorgent. Si vous avez lu notre e-book « les 11 objets qu’il faut absolument », vous savez d’une bouteille de butane de 13kg (les « modèles classiques ») sont indispensables dans une stratégie de résilience énergétique.

Si vous vous demandez pourquoi, je vous invite à lire notre e-book gratuit ainsi que cet article sur le gaz qui amène des informations complémentaires. 

En déchetterie, il est souvent possible de récupérer gratuitement ce genre de bouteille de gaz. Cela permet d’éviter de payer la consigne qui est environ de 30 €. Une fois votre bouteille vide en main, aller dans n’importe quel supermarché ou supérette pour en demander une pleine en échange de votre bouteille vide.

Le cout est environ de 30€ la recharge de gaz (même si on ne vous la recharge pas, on vous la remplace par une pleine de même marques).



La cueillette sauvage :
l'art de profiter des opportunités


AU bords des chemins, dans les bois, les parcs

Au bord des chemins, se trouvent de nombreux arbres fruitiers, noisetiers, chênes, châtaigniers, ronces qui ne demandent qu’à être récoltés. 

Le bord des chemins est aussi l’idéal pour récupérer des graines, boutures et autres petits plants à repiquer.

Là encore, je me balade toujours avec un petit sac à dos et quelques sacs plastiques pour saisir les opportunités au cours des balades.

Certaines initiatives citoyennes permettent comme ici de se débarrasser ou de récupérer gratuitement des matériaux.

Il y a même ici et là des initiatives sympas comme sur la photo ci-dessus, un agriculteur à laisser une zone au bord de la route pour y recueillir déchets verts et bois à brûler. C'est en accès libre. Tout le monde s'y retrouve.

  • Ceux qui veulent se débarrasser se débarrassent. 
  • Ceux qui veulent récupérer, récupèrent. 
  • C'est plutôt à ça que devrait ressembler une "déchetterie". 


Glaner dans les champs : de la nourriture gratuite

Glaner : Recueillir les épis de blé restés sur le champ après le passage des moissonneurs.

Vous avez tous déjà vu ces voitures arrêtées au bord des champs et ces gens équipés de sacs plastiques. À la fin des récoltes, il reste toujours de la nourriture dans les champs, que les machines ont épargnée. Cette nourriture est perdue. 

Que ce soit les épis de maïs, des pommes de terre, des oignons, etc. C'est toujours mieux de demander avant l'autorisation au propriétaire, ne serait-ce que par politesse.  

Dans le même ordre d'idée, les plantes comestibles de survie (PDF gratuit à récupérer via le lien ci-avant) sont une option à considérer pour agrémenter le quotidien. Mais comme toujours, ce n'est pas viable si on mise tout là-dessus. En effet, manger de l'herbe tous les jours n'est sympa qu'en vidéo... le réel est (bien) différent du récit 😉




Le troc : échange de bons procédés entre voisins


On a tous des choses à échanger

Là encore, c’est un excellent moyen de consommer différemment. Que ce soit des produits faits maison (des graines, des plantes, de la confiture, du miel, du savon, etc.), des compétences, des services, tout ce troc. Il existe des sites de troc, mais je n’ai jamais trouvé cela intéressant. Personnellement, je troc surtout avec mes voisins. 

Pour la plupart des gens, le troc signifie un échange de la main à la main. "Je te donne ceci et tu me donnes cela en échange", seulement le troc a de nombreux visages. 


Le troc sans parler de troc

Personnellement, je vois plutôt ça comme un échange de bons procédés, sans même jamais, parler de troc. Généralement, ça commence par des petits gestes. De bon cœur, je donne un surplus de production du jardin au voisin. Il me rend l'appareil avec une tarte de sa femme, quelques jeunes plants de framboisiers, etc.

Et la machine et lancée.  Chacun se renvoie l'appareil, cela permet d'entretenir de bons termes avec ses voisins et de savoir que l'on est là l'un pour l'autre.  

À force de dialogue, de partage et de rencontre, on peut échanger de tout sans jamais parler d'argent. C'est une véritable économie parallèle basée sur l'humain.

Quelques exemples en vrac :

  • "J'aurai besoin de ton véhicule pour déménager un truc", je te refais le plein en échange". 
  • "J'ai une fuite sur mon toit, tu me passes ta grande échelle ?" 
  • "Je t'aide à faire ta plomberie et tu me prêtes ta bétonnière" 
  • Etc.



Le low-tech : des achats qui durent une vie


Une autre façon de consommer, est d'arrêter d'acheter du matériel à faible durée de vie. En effet, plus quelque chose est complexe et plus la probabilité qu'il tombe en panne est grande. Pour illustrer ce point, j'aime prendre l'exemple d'un sèche linge. C'est très parlant pour tout le monde.


High-tech VERSUS low-tech

D'un côté, vous avez un sèche-linge

Sèche-linge qui est composé de dizaines de pièces, de nombreux matériaux différents, qui nécessite de l'électricité pour fonctionner, qui comporte une résistance, un moteur, une courroie, une carte électronique, des boutons, des petits clips en plastoc, bref ! Un appareil complexe et chaque pièce, chaque élément qui le compose sont autant de sources de problème possible.

Si la réparation est possible soi-même, il faut quand même être débrouillard, accepter d'y passer 1 ou 2 heures, trouver l'objet de la panne, dénicher la référence de la pièce, la commander puis changer le composant défectueux et croiser les doigts pour que votre diagnostic ait été le bon. 

C'est sans parler de l'obsolescence programmée, des cartes électroniques noyées dans la résine, ou du cout scandaleux des pièces détachées.

Parfois, vu l'embêtement et la faible différence de prix entre réparer ou acheter du neuf, on jette et on rachète une machine toute neuve qui finit à son tour dans 5 ou 6 ans par avoir la même destinée. Le cycle sans fin de la consommation.


De l'autre côté, vous avez une cordelette

Et oui, quoi de plus low-tech qu'un bon vieux fil à linge, pas vrai ? Là pour le coup, l'outil est réduit à son plus simple aspect. Impossible que ça tombe en panne et si la ficelle casse, il est facile de refaire un nœud, d'en trouver une autre, voire d'en tresser une avec des fibres naturelles pour les plus "bushcrafteurs" d'entre vous. 

Un fil à linge est simple, fiable, rustique, durable. Voilà un cahier des charges qui définit bien le low-tech.


Le low-tech, c'est low-cost !

Si l'on compare le budget sur 10 ans :

Entre l'achat de 2 sèches linge (avec peut-être une extension de garantie en prime pour les plus ignorants), un éventuel dépannage, le cout de l'électricité et les fringues que vous avez flingués dans votre sèche-linge (car oui, en dehors du pull en laine, un sèche-linge abime les vêtements. 

La preuve : tous les minous que vous enlevez du filtre avant chaque utilisation, ils viennent de vos vêtements qui petit a petit, se dégradent et s'abiment. Le budget sur 10 ans est de plusieurs centaines d'euros. 

A contrario, votre ficelle à du couté 4 € à remplacer une fois. 

Bref, avant de racheter un objet dont vous savez qu'il n'est pas durable, prenez le temps d'envisager sa version low-tech. Résilience et économies sont à la clé. Le sujet du low-tech est énorme. J'aurai l'occasion d'y revenir prochainement dans un autre article.




Conclusion


Plus un pays sombre dans la pauvreté, et plus ces solutions prennent de l'ampleur naturellement.  Comme vous pouvez le voir, il existe de nombreuses façons de consommer différemment.

Si à première vue cela semble être des solutions low-cost, et populaires, de plus en plus de personnes se dirigent vers ces solutions, par la force des choses ou par volonté de quitter le schéma consumériste main stream

En résumé :

  • Réutiliser de l'existant plutôt que consommer du neuf
  • Acquérir du BON matériel durable et fiable
  • Réduire son impact dans la mesure du possible
  • Recycler les déchets des uns en ressources pour vous
  • Faire des économies pour pouvoir investir votre argent dans des choses plus pertinentes.


Vous connaissez d'autres bons plans ? Laissez votre avis en commentaire 😉


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23 commentaires sur “Solutions économiques pour s’équiper et consommer autrement”

    1. Pierre - Mouton Résilient

      Bonjour Bernard,
      Hé oui, on ne peut pas tout avoir. Après tout dépend où l’on place le curseur entre le travail, les loisirs et la préparation.

  1. Godefroid le Hardy

    Merci, super article!
    Dans la même trempe, et histoire d’apprendre, j’ai aussi entendu parler des garagistes qui “se louent” le week-end: Le garagiste prête outils, local et qui guident les gens dans leurs réparations. Du coup on apprend à réparer à moindre coût et c’est plus sympa! Si quelqu’uns connait le nom de cette pratique et connait un site qui référence ce genre de concepts, ça m’intéresse!

    1. Pierre - Mouton Résilient

      Bonjour Godefroid le Hardy
      Sympa le pseudo 😉
      Merci pour ton commentaire. Pratique intéressante en effet surtout quand on voit que l’univers automobile réclame de plus en plus d’outillage spécialisé.
      L’accès à l’outillage et aux conseils de pros est le top pour faire ses réparations à moindre cout.
      Je ne connais pas cette pratique “du weekend”, mais il existe les garages associatifs, garages participatifs ou encore garages solidaires qui sont dans cet esprit.

  2. Encore un excellent article qui tape dans le mille!
    Bravo pour votre travail qui a le mérite d’oser une approche pas forcément vendeuse il faut bien l’admettre, mais bien plus terre à terre et pertinente que de nombreux autres survivalistes qui ne pensent qu’à faire du business à travers la promo de gadgets ou la vente de patchs. À ce propos, j’espère que vous ne tomberez pas dans cette mode ridicule et infantile des patchs pour guerrier du dimanche. Bonne continuation et au plaisir de lire vos prochains articles.

    1. Pierre - Mouton Résilient

      Bonjour et merci !
      J’ai été scout, je comprends l’intérêt pour les patchs 🙂
      Mais, ce n’est pas dans nos objectifs de vendre des trucs qui ne servent a rien.

  3. Bonjour très intéressent cet article de plus on peut combiner les deux high-tech thec et low-thec , je m’explique j’ai un broyeur à café électrique et un moulin à café manuel le premier rapide fiable ( très bonne marque) et l’autre si plus de courant ou en camping et cela pour plusieurs appareils, on a bien compris que le matériel nécessaire au vacances peux aussi servir au cas où.
    Pour le reste échange troc recyclage je fait déjà ça le plus possible .
    Une dernière chose le stockage alimentaire, très bien vue on va s’y mettre 😊
    Merci.

    1. Pierre - Mouton Résilient

      Bonjour Olivier,
      Merci de votre message.
      Oui, l’un n’empêche pas l’autre. Le tout et d’avoir des plans B fiables en toutes circonstances.

    1. Pierre - Mouton Résilient

      Merci Sam,
      l’article sur les fabuleux avantages du low-tech est en préparation. Il sera bientôt publié sur le site.
      Abonnez-vous à la newsletter pour être informé.

  4. Vu les augmentations de prix en ce moment dans tous les domaines, j’ai bien peur que les solutions proposées dans votre article ne deviennent une nécessité pour beaucoup de monde dans les temps à venir. Pour ceux qui habitent Paris 20e, faites un tour chez ding fring rue des pyrénées.
    salut

  5. Pas amateur de brocante, je surveille plutôt leboncoin. depuis le paiement en ligne j’ai fais de super affaires. Quelques emmerdes aussi, mais finalement ça se résout ( j’ai perdu une poignée d’euros au total, mais gagné beaucoup plus grâce à l’occaz).
    Ces derniers temps, je trouve que certains objet low tech comme vous dites reviennent à la mode: On en trouve plus qu’avant, mais les prix montent aussi…

    1. Pierre - Mouton Résilient

      Merci pour votre partage.
      En effet, même sur brocante, les prix des objets vintages ont tendance à grimper.
      Mais cela reste le meilleur endroit pour y trouver les plus petits prix du marché.

  6. Salut,

    Je voulais te remercier pour l’ensemble de tes articles tous plus utiles les uns que les autres.

    C’est déjà un art de vivre pour moi depuis un sacré moment, pas plus tard que dimanche dernier, j’ai dégoté une poêle 20cm Le Creuset en fonte émaillée pour…. 1€!

    J’adore le fait de chiné, trouver de vieux outils low tech.

    Quelques exemples de que j’ai réussi à dégoter.

    SDC Carinthia troopen 200 pour 10€
    Cocote en fonte Française 2€
    Énormément d’outils pour quelques centimes.
    Gonfleur de pneu a pied Bridgestone neuf 2€
    Scie sauteuse Bosch 3€
    Pleins de caisses à munitions de l’armée pour 5€/u
    Des dizaines de bocaux Le Parfait pour 0,5€/u

    La liste est tellement longue je ne dois pas me rappeler de la moitié.

    Merci pour ton travail, continue !

  7. Bonjour,
    Comme toujours excellent article lien et cadeau a télécharger
    Les SEL Service Échange Libre ne sont pas cités mais je ne sais pas si c’est encore d’actualité
    Les armes du survivalisme ne sont plus accessibles pour les raisons que nous savons (politique et sécuritaires via les médias et les extrêmes politiques)
    Merci au collectif Mouton Résilient et à toutes et tous pour les encouragements et commentaires

  8. Bonjour

    Encore plus low cost accrocher les rondelles avec une ficelle sur un fil étendu au soleil !

    Ou à côté de la chaudière pour les produits de saison en période de chauffage !

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