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Survivalisme : la VRAIE définition et les conseils par un expert avec 10 ans d’expérience

En plus de 10 ans de survivalisme, ma pensée est passée par différentes strates. Gamin, j’avais déjà une appétence à l’aventure dans les bois et à la « survie ». Les histoires de trappeur, les expériences de vie sauvage, les sorties rando/bushcraft/bivouac/feu de camp, tout cela m’exaltait. Voyons ensemble ma modeste expérience qui aboutie à ma définition du survivalisme sur fond de réflexions. Vous risquez d'être surpris...

Le sens SECRET du survivalisme

*** Article par VIK GN, YouTubeur et coach spécialisé en survivalisme ***



De la survie au survivalisme

De la survie au survivalisme, il n’y a qu’un pas.

Lorsque j’ai découvert en ligne cet état d’esprit qui coulait de source, j’ai d’abord vu, il est vrai, une discipline qui codifie et organise le développement de la capacité à survivre.

Initialement, le survivalisme était pour moi juste un mode de vie prônant entraînement, organisation et matérialisme dans le but d’être progressivement prêt à la fameuse « rupture de la normalité ».

Sans plus.


Préparation à une Situation de survie pour commencer

En premier lieu donc, ma logique a été de me préparer à une situation de survie dans la nature. Puis par extension, d’être prêt à d’autres types de situations de survie.

Parce que pourquoi pas ?

Si je peux être amené à devoir survivre dans la nature (par exemple en me perdant en plein orage), pourquoi ne serais-je pas menacé par d’autres risques bien plus probables dans mon quotidien urbain ? 

Que ferais-je si on m’agresse ? Et si ma maison brûle ? Que faire si l’électricité est coupée ? Ou l’eau ? Et si tout s’effondrait ? Une pandémie ? Une situation de crise SEVESO ? 


Puis le survivalisme pragmatique basé sur du bon sens

Cette pensée soucieuse de risques possibles et probables m’a donc ainsi guidé initialement dans les méandres pragmatico-pratiques du survivalisme.

  • Il fallait stocker des consommables.
  • Il fallait que j’apprenne des compétences.
  • Il fallait que je m’équipe.
  • Il fallait que je me mette en situation, pour tester.

Au cas où.

Et c’était très bien, en apportant une solution concrète et une préparation globale de survie face aux situations de crise.

Car, effectivement, en France...



Le survivalisme n'est pas de la paranoïa

Un regard extérieur y verrait de l’anxiété, voire même "de la paranoïa" comme s’amusent à dire nos détracteurs.

Honnêtement, on ne peut pas leur donner entièrement tort, en se mettant à leur place.

  • Pourquoi s’inquiéter de ça ? On ne pense pas à ça, nous. 
  • Pourquoi imaginer des scénarios catastrophe quand tout va bien ? Pourquoi faire ? Pour le plaisir de se faire peur, pour s’imaginer survivant héroïque, triomphant de l’adversité ?

Eh bien, pas vraiment.


Le survivalisme est une réponse aux limites du système

En réalité, adolescent, j’ai pris conscience des limites de notre système (yo le système man !).

Rien de bien révolutionnaire ici, mais j’ai percuté que tout dépend des énergies fossiles. Que tout fonctionne en flux tendu. Que la machine sociétale est d’un niveau d’interdépendance et d’interconnexion planétaire jamais vu dans l’Histoire de notre espèce.

Ce niveau de complexité paraît extrêmement fragile. Pour nous, qui dépendons de la mondialisation et de ses approvisionnements quotidiens, le moindre grain de sable dans l’engrenage serait très dommageable.

Mais d’un autre côté, paradoxalement, cette complexité et cette multiplication des moyens, des compétences et des sources d’approvisionnements apportent aussi énormément de résilience au système.

Mille fois, la marche du monde s’est grippée, et mille et une fois, la société s’est relevée. Toujours dans la douleur, les pertes et la difficulté certes, mais tout de même.  Ce qui donne un espoir.

Cependant...

 

Les risques majeurs existent

En parallèle, les risques majeurs localisés existent, ne le nions pas.

Même "l’État-maman" nous prévient et nous explique quoi et comment faire pour nous préparer à une catastrophe naturelle ou technologique. Faites vos kits de survie, écoutez les alertes, préparez votre sac d'évacuation, suivez les consignes.

Si vous en doutez, jetez un œil à l'article : kit de survie catastrophe, les conseils des gouvernements.


kit d'urgence que propose le gouvernement français. C'est une bonne base de départ pour constituer un sac d'évacuation pertinent en cas de problèmes.


Nous sommes tous concernés par des ruptures de normalité au niveau individuel

De même, rien qu’au niveau individuel, rares sont ceux qui échapperont dans leurs vies à un événement difficile.

Chômage, séparation, accident de la voie publique, agression, incendie, deuil, maladie, catastrophe, seveso … Nous sommes des êtres vulnérables et exposés aux aléas de la vie.

Il est donc pragmatique de s’y attendre et de les anticiper un minimum.

Pour autant, malgré ces trois niveaux pouvant défaillir (systémique, local et personnel), on a l’impression que monsieur moyen, le bon citoyen, le consommateur moderne, vit sa vie sans s’en soucier le moins du monde.

Je me suis parfois fait ces réflexions :

  • Comment pouvons-nous nous laisser porter ainsi ? 
  • Est-ce que nous sommes du bétail, des feuilles mortes ?
  • Notre destin est-il tout tracé ?
  • Les gens ne s’attendent pas à rencontrer de problème dans leur vie ?

 

Le bon sens est oublié ou moqué

Pourtant, quelques générations en arrière, on ne raisonnait vraisemblablement pas ainsi. On ne remettait pas son existence et les moyens de sa subsistance entre les mains d’un système d’approvisionnement mondialisé.

On se gérait soi-même, à son échelle.

J’ai bien conscience que c’était par obligation. La vie était très dure pour les petites gens comme nous. En tout cas, nous étions acteurs de notre existence. Seuls Dieu et la Nature pouvaient nous atteindre. Le pouvoir des hommes pouvait nous nuire ou nous aider, mais il n’était que de passage, comme nous.

Nous étions des individus responsables de nos échecs et de notre propre bien-être, forgés par le quotidien, pas des enfants gâtés pleurnicheurs et exigeants. La technologie, la modernité, les guerres fratricides et le pétrole ont vidé les campagnes et transformé un peuple de producteurs, de bâtisseurs, d’artisans et d’Hommes en un peuple de citadins travaillant dans le tertiaire, dépendant de la machine pour chaque aspect permettant de rester en vie. 

Contre quelques heures d’activités, ou non d’ailleurs, elle nous maintient en perfusion.


L'assistanat est un semblant de liberté

  • Me nourrir ? On produit pour moi, j’achète juste.
  • Me soigner ? On prend soin de moi « gratuitement » à volonté.
  • Me protéger ? Suffit d’appeler la cavalerie.
  • M’instruire ? Pas utile.
  • Profiter de tout le confort possible ? Bien volontiers.
  • Avoir toujours de l’eau, même chaude ? Je ne sais pas comment ça marche exactement, mais je paie et j’en ai, sans aucun effort.
  • Je n’ai pas de quoi me payer tout ce confort ? Pas grave, on me l’offrira quand même, c’est mon « droit » et un dû.
  • Me reproduire ? On va m’aider à procréer si la Nature ne le veut pas.
  • Ne pas me reproduire ? On va m’aider à ne pas le faire, même si la Nature l’exige.
  • Rester vivant ? On va me maintenir au maximum, quitte à perdre toute dignité.
  • Mourir dès que je le souhaite ? Bientôt, on m’aidera bien volontiers…

Par conséquent...



Survivre et surtout consommer n'est pas du survivalisme

  • Des risques ? Cela n’existe pas, parano !
  • Des problèmes ? Il n’y en a plus.
  • L’adversité ? Qu’est-ce que c'est ?
  • La difficulté ? On m’aidera toujours, on trouvera toujours une solution et le gouverne-ment sera toujours là pour moi si besoin.

Ne nous soucions plus de rien : vivons, consommons et profitons sans penser au lendemain. "Je suis un être suprême, le roi de mon univers, je mérite considération et honneurs".


Il manque quelque chose à La modernité

On pourrait voir dans la modernité une chance et un gain de qualité de vie énorme par rapport à nos aïeux. Vous n’auriez pas tort. 

Ce serait en réalité de l’ingratitude que de cracher sur un tel niveau de vie, par rapport à celui d’autres humains ou de nos ancêtres.  Nous profitons aujourd’hui du fruit du travail de nos anciens, qui pierre après pierre ont bâti ce monde pour nous. Pour autant, il semble nous manquer quelque chose.

Ce n’est pas quelque chose que nous pourrions avoir en bonus du reste, mais quelque chose que nous avons perdu en chemin. Du SENS.


Quelle est cette vie moderne ?

Venir au monde ; l’instruction publique et son formatage ; un travail tout sauf épanouissant ; des dépenses, impôts et taxes ; puis la vieillesse et la mort ? Une vie confortable et sûre, certes, qui permet de jouir individuellement et de profiter des petites choses.

  • Mais à quoi bon ?
  • Qu’allons-nous construire, qu’allons-nous transmettre ?
  • Quel est notre utilité dans cette petite vie ?

Tout individu comme toute espèce animale ou végétale semble n’être sur Terre que pour une chose : Vivre. Tout simplement.

  • Vivre soi-même, survivre aux menaces pour finalement se reproduire, puis mourir.
  • Survivre à travers sa descendance.
  • Construire une longue chaîne, presque infinie, dont chaque minuscule individu est un maillon.
Chaine humaine et entraide, c'est le vrai survivalisme à la française


  • Absurde.
  • Bouleversant.
  • Magnifique.

De cette sécurité qu’offre la vie moderne, n’avons-nous pas perdu des libertés ? N’avons-nous pas perdu cet élan vital ? Qu’est-ce qu’être vraiment vivant ?

 


Le survivalisme pragmatique apporte du sens à la vie

Je reviens au survivalisme. De l’approche centrée simplement sur la préparation à l’événement, ma vision s’est affinée avec le temps vers une démarche de Vie.

Je m’explique.


Nous ne sommes rien ni personne

Notre existence individuelle n’importe pas, ni à la Nature, ni à notre espèce, ni à la marche du monde.

Nous allons mourir. C’est inéluctable. Toi qui me lis. Tu vas. Mourir.  Donc à quoi bon se battre, à quoi bon se préparer à survivre, puisqu’on meurt tous un jour ?

Le survivalisme n’est-il pas un effort vain, une souffrance psychologique que l’on s’inflige, de l’anxiété qui nous gâche la vie ? Du temps perdu dans cette courte vie ?

Non.

Pour moi, c’est tout l’inverse.

 

Le survivalisme, c’est faire tout ce qu’il faut pour ne pas subir et pour pouvoir survivre

SUR – Vivre.

Survivre aux risques, à l’imprévu et aux menaces, d’accord, mais aussi :

  • SUR-vivre, vivre mieux.
  • SUR-vivre, vivre vraiment.
  • SUR-vivre, revivre.

C’est pour moi ce que ce préfixe dissimule.


Le survivalisme, c’est se battre pour la Vie

C’est protéger sa vie et donc la Vie. C’est sécuriser son existence et l’existence elle-même. Rendre possible la continuité. Faire en sorte qu’il y ait un avenir.

  • Se préparer à affronter un risque ?
  • Avoir de quoi s’hydrater ?
  • Avoir de quoi se réchauffer l’hiver ?
  • Apprendre les gestes qui sauvent ?
  • Avoir toujours de quoi manger ?
  • Produire de la nourriture ?
  • Être prêt à prendre les armes pour détruire une menace réelle, injuste et actuelle ?
  • Comment filtrer et potabiliser de l'eau ?
  • Attacher sa ceinture en voiture ?
  • Bâtir un foyer sûr ?
  • Être prêt à tuer et à mourir pour ses enfants ?


Le survivalisme permet de vivre mieux maintenant

Tout cela n’a qu’un seul but : permettre à la Vie de continuer. C’est profondément humain. C’est même plus qu’humain : c’est animal. C’est naturel. Notre époque nous a déconnecté de tout cela, de ces gestes et principes ancestraux. Nous « vivons » à moitié.

C’est cet élan vital qui est en train de se perdre. Ce qui fait de nous des Hommes a souvent été la volonté historique de laisser une trace, et donc de montrer aux générations futures que nous avons vécues pour de vrai.  On construisait ainsi quelque chose.

Comment s’exprime aujourd’hui cet instinct de vie, qui veut se perpétuer?

 


Le survivalisme permet de construire à la place de subir

Prenons du recul et posons-nous quelques questions :

  • Qui construit quelque chose qui compte réellement ? 
  • Qui aujourd’hui bâtit un château ou une cathédrale qui sera debout dans mille ans ?
  • Quel clan monte aujourd’hui un dolmen qui sera toujours là dans 7000 ans pour l’offrir à sa descendance ?
  • Qui est capable de faire un chef-d'œuvre qui se transmettra à travers les siècles ?
  • Qui sont les Da Vinci et les Vivaldi, les Delacroix et les Chopin d’aujourd’hui ?

Entreprendre, en guise de grand projet d’une vie ? Les bâtons dans les roues pleuvent. C'est tout sauf simple... Mais qui a dit que c'était facile ?

En fait, la sélection naturelle fait que....

dolmen


Rares sont les courageux qui veulent relever la tête

Ceux qui désirent monter quelque chose, construire leur empire.

Les plus motivés préfèrent partir pour pouvoir se libérer du racket et de la pression française. Ou alors, sortir du système. Mais pour l’humain moyen qui n’est pas le génie que l’Histoire retiendra, le don qu’il a reçu et transmettra à l’humanité n’est pas une œuvre.

Quoique.

C’est lui-même. Après sa mort, ses enfants vivront, transmettront sa mémoire et un petit peu de lui.

 

Le survivalisme est une réponse aux idéologies mortifères

Même ce qui a toujours été la chose la plus normale et la plus naturelle, se reproduire, ne coule plus de source aujourd’hui.

Pour exemple, voici ce que l'on entend de plus en plus :

  • Avoir des enfants ? Bof, et la planète ? 
  • On est déjà trop sur Terre, non ? Et puis, ce n’est pas le moment. Je veux encore profiter.
  • Les enfants sont une charge, un boulet, des contraintes, des coûts.
  • Je n’ai ni le temps ni les moyens d’avoir un enfant. Je veux favoriser mon travail et ma vie personnelle.
  • La grossesse, quel asservissement de la femme.
  • De plus, quel monde allons-nous leur offrir ? Tout n’est pas rose tout de même. Il y a tellement de problèmes.
  • Il y a d’ailleurs bien assez d’occidentaux comme ça, nous sommes mauvais et pollueurs. En tout cas, c'est très important que l’on constitutionnalise l’interruption de grossesse et qu’on la banalise. 


Purs produits de cette époque mortifère qui modèle leur pensée, beaucoup de nos jeunes contemporains raisonnent en partie ainsi.

L’instinct de vie naturel et intemporel est remplacé par un instinct de mort, moderne et acquis.


La sélection naturelle ou bien la réalité nous rattrape 

Heureusement, leurs gènes les poussent souvent à changer d’avis un peu plus vieux, in extremis.

Mais parfois jamais et c'est triste.

Un tout petit maillon s’ajoute sur cette vieille chaîne rouillée, qui a commencé à être forgée il y a des millions d’années.

N’oubliez jamais que chaque année où vous n’avez pas d’enfant est une année de moins que vous pourrez passer avec eux.

Tic tac, tic tac…


Le survivalisme est bien plus qu'un style de vie

Le survivalisme est ainsi désormais pour moi quelque chose de bien plus profond que de simplement se préparer à un événement difficile en tant qu’individu responsable.

Ce n’est là qu’un noble verni.

C’est plus encore que de faire en sorte de vivre vieux, de vivre mieux, en harmonie et en sécurité, en mangeant de bonnes choses et en passant de bons moments en famille.

C’est même bien plus encore que de construire son royaume, de se préparer à l’avenir et de façonner l’avenir.

S’il fallait écrire un aphorisme, je dirais que :

 


Le survivalisme est l’art de rester vivant

Juste cette merveille de simplicité, mais pourtant si profonde.

  • Vivre vraiment et transmettre cette flamme.
  • Rester vivant éternellement à travers sa descendance.
  • Construire son monde de ses mains pour pouvoir le léguer.
  • Aimer la vie, aimer sa terre, aimer les siens, aimer son sang et sa chair, aimer la chair de sa chair.
  • Aimer sa femme et ses enfants. S’aimer nous-même pour qui nous sommes.
  • Aimer ses parents et ses ancêtres.

Aimer, c’est chérir, honorer et protéger.


Survivalisme : aimer, vivre et survivre

Le survivalisme, c’est juste ça : Aimer, Vivre, et SURvivre.

Je pense que j’avais déjà compris cela avant d’être papa.

Je le ressens mille fois plus aujourd’hui.

Prenez soin de vous et des vôtres.

Vik



L'article invité de Vik GN est à présent terminé et nous l'en remercions.

Ce qui suit sont des remarques et du contenu supplémentaire de l'équipe Mouton-Résilient.


Coaching Survivalisme : un raccourci très malin

Vik bénéficie de plus de 10 ans d'expérience dans le milieu du survivalisme pragmatique. Il a la particularité de faire lui-même ce qu'il dit de faire aux autres (chose qui est très rare).

En outre, c'est vraiment le roi du système D, de la résilience et de la débrouille à moindre frais (mais bien sûr, faire avec plus de l'argent, c'est encore plus facile).

Vik GN survivalisme en afrique


Consultation privée 100% confidentielle

Vik propose des consultations privées personnalisées à prix hyper serré pour aider ceux qui veulent un coup de pouce. 

Un coaching individuel par un expert du survivalisme est parfaitement pertinent. Tout le monde doit débuter un jour et ce n'est pas toujours évident.

Par exemple :

  • Si vous hésitez sur certains points de votre préparation ;
  • Si vous stressez et ne savez pas par quoi commencer sans faire de conneries ;
  • Si votre instinct vous dit qu'il n'y a plus de temps à perdre ;
  • Si vous vous prenez la tête depuis des mois et que vous n'avancez pas d'un centimètre à cause de procrastination interminable ;
  • Si vous en avez marre des réponses bidons du net avec des gens qui ne savent RIEN, mais se sentent obligés de répondre n'importe quoi...

Alors l'avis d'un gars d'expérience réelle peut assurément vous faire gagner un temps précieux (le temps, VOTRE temps, c'est de l'argent). 

Et SURTOUT, ça va vous éviter de faire grosses erreurs, de partir bêtement sur une voie de garage que vous auriez pu éviter, voire pire...

Résultat : un gros boost d'efficacité.

En gros, vous êtes secondé par un second cerveau (mais pas n'importe lequel, celui d'un spécialiste qui est déjà passé par là).

En pratique, il y a des trucs et astuces systématiquement pertinents qui ne sont pas compatibles avec le grand public sur YouTube et que Vik réserve à la petite élite des gens les plus motivés.

Si ça vous intéresse, alors cliquez sur le bouton ci-dessous.


Réponses anticipées aux potentielles remarques

L'équipe Mouton-Résilient tient à être parfaitement clair :

NON ! Nous ne gagnons aucune rétribution financière (si c'était le cas, ce serait indiqué noir sur blanc comme à notre habitude).

NON ! Nous ne considérons pas que monétiser une expérience conséquente est mal. Que "gagner sa croute" contre un service, c'est mal. Il y a de la limite à travailler gratuitement, non ? (et pour tout dire, nous trouvons que le tarif de Vik est "donné" par rapport à ses compétences).

NON ! Ça ne nous pose absolument aucun problème de promouvoir du contenu et/ou du service de qualité. Bien au contraire.

OUI ! Nous avons 100% confiance aux compétences tant techniquo-pratiques que pédagogiques et humaines de Vik.

Et OUI ! C'est tout à fait exact que vous n'êtes PAS obligé de réserver une consultation privée, c'est vous qui voyez.



Survivalisme : faq

Quelles sont les différences majeures entre survivalisme, bushcraft et survie ?

Voici les différences entre le survivalisme, la survie et le bushcraft :

  • Survivalisme : Le survivalisme est une approche globale de la préparation à une situation d'urgence ou de crise à long terme. Les survivalistes se préparent à faire face à différents scénarios, tels que des catastrophes naturelles, des conflits, des pénuries de ressources, voire des effondrements sociaux. Ils mettent l'accent sur l'autosuffisance, la préparation en matière de stockage de nourriture et d'eau, les compétences diverses et variées, notamment en matière de self-défense, les connaissances médicales de base et la protection de la famille.
  • Survie : Elle se réfère généralement à la capacité de survivre dans des situations d'urgence à court terme. Il s'agit de connaissances et de compétences pour survivre dans des environnements hostiles, tels que des forêts, des déserts ou des montagnes, en utilisant les ressources disponibles. Les compétences de survie comprennent la construction d'abris, la recherche d'eau potable, la création de feux, la recherche de nourriture, la navigation et les premiers secours.
  • Bushcraft : C'est une approche plus axée sur les compétences et les connaissances pratiques de la vie en plein air. Le bushcraft est un passe-temps. Il s'agit d'apprendre à utiliser les ressources naturelles de manière durable pour survivre et prospérer dans la nature. Les compétences de bushcraft incluent la construction d'abris naturels, la connaissance des plantes comestibles, la fabrication d'outils à partir de matériaux naturels, les techniques de feu, la navigation et la chasse ou la pêche.

En résumé, le survivalisme se concentre sur la préparation à long terme pour faire face à des situations de crise, tandis que la survie se concentre sur la capacité à survivre dans des situations d'urgence à court terme. Le bushcraft se concentre sur les compétences et les connaissances pratiques pour vivre en harmonie avec la nature dans des environnements sauvages.

Est-il légal de pratiquer le survivalisme en France ?

En France, la pratique du survivalisme en tant que concept général de préparation à des situations d'urgence ou de crise est légale. Cependant, il est important de souligner que certaines activités spécifiques ou certains comportements liés à la préparation peuvent être réglementés par la loi.

Par exemple, la possession et l'utilisation d'armes à feu sont strictement réglementées en France. Les armes à feu sont soumises à des lois strictes en matière d'acquisition, de détention et d'utilisation, et leur possession doit être conforme à la législation en vigueur. Il est essentiel de se conformer aux lois en matière d'armes à feu et de se renseigner sur les procédures légales pour leur acquisition et leur utilisation.

De plus, certaines activités de préparation peuvent être limitées par des réglementations locales ou nationales. Par exemple, la collecte de certaines plantes ou la chasse peuvent être soumises à des règles spécifiques selon les régions et les saisons.

Il est donc essentiel de se familiariser avec les lois et réglementations spécifiques en vigueur en France et de se conformer à celles-ci lors de la pratique du survivalisme. Il est recommandé de consulter les autorités compétentes ou de rechercher des conseils juridiques pour s'assurer de se conformer à la législation en vigueur.

Quelles sont les raisons qui poussent les gens à devenir survivalistes en France ?

Les raisons qui poussent les gens à devenir survivalistes en France (ou ailleurs) peuvent varier en fonction des individus, de leurs expériences personnelles, de leurs convictions et de leur perception du monde qui les entoure. 

Voici quelques raisons courantes qui peuvent motiver les personnes à adopter une approche survivaliste en France :

  • Préparation aux catastrophes naturelles : La France est sujette à diverses catastrophes naturelles telles que les inondations, les tempêtes, les séismes et les incendies de forêt. La préoccupation de faire face à ces événements peut inciter certaines personnes à se préparer en conséquence.
  • Incertitudes économiques et politiques : Les crises économiques, les changements politiques ou les instabilités sociales peuvent générer des préoccupations quant à la stabilité à long terme du pays. Les survivalistes peuvent vouloir se préparer à de telles situations en étant autosuffisants et en ayant des ressources essentielles à leur disposition.
  • Préoccupation concernant les défaillances du système : Certains survivalistes remettent en question la dépendance excessive à l'égard des systèmes et services modernes tels que l'électricité, les infrastructures de transport et l'approvisionnement en nourriture. Ils cherchent à développer des compétences et des capacités pour faire face à d'éventuelles pannes ou dysfonctionnements de ces systèmes.
  • Autonomie et résilience personnelle : Le désir d'acquérir des compétences pratiques, d'être autonome et de développer une plus grande résilience personnelle est une motivation fréquente chez les survivalistes. Ils cherchent à apprendre des techniques de survie, des compétences de bricolage, des méthodes de culture alimentaire et d'autres aptitudes qui peuvent les rendre plus autonomes dans leur vie quotidienne.
  • Protection de la famille et des proches : La volonté de protéger et de prendre soin de sa famille et de ses proches est une motivation puissante pour devenir survivaliste. Les survivalistes se préparent à fournir des abris, de la nourriture, de l'eau et d'autres ressources essentielles à leurs proches en cas de besoin.
  • Amour de la nature et du plein air : Certains survivalistes sont attirés par le bushcraft et les compétences de survie en raison de leur passion pour la nature, les activités en plein air et la vie simple. Ils recherchent une connexion plus profonde avec la nature et cherchent à développer des compétences qui leur permettent de vivre en harmonie avec leur environnement.

Bref, ces raisons sont quelques exemples parmi d'autres qui peuvent motiver les gens à devenir survivalistes en France. Il est important de noter que les motivations individuelles peuvent être multiples et personnelles, et peuvent varier d'une personne à l'autre. toujours du bon sens et de la nuance !

Le survivalisme, c'est être parano ?

Non, le survivalisme ne se résume pas nécessairement à être paranoïaque. Bien qu'il puisse y avoir des individus qui adoptent une approche survivaliste de manière excessive ou paranoïaque, ce n'est pas représentatif de l'ensemble du mouvement du survivalisme, notamment en France (qui n'est PAS les USA).

Le survivalisme est davantage une philosophie de vie axée sur la préparation, l'autonomie et la résilience face à des situations d'urgence ou de crise potentielles. Les survivalistes cherchent à acquérir des compétences pratiques et à se préparer en conséquence pour faire face à des événements tels que des catastrophes naturelles, des troubles sociaux, des pénuries de ressources, etc.

En gros, les survivalistes pragmatiques font ce que faisaient nos grands-parents, il y a encore une génération. La génération qui avait connu les conséquences des guerres et qui en avait tiré les leçons.

Être survivaliste implique généralement une approche pragmatique et rationnelle, basée sur une évaluation réaliste des risques potentiels. Il s'agit de se préparer de manière proactive afin d'être mieux équipé pour faire face à l'incertitude et aux situations difficiles, plutôt que de céder à la paranoïa ou à la peur irrationnelle.

Il est vrai que certaines personnes peuvent adopter des comportements paranoïaques en matière de préparation, en envisageant des scénarios extrêmes dignes d'une série Netflix, en fantasmant le jour où ils pourront sortir leur équipement tactique qu'ils ont acquis par conditionnement consumériste ou en se méfiant excessivement de leur environnement (bon cela dit, mieux vaut être un peu "trop" méfiant que pas assez dans le monde moderne).

Cependant, cela ne reflète pas l'ensemble de la communauté survivaliste et ne doit pas être considéré comme une caractéristique intrinsèque du survivalisme lui-même.

Comme pour tout mouvement ou philosophie de vie, il est important de faire la distinction entre les extrêmes et les représentations plus équilibrées et raisonnables. La plupart des survivalistes cherchent simplement à se préparer de manière responsable et à développer des compétences pratiques pour faire face à des situations d'urgence éventuelles.

Finalement, retenez que le survivalisme n'a pas de fédération, pas de président de club, pas de structure juridique, ce n'est pas non plus un métier...

Par conséquent, vouloir les ranger dans des cases est, au mieux de la stupidité, au pire, de la volonté de nuire. Bref ! Vous avez certainement compris qu'il existe autant de survivalistes différents dans leur approche que d'individus. Logique, non ?

 

Et "l'autonomie" dans le survivalisme ?

En pratique, l'autonomie peut être considérée comme une branche ou un aspect du survivalisme.

L'autonomie est le concept de devenir autonome et indépendant, en développant des compétences et des capacités pour répondre à ses propres besoins de base. Cela peut inclure des aspects tels que la production alimentaire, l'énergie renouvelable, la gestion des ressources, la construction de maisons durables, l'utilisation de méthodes de transport alternatif, etc.

L'autonomie vise à réduire la dépendance envers les systèmes externes et à favoriser une vie plus autonome et durable.

En pratique, l'autonomie est souvent une passion, un art de vivre et l'immense majorité des autonomistes seront en définitive - plus ou moins - PLUS autonomes, mais jamais complétement autonome (ce qui est déjà très bien).

Ainsi, l'autonomie est un aspect spécifique du survivalisme, qui se concentre sur la capacité à être PLUS autonome et PLUS autosuffisant dans divers aspects de la vie quotidienne.

Alors que le survivalisme englobe l'autonomie, il va au-delà en incluant également la préparation à des scénarios de crise et d'urgence.

Il est important de noter que ces termes peuvent être utilisés différemment selon les individus et les contextes. Certaines personnes peuvent se considérer comme des survivalistes sans nécessairement se concentrer sur l'autonomie, tandis que d'autres peuvent être davantage axées sur l'autonomie sans se considérer explicitement comme des survivalistes. Nuance.... Nuance....


Survivalisme en vidéo : pénuries, bivouac et générateur solaire

Et pour terminer, trois vidéos de VIK GN qui touchent des domaines complémentaires avec le survivalisme pragmatique à la française (pas de mytho, pas de zombies, pas de trucs inadaptés à la francophonie).

Vik sait (presque) tout faire et c'est très facilement vérifiable. 


Pénuries de guerre

Ci-dessous, un exemple en vidéo des limites du système quand tout va mal avec les 100 objets qui disparaissent le plus vite en cas de crise.


Bivouac tactique 

Ici, un exemple d'une de mes vidéos orientée survie dans les bois avec des conseils sur le bivouac tactique ou comment rester discret sans se faire remarquer.


Fabriquer son Générateur Solaire MAISON

Et pour terminer, dans ce tuto, Vik GN explique comment fabriquer soi-même un générateur solaire de type Ecoflow pour pouvoir se débrouiller à pas cher.


Cet article de survivalisme pragmatique est un article invité réservé généralement aux plus motivés et courageux sous certaines conditions.


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Des astuces et techniques que vous ne connaissez pas encore et qui peuvent s'avérer (très) salutaires.

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Couverture du guide gratuit "Résilience en cas de crise ou de guerre" de Mouton Résilient, affichée sur une tablette. On y voit un manifestant en mouvement, silhouette sombre surgissant d’un épais nuage de fumée, dans une scène évoquant une situation de chaos ou de troubles civils. Le titre est écrit en grandes lettres blanches et jaunes, avec la mention "GUIDE GRATUIT" bien visible. Ce guide s’inspire du livret officiel suédois « En cas de crise ou de guerre », mais adapté au contexte francophone et orienté vers l’autonomie et la résilience citoyenne.
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VIK GN : auteur de cet article

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8 commentaires sur “Survivalisme : la VRAIE définition et les conseils par un expert avec 10 ans d’expérience”

  1. BRAVO ! que des vérités, c’est très inspirant !
    C’est vrai qu’on est bien loin de conneries des merdias ! Good job

  2. Mon évolution ressemble fort à celle de Vik, du scoutisme chevelu de ma jeunesse dans les années 1970 au survivalisme politique contemporain d’extinction révolution en passant par Greenpeace et la collapsologie. Ma définition actuelle, à l’approche des septante ans, serait la façon de vivre sans les pouvoirs publics pendant quelques mois, de la manière la plus autonome possible en matière d’énergie, alimentation, sécurité, santé, communication etc.

  3. Il manque un élément qui est pour moi essentiel : le survivaliste (et j’adhère intégralement à tout ce qu’il écrit) contribue par son comportement de « simplicité volontaire » à réduire son impact sur la planète. Je ne le fais donc pas que pour moi et mes proches mais pour la communauté humaine toute entière.

  4. Un article captivant qui va au-delà des clichés sur le survivalisme. Cette perspective profonde et philosophique montre comment le survivalisme peut être une démarche de vie, un acte d’amour envers sa famille et son héritage. Merci pour cette réflexion inspirante.

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