À travers un manuel militaire de combat, conçu sur le terrain par des soldats russes, nous explorons des principes universels : des techniques de survie, des conseils médicaux et psychologiques, des stratégies pour gérer le stress ou éviter le pire. L’origine importe peu ici : seul le savoir compte. Si nous avons la possibilité d’apprendre sans payer le prix que d’autres ont dû payer, pourquoi ne pas en profiter ?

Question : Quels sont les points fondamentaux de ce manuel militaire russe ?
Les points fondamentaux de ce manuel militaire russe reposent sur quatre axes principaux : préparation tactique, survie en zone de guerre, gestion des blessures et psychologie en situation critique. Il met l’accent sur la vigilance constante, l’importance du camouflage et de la mobilité, l’utilisation correcte des équipements comme les garrots ou les drones, ainsi que des techniques pour gérer le stress et maintenir un moral élevé. Chaque leçon est issue d’un retour d’expérience pratique, visant à éviter des erreurs coûteuses et à maximiser les chances de survie.
Avertissement !
Émotifs : restez maîtres de vos réactions !
Jean-Paul Sartre
"Quand les riches se font la guerre, ce sont les pauvres qui meurent".
Anatole France
"On croit mourir pour la patrie, on meurt pour des industriels."
George Orwell
"La guerre est menée par des gens riches qui envoient des pauvres tuer d'autres pauvres pour protéger leurs intérêts."
Napoléon Bonaparte
"La guerre est une affaire de riches, menée par des pauvres et perdue par ceux qui croient y gagner."
La guerre, quelle qu’elle soit et où qu’elle ait lieu, reste une tragédie humaine. Elle n’a ni vainqueurs ni gloire durable : seulement des vies brisées, souvent celles des pauvres gars du peuple envoyés au front pour des causes qui ne leur appartiennent pas.
Pendant qu’eux versent leur sang, les décideurs politiques et leurs alliés, bien au chaud dans leurs palais et leurs bureaux, échappent aux conséquences directes de leurs choix. Ils ne connaissent ni la boue des tranchées, ni la douleur des pertes, ni les cicatrices profondes laissées dans les âmes et les corps. Parfois, ces décisions ne relèvent même pas de l’intérêt collectif, mais de l’idéologie, de la corruption, voire de la trahison pure et simple.
Et finalement, ce sont les populations innocentes qui paient le prix fort, entre paysages ravagés, familles détruites et cœurs à jamais marqués par l’horreur. Nous ne faisons ici ni politique, ni jugement, ni parti pris pour un camp ou un autre. Ce n’est pas notre rôle, et ce n’est pas notre objectif. La guerre est moche, brutale et sans pitié, mais elle est aussi une réalité où les erreurs se payent au prix fort – souvent celui du sang.
Ce qui nous intéresse, c’est le RETEX – le retour d’expérience. Car si nous pouvons tirer des leçons de ceux qui ont survécu aux pires situations, c’est une occasion précieuse de ne pas répéter des erreurs déjà commises. Ces enseignements pratiques, souvent obtenus dans des circonstances extrêmes, sont une source précieuse pour quiconque veut se préparer sérieusement à l’inattendu, qu’il s’agisse de survie en milieu hostile, de gestion de crise ou de protection en contexte instable. Merci de faire preuve de discernement élémentaire.
Vidéo Associée sur le manuel de combat russe et ses retex
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Chapitre 1 :
Préparation aux actions de combat

1. Étudier l'ennemi
Étudie l’ennemi, ses forces et ses faiblesses. Sous-estime-toi et surestime-le. Collecte scrupuleusement des informations sur sa tactique et son armement ; chaque détail, même infime, compte. Ces éléments peuvent varier selon les situations. Ces informations permettront de comprendre ses capacités et de prévoir ses prochaines actions.
2. Polyvalence avant tout
Sois prêt à accomplir n’importe quelle tâche, même celles qui ne sont pas de ton ressort. Les circonstances imposent leurs conditions : un conducteur peut devoir repousser une attaque contre un convoi, et un opérateur radio peut être amené à administrer les premiers soins. La polyvalence dans les compétences de base est cruciale. Sois prêt à prendre des décisions et à en assumer les responsabilités.
3. Envisager le pire
Avant toute mission, envisage le pire scénario possible. L’inattendu est toujours la conséquence de ce qui n’a pas été anticipé.
4. Maîtriser son équipement
Améliore constamment tes compétences de combat et apprends à maîtriser ton matériel. Entraîne-toi avec ton équipement et tes protections balistiques. Que préfères-tu : la fatigue ou la mort ? Si tu maîtrises un fusil d’assaut, entraîne-toi aussi avec une mitrailleuse ou un lance-grenades automatique. En situation extrême, tu ne seras pas à la hauteur de tes attentes mais seulement de ton niveau de préparation.
5. L’homme et son arme, une unité
Un combattant et son arme ne font qu’un. Maintiens ton arme en parfait état de fonctionnement, entretiens-la et vérifie périodiquement son bon alignement et le réglage de ses viseurs. Aie toujours des batteries de rechange.
6. Ton arme, ton alliée permanente
Ton arme est une partie de ton âme de combattant. Porte-la toujours sur toi, même pour aller aux toilettes. L’abandonner te rendrait vulnérable à une surprise absurde.
7. Considérer toute arme comme chargée
Texte traduit : Traite toujours une arme comme si elle était chargée, peu importe où tu te trouves. Négligence et inattention mènent à des conséquences tragiques.
8. Rappelle les consignes, mais avec tact
Si quelqu’un à côté de toi manipule son arme avec le cran de sûreté désengagé, ne touche pas à son arme. Rappelle-lui simplement, mais avec délicatesse, cette règle de sécurité.
9. Mieux vaut poser une question que risquer une erreur
Il vaut mieux poser discrètement une question à l’instructeur que de se tirer bruyamment une balle dans le pied.
10. Tirer des deux épaules
Entraîne-toi à tirer de l’épaule gauche et de l’épaule droite lorsque tu tires depuis des couvertures. Ajuste ton harnais pour pouvoir rapidement changer la position de ton arme. Ne baisse pas la garde, sinon tu risques d’être pris par surprise.
11. Viser avec les deux yeux
Apprends à viser avec les deux yeux ouverts, et non en fermant un œil. Cela offre une meilleure vision périphérique.
12. S’entraîner dans des conditions inconfortables
Entraîne-toi à charger un chargeur dans des positions inconfortables : d’une seule main, en étant allongé sur le dos, sur le côté, en mouvement ou dans des conditions de faible visibilité. Apprends à changer rapidement de chargeur. Les conditions idéales n’existeront jamais.
13. Utiliser des balles traçantes avec modération
Commence à charger ton chargeur avec 1 à 3 balles traçantes pour éviter d’être pris par surprise lorsque ton chargeur est vide. Mais n’en abuse pas : elles encrassent plus le canon et dévoilent ta position.
14. Garder un chargeur en réserve
Mets de côté un chargeur de réserve (de préférence un chargeur de mitrailleuse légère de 45 balles). Range-le soigneusement et utilise-le seulement quand il est impossible de recharger d’autres munitions. Celui qui rit le dernier est celui qui a encore des munitions.
15. Prévenir la contamination des chargeurs
Place tes chargeurs dans ton équipement avec l’ouverture vers le bas pour éviter de salir les munitions et de provoquer des incidents de tir. Ne fixe pas deux chargeurs ensemble avec du ruban adhésif, car un problème sur l’un pourrait rendre l’autre inutilisable.
16. La maîtrise avant le matériel
Un équipement sophistiqué ou une trousse de secours avancée sont inutiles si tu n’as pas les compétences pour les utiliser. Les gadgets inutiles coûtent cher.
17. Rester discret
Ne te distingue pas avec ton équipement ou ta tenue. Un "paon" en armure tape-à-l'œil est une cible parfaite pour un sniper. Il vaut mieux être compétent que paraître.
18. Organiser son équipement intelligemment
Dispose ton équipement de manière réfléchie pour qu’il soit rapidement accessible au toucher. Évite de fixer ton matériel sur tes cuisses, car cela réduit considérablement ta mobilité.
19. Courir avec tout son matériel
Entraîne-toi à courir en armure avec tes munitions, en particulier lors d’assauts urbains. Celui qui ne peut pas se déplacer rapidement perd en dynamique et en initiative. N’oublie pas les fumigènes lors de l’approche de l’ennemi, du repli ou de l’évacuation des blessés. Prends en compte la direction du vent.
20. Préparer le terrain pour le combat
Plus de sueur, moins de sang. Que préfères-tu : la fatigue ou la mort ?
21. Penser en marchant
La marche et le mouvement stimulent le cerveau et favorisent la réflexion.
22. Maîtriser les premiers secours
Les compétences en premiers secours sont fondamentales. Apprends à te sauver toi-même : arrête les saignements. Entraîne-toi à poser des garrots et des tourniquets jusqu’à l’épuisement. La sueur économise le sang, le sang préserve la vie, et l’intelligence protège les deux.
23. Uniformiser les trousses de secours
Dans une unité, toutes les trousses de secours doivent être disposées de la même manière pour un accès rapide de n’importe quelle main et depuis n’importe quelle position. Aie au minimum deux garrots (tourniquets), dont un dans un emplacement accessible (« triangle de vie » : épaule gauche – épaule droite – aine). Si tu n’as pas d’étui spécial, utilise des élastiques de bureau ou des serre-câbles pour les fixer.
24. Préparer les garrots à l’avance
Un garrot encore dans son emballage d’usine est une perte de temps et une cause de décès par hémorragie. Prépare ton garrot en le pliant en accordéon plutôt qu’en rouleau ; l’accordéon est plus rapide et plus facile à utiliser.
25. Adapter la trousse de secours à la mission
Conçois ta trousse de secours en fonction de la durée et de la nature de la mission. Le trio indispensable est garrot, hémostatique et pansement. Les autres ajouts dépendent de tes besoins et possibilités. Chacun choisit ses comprimés et médicaments selon ses propres pathologies et préférences.
26. Se protéger avec des équipements appropriés
Porte des lunettes de tir (ou des lunettes de construction de classe « B »). Non seulement les éclats, mais aussi les fragments de terre ou de pierre d’un projectile ou d’une grenade peuvent te priver de la vue. Protège tes genoux avec des genouillères, tes coudes avec des coudières, et pense à protéger l’aine et les épaules. Les gants tactiques protègent tes mains des coupures et blessures.
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27. Toujours avoir une pelle
Porte toujours une pelle d’infanterie. Dès que tu t’arrêtes, aménage une tranchée ou une position. Cet outil deviendra indispensable dans ta vie de soldat, transformant ton quotidien avec des aménagements pratiques et confortables. Une scie pliante est également utile contre les racines et les branches.
28. Adapter ses chaussures au terrain
Dans la boue et les sols détrempés du Donbass, des bottes en EVA bon marché avec des attaches serrées surpassent largement des bottes tactiques coûteuses.
29. Préserver ses pieds
Par mauvais temps, utilise un poncho imperméable et des guêtres pour protéger tes jambes. Évite que tes pieds se mouillent ou se refroidissent. Prends des chaussures légères de rechange, des semelles et des chaussettes supplémentaires. Pour sécher les chaussures, utilise un sèche-chaussures électrique, du papier journal ou des serviettes en papier. Une fois sèches, frotte-les avec de la graisse ou du suif pour améliorer leur imperméabilité. Des protections féminines (de grande taille) placées sous les semelles absorbent bien l’humidité et la sueur.
30. Avoir une source de chaleur portable
Si possible, procure-toi une petite bonbonne de gaz avec un brûleur. Cela te permettra de réchauffer rapidement de la nourriture, de l’eau, ou même un petit abri. Une simple bougie peut aussi faire l’affaire.
31. Utiliser des ...
Voir les points 31 à 37 dans la version ebook GRATUIT complet
Chapitre 2 :
Dans la zone des opérations de combat

38. Le téléphone : un traître silencieux
Le téléphone est une source d’ennuis et un traître mobile. Regarder des séries sur sa position avec des écouteurs peut entraîner des blessures graves ou la mort, non seulement pour toi, mais aussi pour tes camarades.
39. Les communications surveillées
Toutes les conversations téléphoniques sont écoutées, collectées et analysées. Les plus marquantes, du point de vue de la propagande anti-russe, sont publiées sur Internet. Une notoriété peu enviable.
40. Photos et vidéos interdites
Prendre des photos ou des vidéos sur les positions s’apparente à une trahison. Les analystes ennemis étudient minutieusement vos publications sur les réseaux sociaux, identifient les lieux grâce aux métadonnées GPS et déclenchent des frappes. En cas de capture (Dieu nous en garde), le contenu du téléphone sera une preuve aggravante.
41. Se méfier des rassemblements
À la recherche de réseau, des soldats curieux se regroupent souvent sur des hauteurs. Sache qu’un tel attroupement de signaux mobiles est une cible parfaite pour une frappe ennemie.
42. Comportements risqués
Ce qui attire l’attention dans une zone de combat :
- Un soldat isolé et curieux.
- Un groupe de soldats près d’un point stratégique (dépôt, char, véhicule avec antennes, etc.) ou dans un espace ouvert sans abris.
- Une lenteur à changer de position pendant des tirs.
- Des déplacements réguliers ou en ligne droite.
43. Toujours porter son gilet et son casque
L’un des principes clés de survie est de toujours porter un gilet pare-balles et un casque. La plupart des blessures touchent les membres, tandis que les organes vitaux sont protégés par l’équipement balistique. Connaissances et expérience renforcent l’intuition.
44. Creuser et fortifier
Quand tu as du temps, creuse, renforce et camoufle tes positions. Ne compte pas sur les ordres et ne lésine pas sur ta sécurité. Creuse des tranchées profondes avec des niches latérales renforcées par des rondins. La guerre, ce n’est pas que des charges héroïques, mais une routine éprouvante où chaque détail augmente tes chances de rentrer sain et sauf.
45. Protection contre les drones
Creuse une niche latérale dans le bas de la tranchée pour te protéger d’une frappe directe ou d’une attaque par drone. Renforce ta position avec un filet de camouflage à mailles serrées ou un abri improvisé. Sans ingéniosité, pas d’abri.
46. Toujours courir en terrain découvert
En terrain ouvert, déplace-toi toujours en courant. Une cible mobile est moins prioritaire qu’une cible immobile.
47. Se débrouiller soi-même
Ce qui manque souvent en guerre, ce sont des soldats capables de s’organiser par eux-mêmes. Ne compte pas sur les livraisons ou les fournitures. Sois autonome.
48. Piéger les approches
Sur les positions avancées, installe des mines sur les itinéraires susceptibles de voir passer des blindés et ajoute des obstacles. Ne t’attends pas à ce que quelqu’un d’autre le fasse pour toi. Les patrouilles ennemies en véhicules franchissent rapidement les espaces ouverts.
49. Dispositifs d’alerte artisanaux
Pour la sécurité de tes positions, installe des dispositifs d’alerte improvisés : fragments de bouteilles en plastique, fils avec des canettes, balises sonores bon marché, ou creuse des trous camouflés. Simule des champs de mines avec des panneaux factices. L’imagination et la vigilance sont tes meilleurs alliés.
50. Ne jamais dormir à son poste
S’endormir en poste, c’est mourir. Ceux qui veulent te tuer ne seront pas seulement les ennemis, mais aussi tes camarades.
51. Gérer les déchets
Rassemble tous les déchets dans des sacs ou une fosse dédiée. Les emballages de rations, canettes ou bouteilles en plastique trahissent les positions, surtout face à un drone ennemi.
52. Rester loin des cibles évidentes
Si ton poste est proche d’un char ou d’un point de repère sur le terrain, tes chances de survie diminuent fortement. Un excès de sécurité est souvent fatal.
53. Rester discret dans les forêts
En forêt, ne te déplace que si nécessaire et reste loin des bords. Une cible en mouvement est facile à repérer depuis un drone.
54. Masquage lumineux nocturne
De nuit, observe un strict masquage lumineux. Pour des déplacements discrets entre positions proches, tends une corde à 1,5 m de hauteur le long des sentiers. Fixe des morceaux de tissu ou de plastique clair pour guider tes pas. Assure-toi que tout le monde comprend les signaux de reconnaissance, pour éviter un tir fratricide.
55. Profiter des conditions naturelles
Utilise au maximum les conditions naturelles qui compliquent la visibilité ennemie : brouillard, pluie ou neige. Celui qui rampe peut passer partout.
56. Toujours écouter
La guerre moderne est dominée par l’artillerie et les drones. Prépare toujours des abris sûrs en avance.
57. Réagir sous le feu
Ne cours pas pour éviter les éclats d’obus ou les tirs de sniper. Allonge-toi, colle-toi au sol (les éclats se dispersent au-dessus du niveau du corps), et rampe vers un abri. Une tranchée pour tirer en position couchée réduit de dix fois les risques de blessures.
58. Identifier les tirs de repérage
Un obus fumigène (fumée blanche) près de tes positions signale un tir de repérage ennemi. Des tirs successifs ajusteront la distance avant de viser précisément. Cherche immédiatement un abri ou change de position.
59. Temps entre les tirs d’artillerie
La plupart des tirs d’artillerie commencent par un repérage, suivi d’une pause de 3 à 4 minutes pour ajuster les coordonnées. Profite de ce laps de temps pour changer de position rapidement.
60. Éviter les abris sous les arbres
Ne te cache pas sous les arbres pendant un bombardement. Les obus ou mines déclenchés par contact avec les branches provoquent des explosions aériennes, augmentant leur zone d’impact. Évite aussi de te cacher sous des véhicules, qui sont souvent ciblés en premier.

61. Réagir aux tirs de mortiers
Les obus de mortier ont une vitesse subsonique, ce qui permet d’entendre leur sifflement avant l’explosion. Si le son devient plus aigu, cela signifie que l’obus se rapproche. Dès les premiers bruits ou impacts, allonge-toi au sol, presse-toi contre la terre, protège ta tête et ton cou avec tes mains. Garde la bouche ouverte pour éviter les dommages auditifs causés par la détonation.
62. Reconnaître les tirs d'artillerie
Les obus d’artillerie ont une vitesse supersonique, donc leur vol ne peut être entendu avant l’impact. Si tu entends un sifflement (ressemblant à un bruissement), cela signifie que l’obus est passé loin de toi. Cherche immédiatement un abri.
63. Tirs de chars
Un tir de char s’entend en même temps que l’impact. Le rayon létal d’un obus est d’environ 7 mètres. Le temps moyen de rechargement d’un char est de quatre secondes. Utilise ce court laps de temps pour décider : courir vers un abri ou rester au sol.
64. Zones d’impact des munitions
- Rayon létal d’un obus de 122 mm : jusqu’à 30 m ; éclats jusqu’à 400 m.
- Obus de 152 mm : rayon létal jusqu’à 50 m ; éclats jusqu’à 600 m.
- Mortier de 82 mm : rayon létal jusqu’à 18 m ; éclats jusqu’à 100-150 m.
- Mortier de 120 mm : rayon létal jusqu’à 30 m ; éclats jusqu’à 200 m.
65. Vérification après une frappe
Si tu es sorti vivant d’un bombardement, vérifie immédiatement ton corps pour d’éventuelles blessures. Sous l’effet de l’adrénaline, tu pourrais ne pas ressentir la douleur. N’oublie pas de vérifier également l’état de tes camarades.
66. Secourir après les tirs
Les premiers secours aux blessés ne doivent être donnés qu’après la fin des tirs et dans un abri sécurisé, sinon tu risques d’être blessé à ton tour.
67. Se préparer en entrant dans une localité
En entrant dans une localité, même si aucune présence ennemie n’est signalée, établis une défense circulaire. Une fois positionné dans un bâtiment, inspecte-le soigneusement, identifie les abris potentiels et sécurise les lieux. Apprends qui sont tes voisins à gauche et à droite. Disperse les véhicules et camoufle-les.
68. Supporter les critiques des camarades
Si tes camarades te crient dessus, ce n’est pas grave. Ne réplique pas. C’est bien pire quand ils commencent à te tirer dessus.
69. Préférence pour les bâtiments avec sous-sols
Dans les localités, privilégie les maisons avec sous-sols, idéalement près d’un puits. L’eau est vitale, et les approvisionnements peuvent être difficiles. Cherche le confort dans l’inconfort.
70. Éviter les cibles évidentes
Les écoles et les bâtiments administratifs sont des cibles fréquentes des frappes de précision ennemies. Privilégie les immeubles d’habitation avec sous-sols. Brise les vitres et renforce les ouvertures avec des sacs de sable.
71. Déploiement près d’un véhicule
Si un véhicule s’arrête, tout le monde descend immédiatement et se disperse. Rester regroupé près du véhicule augmente son attractivité comme cible.
72. Éviter les concentrations de véhicules
Les convois militaires ou les regroupements de véhicules dans des bases ou postes de commandement sont des cibles idéales pour l’artillerie et les drones ennemis. Dispersion et camouflage dans les zones boisées ou le long des bâtiments sont essentiels. Change régulièrement leur emplacement.
73. Surveillance mutuelle
La vigilance est la clé de la survie. Ne te déplace jamais seul en terrain inconnu. Organise des interactions et des signaux de reconnaissance avec les unités voisines pour éviter les tirs fratricides.
74. Méfiance envers les habitants
Sois prudent avec les locaux. Ne divulgue aucune information sur ton unité. Aux questions provocatrices comme « Pourquoi êtes-vous ici ? », réponds simplement : « Nous accomplissons notre mission. » N’engage pas de débats. Certains pourraient être des informateurs ou des éclaireurs ennemis.
75. Port de la balaclava
Porte une balaclava pour protéger ton identité et éviter de devenir une « vedette » sur TikTok.
76. Protocole au poste de contrôle
Sur un poste de contrôle :
- Le premier soldat contrôle les documents (côté passager avant), genou contre la porte. Mission action.
- Le second surveille les actions des passagers dans le véhicule. Appui.
- Le troisième observe les alentours. Une deuxième voiture doit être stationnée à au moins 50 m. Couverture.
77. Prudence avec les objets abandonnés
Ne touche pas les objets trouvés sur les positions ennemies ou dans les localités libérées (sacs, équipements, appareils électroniques, etc.). Ils peuvent être piégés. La curiosité et l’insouciance mènent à des tragédies.
78. Bannir l’alcool
L’alcool est responsable de 90 % des pertes non liées aux combats, des problèmes et des conflits. Trouve d’autres moyens pour gérer le stress si tu veux rentrer vivant.
79. Lois de la guerre
La guerre a ses propres lois :
- Si tu ne sais pas laver et sécher tes vêtements, tu mourras.
- Si tu ne comprends pas où marcher ou ne pas marcher, tu mourras.
- Si tu ignores une alerte aérienne, tu mourras.
- Si tu actives WhatsApp pour envoyer des messages, tu mourras.
80. Signalisation des explosifs
En cas de découverte d’une mine ou d’un explosif improvisé, ne tente pas de le désamorcer. Signale-le avec un repère visuel (bâton, ruban, papier). Laisse cela aux spécialistes.
81. Mines sur les corps
Les ennemis piègent parfois les corps des soldats avec des explosifs. Pour les évacuer, utilise une corde ou un câble pour les déplacer avant toute intervention.
82. Attention aux pièges invisibles
Le fait de ne pas voir de piège ne signifie pas qu’il n’y en a pas. Maintiens une distance de sécurité avec celui qui te précède et évite de te regrouper.
83. Détection des pièges
Pour détecter des pièges dans des bâtiments ou sur des chemins, utilise une ligne de pêche avec un poids que tu lances manuellement sur des zones suspectes avant de la tirer vers toi depuis un abri.
84. Penser comme l’ennemi
Réfléchis comme l’ennemi : comment pourrait-il contrer tes actions ? Sois créatif et imprévisible. La surprise et l’ingéniosité font la différence.
85. Utilisation discrète des appareils de vision nocturne
Quand tu utilises un dispositif de vision nocturne, colle l’objectif à tes yeux pour éviter les reflets lumineux qui pourraient te trahir. Fais des pauses pour ne pas fatiguer tes yeux.
86. Tir inefficace sur les drones
Tirer avec des armes légères sur un drone est inefficace. Privilégie les dispositifs électroniques anti-drones, les fusils spécialisés ou, à défaut, des fusils de chasse avec de la chevrotine.
87. Utilisation des câbles pour les pièges
Pour les pièges, prépare à l’avance des câbles provenant de missiles antichars (préalablement brûlés pour les nettoyer). Ils sont fins, solides et difficiles à détecter. Place les câbles à des angles, plutôt qu’en parallèle au sol, pour qu’ils soient moins visibles.
88. Installer les mines et pièges avec précaution
Lors de l’installation de mines ou de pièges, commence toujours par les positions les plus éloignées. Avance face à l’ennemi pour éviter de déclencher toi-même les pièges.
89. Attention aux sols en forêt
En forêt, surveille bien où tu marches. Sur un sol mou, suis exactement les traces de celui qui te précède. En plus des mines et pièges, des fosses avec des piquets ou des pièges artisanaux peuvent être installés par l’ennemi ou les locaux.
90. Traverser les cours d’eau avec prudence
Ne traverse jamais une rivière ou un ruisseau par un gué connu. Ces passages sont souvent piégés ou sous surveillance ennemie.
91. Organisation nocturne
De nuit, répartis-toi en groupes :
- 30 % dorment.
- 30 % restent éveillés.
- 30 % surveillent les alentours.
92. Toilettes en zone de combat
Pour les besoins mineurs, fais-les accroupi ou couché sur le côté pour éviter de devenir une cible visible. Pour les besoins majeurs, travaille en équipe de trois : un utilise les toilettes pendant que deux autres montent la garde dans des directions opposées.
93. Contourner les routes détruites
Contourner une route endommagée par les bas-côtés peut être dangereux. Ces zones sont souvent piégées, et plusieurs mines supplémentaires peuvent être disposées autour des véhicules déjà détruits. Cultive une « peur intelligente » des mines : mieux vaut être paranoïaque que mort.
94. Toujours emporter suffisamment de munitions
Ne te demande pas si tu dois prendre deux ou quatre chargeurs. Prends-en huit.
95. Utiliser un frein de bouche fermé
Un frein de bouche fermé (« boîte ») réduit la visibilité de tes tirs et complique ta localisation, surtout de nuit.
96. Toujours garder son arme attachée
Ton arme doit toujours être attachée à ton corps par une sangle. Si tu la perds, par exemple lors d’une embuscade ou d’un bombardement, tu passes rapidement d’un blessé léger à un mort.
97. Garde ton doigt hors de la gâchette
Ton doigt ne doit être sur la gâchette que lorsque tu tires. En dehors de cela, garde-le le long de la carcasse de l’arme, même si le cran de sûreté est enclenché. Les armes ne pardonnent pas les erreurs.
98. Charger la chambre correctement
Lorsque tu mets une balle dans la chambre, lâche le levier brusquement, sans l’accompagner. Sinon, tu risques de provoquer un mauvais chargement.
99. Cran de sûreté silencieux
Le cran de sûreté fait un bruit métallique. Tire-le légèrement et passe-le doucement en position de tir, en privilégiant presque toujours le tir semi-automatique.
100. Ne pas rester trop longtemps au même endroit
Tirer depuis la même position pendant une longue durée est une très mauvaise idée. Si tu restes sur place, tu seras détecté, pris pour cible et encerclé. Déplace-toi, tire, communique.
101. La mobilité avant tout
La vitesse est plus importante que la précision. Celui qui court lentement meurt rapidement.
102. Se déplacer en terrain découvert
En terrain découvert, sois toujours en mouvement. Planifie tes déplacements à l’avance pour éviter des réactions désordonnées.
103. Surveiller les flancs
Lors d’un combat, accorde une attention particulière aux flancs. L’ennemi ne reste jamais immobile : une unité peut te clouer au sol par des tirs, tandis qu’une autre tente de te contourner. La rapidité et l’audace déterminent souvent le vainqueur.
104. Réagir sous le feu
En combat, tes actions doivent être cycliques : si tu ne tires pas, recharge ; si tu ne recharges pas, déplace-toi ; si tu ne bouges pas, tu es probablement mort.
105. Si tu vois l’ennemi en premier
Si tu détectes l’ennemi avant lui, avance lentement et anticipe ses mouvements. Ne panique pas. Agis avec professionnalisme et devance-le.
106. La première manœuvre est décisive
Celui qui exécute la première manœuvre et établit une supériorité de feu a souvent l’avantage. Ne t’enferme pas dans les procédures standards, sinon tu risques de mourir à cause d’une erreur de protocole.
107. Tir précis avant tout
Tirer à l’aveugle en rafales vers l’ennemi gaspille des munitions et dévoile ta position. Utilise des tirs simples et précis. Les rafales courtes ne sont utiles que pour atteindre des groupes ou pour supprimer l’ennemi.
108. Anticiper les droitiers
Environ 90 % de la population est droitière. Lorsque tu vises les tirs ennemis, ajuste ta visée légèrement à droite pour atteindre leur silhouette.
109. Viser les points faibles
Lors d’un affrontement, cible les genoux et la zone de l’aine, souvent moins protégés, surtout si l’ennemi est allongé.
110. Ne bloque pas les angles de tir
Ne te place pas devant le canon de ton camarade. Respectez les secteurs de tir de chacun et coordonnez-vous en binômes.
111. Utilisation des lance-grenades
Les lance-grenades antichars ne sont pas conçus pour viser des individus. Évite également de te placer derrière quelqu’un qui en tire une : c’est dangereux.
112. Approcher un bâtiment avec précaution
Ne t’approche d’un bâtiment qu’après avoir neutralisé l’ennemi avec des tirs de chars ou de véhicules blindés. Utilise des fumigènes pour masquer tes mouvements.
113. Éviter les entrées principales
Les entrées principales des bâtiments sont souvent piégées. Privilégie des ouvertures inattendues, comme des trous dans les murs créés par l’artillerie.
114. Mouvement prudent dans un bâtiment
Déplace-toi le long des murs à l’intérieur d’un bâtiment. Évite de toucher des meubles ou des objets qui pourraient être piégés.
115. Précautions dans les escaliers
Dans les escaliers, longe les murs plutôt que les rampes. Tu seras moins visible et mieux protégé contre les tirs venant des étages supérieurs. Ne te regroupe pas.
116. Maintenir un contact constant
Dans un bâtiment, garde toujours un contact visuel ou physique avec tes camarades (par des tapes ou des poussées). Utilise des signaux visuels, car tout se perçoit facilement dans ces espaces confinés.
117. Couverture dans les bâtiments
Si tu es le premier de ton groupe à avancer dans un bâtiment, tire en position agenouillée. Les camarades derrière toi doivent couvrir d’autres secteurs de tir.
118. Tir depuis un angle
Ne tire pas debout depuis un angle. Abaisse ton profil et tire en position agenouillée ou couchée. Utilise les ouvertures et les obstacles intelligemment. En binôme, un tireur couvre pendant que l’autre change son chargeur, puis vous alternez.
119. Entrer dans...
Voir les points 119 à 145 dans la version ebook GRATUIT complet
Chapitre 3 :
Situations critiques

146. Menaces contre les proches
L'ennemi cherche à identifier les proches des participants à l’opération spéciale pour leur appliquer des pressions psychologiques et informationnelles. Préviens ta famille des risques : appels menaçants, chantages ou farces de l’ennemi. Mettez en place un mot de passe ou une phrase codée pour vérifier l’authenticité des appels.
147. Anticiper les difficultés
Pour éviter les problèmes, applique la sagesse de Confucius : « Celui qui ne réfléchit pas aux difficultés lointaines sera pris au piège par les proches. »
148. Rester attentif dans un environnement hostile
Souviens-toi que tu es dans un environnement hostile. Prête attention aux détails. Une fois arrivé, repère ta position, identifie les ennemis, tes voisins à gauche et à droite, les habitants locaux, ainsi que les itinéraires relativement sûrs.
149. Pas de déplacements isolés
Ne te déplace jamais seul ou sans guide sur un terrain inconnu. Tous les mouvements doivent être coordonnés par des ordres. Suis des itinéraires connus et assure-toi d’avoir des moyens de communication. Sois prêt à réagir rapidement en cas d’attaque.
150. Éviter les distractions
En poste de surveillance ou en garde, les distractions comme les séries télévisées sur smartphone, les écouteurs et les poêles improvisées avec des tuyaux de conserve attirent l’attention de l’ennemi. Les drones peuvent facilement localiser ces « bases de loisirs » pour y déclencher des frappes.
151. Renforcer sa vigilance
Développe un instinct de conservation élevé, en particulier le matin. Utilise ton ingéniosité pour prévenir les incidents.
152. Surveiller ses camarades
Garde un œil sur tes camarades à gauche et à droite, au cas où l’un d’entre eux aurait disparu ou ne serait pas revenu.
153. Méfiance envers les locaux
Les habitants curieux qui offrent nourriture et alcool, ou les femmes aux intentions douteuses, peuvent être des pièges qui mènent directement à des interrogatoires ennemis ou à des situations compromettantes.
154. Se retrouver isolé après un combat
Si tu es séparé de ton groupe lors d’un affrontement ou d’un bombardement, ne panique pas et évite à tout prix d’être capturé.
155. Première étape : évaluation et soins
Trouve un endroit sûr pour te cacher et évaluer la situation. Si tu peux communiquer avec ton commandant, demande des instructions. En cas de blessure, applique des soins d’urgence.
156. Deuxième étape : orientation et camouflage
Oriente-toi sur le terrain et repère la direction de tes alliés. Retire tout signe distinctif (bracelets, bandes) et camoufle tout équipement limitant tes mouvements.
157. Troisième étape : déplacements discrets
Déplace-toi furtivement en utilisant le relief et les techniques de camouflage. Reste vigilant face aux drones ennemis. Évite les zones habitées, les routes et les espaces découverts. Ne contacte pas les habitants locaux, ils pourraient te trahir.
158. Quatrième étape : déplacements nocturnes
Déplace-toi sur de courtes distances, surtout la nuit, en évitant toute trace révélatrice (comme des feux de camp). Rejoins les lignes alliées de jour si possible, et idéalement en groupe de deux personnes maximum pour maximiser ta discrétion.
159. Réagir à une...
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Chapitre 4 :
Conseils pour les opérateurs de drones

165. Protéger ton drone
Prends soin de ton drone : c’est les yeux et l’espoir de ton unité. Il peut détecter l’ennemi, guider les tirs d’artillerie, larguer des « cadeaux » ou localiser les blessés.
166. Informer le commandant
Explique clairement à ton commandant les capacités de ton drone (portée, autonomie, conditions d’utilisation). Sinon, tu risques de recevoir des missions impossibles à accomplir.
167. Matériel recommandé
Pour une navigation efficace, utilise deux smartphones (pas tes appareils personnels). Un sert au vol, l’autre à déterminer les coordonnées. Une tablette sans carte SIM est également idéale. Prévois au moins cinq batteries, recharge-les dès que possible et protège-les du froid.
168. Ne pas connecter le drone à Internet
Le smartphone utilisé pour piloter le drone ne doit jamais être connecté à Internet : les programmes enregistrent tous les itinéraires et les envoient à des serveurs distants.
169. Préparation au vol
Avant de voler, clarifie la mission, planifie un itinéraire et identifie des repères visuels (routes, clairières, lacs, toits colorés, cheminées, etc.) pour éviter de te perdre. Vérifie que les lumières du drone sont bien masquées.
170. Varier les points de décollage et d’atterrissage
Avec un assistant, utilise différents emplacements pour le décollage et l’atterrissage. Lorsque le drone s’allume, il émet sa position dans un rayon allant jusqu’à 30 km. Si tu lances et récupères toujours au même endroit, attends-toi à une frappe ennemie.
171. Masquer ta position avec un GPS fictif
Utilise une application de faux GPS (Fake GPS) pour dissimuler ta position des radars Aeroscope. N’active pas le décollage ou l’atterrissage automatiques : cela réinitialise le firmware du drone.
172. Décoller et atterrir à la main
Effectue les décollages et les atterrissages directement à la main. Cela protège les moteurs et la caméra de la poussière et des herbes. Avant le lancement, vérifie qu’il n’y a pas d’obstacles au-dessus (branches, corniches). Beaucoup de drones ont été perdus à cause de l’inattention.
173. Approcher les cibles avec ruse
Approche ta cible en courbe, de préférence du côté du soleil, pour induire l’ennemi en erreur quant à ta position réelle.
174. Surveiller particulièrement...
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Chapitre 5 :
Spécificités des premiers secours

179. Nature des blessures en guerre moderne
Dans les guerres modernes, où artillerie et drones prédominent, 80 % des blessures sont causées par des éclats. Souvent, tu ne verras pas l’ennemi, mais tu ressentiras ses actions.
180. Principe du « feu tricolore » pour les secours
Applique les premiers secours selon le principe des zones « rouge », « jaune » et « verte », avec des priorités spécifiques dans chaque zone.
181. Zone rouge : sous le feu ennemi
C’est la zone de contact direct avec l’ennemi. Que faire ?
- Signale la blessure.
- Stoppe l’hémorragie avec un garrot ou un tourniquet.
- Déplace-toi vers un abri et continue ta mission si possible.
182. Zone jaune : abri proche
C’est une zone isolée du tir direct de l’ennemi (abri proche ou pli de terrain). Que faire ?
- Laisse les spécialistes fournir les soins sans interférer.
183. Zone verte : zone sécurisée
C’est une zone hors de portée des tirs ennemis, où l’évacuation a lieu. Que faire ?
- Soutiens le blessé et communique avec lui en route vers l’hôpital.
- Rappelle au personnel médical la présence éventuelle d’un garrot.
- Fais en sorte que le formulaire médical nécessaire (formulaire n°100) soit rempli.
184. Utilisation du garrot
Un garrot est une méthode d’urgence pour arrêter les saignements. Ne le laisse pas en place plus d’une heure, que ce soit en hiver ou en été. En cas de doute, teste-le sur toi-même pendant 30 minutes pour comprendre les sensations. Oublier de retirer le garrot à temps entraîne une perte de membre.
185. Garrot ou tourniquet ?
Utilise ce que tu maîtrises le mieux en situation de stress et dans des positions inconfortables.
186. Auto-secours avant tout
En cas de blessure, ne compte pas sur une aide extérieure immédiate. Oriente-toi dans la situation et applique les premiers soins toi-même. En te soignant, tu augmentes tes chances de survie.
187. Priorité à ta sécurité
Quand tu te rends auprès d’un blessé pour fournir une aide, assure d’abord ta propre sécurité. Deux blessés valent toujours moins qu’un seul.
188. Identifier sa présence auprès du blessé
En approchant un blessé, annonce ton nom et ton indicatif. Cela évitera qu’il ne te prenne pour l’ennemi et n’utilise une grenade contre toi.
189. Évacuation à distance
Si tu ne peux pas atteindre le blessé, utilise une sangle d’évacuation en fonction du terrain et de la situation.
190. Aider avec prudence
Lors des premiers secours, il est essentiel que la position soit sûre et confortable pour toi. Rappelle-toi : le blessé l’est déjà, mais toi non.
191. Vérifier les poches avant de poser un garrot
Avant de poser un garrot, vérifie les poches du blessé. Ta mission est de comprimer une artère, pas un briquet, un téléphone ou un paquet de cigarettes.
192. Travailler sur la blessure, pas sur la personne
Quand tu fournis une aide, concentre-toi uniquement sur la blessure, pas sur la personne. Mets de côté tes émotions et agis comme une machine médicale ultra-performante.
193. Positionnement du garrot
Place le garrot aussi haut et serré que possible. Dès que possible, remplace-le par un hémostatique local et un bandage compressif.
194. Noter l'heure d'application du garrot
Si le garrot ne peut pas être retiré (saignement important ou amputation), écris l’heure de sa pose sur le front du blessé. Relâche légèrement le garrot toutes les heures pendant 3 à 5 minutes.
195. Priorité à l’hémorragie avant la douleur
Ne te précipite pas pour administrer des analgésiques narcotiques. Stoppe d’abord le saignement. Le choc douloureux n’est pas mortel, contrairement à une hémorragie.
196. Contre-indications pour les analgésiques
N’administre jamais de « Promedol » (médicament analgésique) en cas de blessure à la tête. De plus, ne fais jamais d’injection dans le membre blessé.
197. Transporter le blessé en toute sécurité
Pour évacuer un blessé, attache la sangle de son arme autour de son cou pour éviter qu’elle ne soit perdue. Reste vigilant pendant le transport.
198. Réchauffer le blessé
Après les soins, réchauffe le blessé avec une couverture thermique, une veste ou une cape. Une baisse d’un degré de la température corporelle augmente de 50 % le risque de décès.
199. Hydrater si possible
S’il n’y a pas de blessure à l’abdomen, donne au blessé des liquides pour compenser partiellement la perte de sang.
200. Gestion des intestins exposés
Ne tente jamais de replacer des intestins exposés. Couvre-les avec un film plastique, entoure-les de rouleaux de bandages et applique un pansement.
201. Immobiliser les membres blessés
En cas de blessure profonde au bras ou à la jambe, immobilise le membre. Attache une jambe blessée à la jambe saine ou suspends un bras blessé à l’intérieur d’un vêtement ou sur une bande Velcro.
202. Soutien...
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Chapitre 6 :
Psychologie de la guerre

210. La réalité du front
Les attentes que tu avais avant de partir seront déçues. Ici, ce n’est pas un film. Adapte-toi et apprends à vivre les détails. Tout ce qui ne te tue pas finit par devenir une habitude. La guerre n’est pas seulement la mort, c’est aussi une certaine forme de vie.
211. Dévoilement de soi
Les dures réalités de la guerre et la proximité de la mort enlèvent les masques. Le meilleur et le pire de chacun ressortent. Découvre qui tu es vraiment.
212. Périodes dangereuses
Les périodes les plus risquées sont :
- Le début : lorsque tu es perdu (« Où suis-je ? », « Qui sont ces gens ? »).
- La fin : lorsque tu deviens trop sûr de toi (« J’ai tout compris », « Rien ne peut m’atteindre »).
213. Apprivoiser la peur
La peur est normale. Elle est comme le feu : elle peut te réchauffer ou te consumer. Tant que tu peux ressentir de la peur, tu es vivant. La peur n’est pas seulement « fuir » ou « se figer », elle peut aussi être « combattre ». Seuls les morts n’ont pas peur.
214. La mort comme alliée
La mort est ton compagnon le plus proche à la guerre, plus proche que tes camarades ou ton arme. Elle n’est ni pour toi ni pour ton ennemi. Elle favorise ceux qui agissent avec courage, car ceux qui hésitent périssent.
215. Cultiver une pensée positive
Transforme les difficultés en défis, et non en problèmes. Observe chaque situation sous plusieurs angles. Garde le contrôle de tes émotions négatives, car elles épuisent ton énergie et contaminent les autres. Apporte de l’humour dans la routine.
216. L’optimisme comme clé
Le monde appartient aux optimistes. Les pessimistes ne sont que des spectateurs.
217. Lutter contre les rumeurs
Les rumeurs sont un ennemi insidieux et contagieux. Éradique-les immédiatement.
218. Accepter la critique
Sois résilient et accepte les critiques de manière constructive.
219. Ne cherche pas d’excuses
Ne justifie pas tes échecs par des excuses comme : « Je n’ai pas été prévenu », « La situation ne le permet pas », « Mes bottes ne sont pas sèches ». Ces excuses masquent souvent une peur naturelle ou un transfert de responsabilité sur autrui.
220. Préparation mentale pour une mission
- Rappelle-toi tes réussites passées.
- Focalise-toi sur ta confiance intérieure (« Je suis un pro », « Je suis un prédateur »).
- Prie ou récite une prière (il n’y a pas d’athées dans les tranchées).
- Effectue un rituel d’équipe avant la mission (cri de guerre, serment, cercle de fraternité).
- Écoute mentalement une musique stimulante.
Techniques pratiques :
- « Accélération » : Frotte rapidement tes mains l’une contre l’autre jusqu’à sentir de la chaleur dans tes paumes et ton dos. Temps : 30 secondes.
- « Respiration volontaire » : Ferme les yeux, concentre tes peurs en un seul point, expire violemment tout en poussant avec tes mains comme pour éjecter le doute, la peur et l’incertitude.
221. Rejeter le rôle de victime
Accepte que l’ennemi ne te veut pas du bien. Refuse le comportement d’une victime. Remplis-toi de détermination pour vaincre et tuer si nécessaire.
222. Mentalité en mission
- Active ton intuition (« Je suis un chasseur »).
- Concentre-toi, contrôle tes émotions et pense rationnellement.
- Agis rapidement et anticipe les mouvements de l’ennemi.
- Rappelle-toi : l’honnêteté au combat est pour les naïfs.
- Bouge, tire, communique.
- Ne perds jamais ta vigilance.
223. Être calme et déterminé
Sois calme et solide comme un biscuit périmé.
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- Chiffrement fort
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- Connexion avec 7 appareils simultanés
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- Accès à des plateformes de streaming
- Etc.
224. Gérer les bombardements
- Trouve un abri.
- Respire lentement et profondément.
- Détends-toi (« deviens une boule de coton »).
- Distrais-toi en t’imaginant ailleurs.
- Observe la situation et prépare-toi à riposter.
225. Après une mission
- Débarrasse-toi des émotions négatives (prends une douche, va au sauna).
- Contrôle tes émotions, ne te renferme pas.
- Observe tes collègues pour détecter des signes de stress.
- Discute des détails de la mission pour en tirer des leçons.
- Allège la tension par une activité utile (entretien des armes et équipements).
Techniques pratiques :
- « Antistress » : Tends tous les muscles de ton corps pendant 5 à 10 secondes, puis relâche brusquement la tension.
- « Lieu sûr » : Ferme les yeux, imagine un endroit confortable et sécurisé. Ressens les détails (sons, images, odeurs) et respire lentement pour te détendre.
226. Séparer les...
Voir les points 226 à 231 dans la version ebook GRATUIT complet
*** Fin du manuel de combat Russe basé sur les
derniers RETEX de guerre à haute intensité ***
L’intérêt de ce manuel de combat militaire pour un survivaliste pragmatique

Pour un survivaliste, ce type de manuel militaire, issu de l’expérience directe des champs de bataille, représente une mine d’or de RETEX (Retour d’Expérience). Ces leçons, payées au prix fort, sont une occasion unique d’apprendre sans avoir à commettre soi-même des erreurs potentiellement fatales.
1. L’importance des RETEX dans une approche pragmatique
Le concept même de RETEX est fondamental pour quiconque veut optimiser sa préparation. Dans une situation critique, reproduire les erreurs déjà identifiées par d'autres est un gaspillage insensé d'énergie, de ressources et parfois de vie. Apprendre des soldats, qui ont testé des solutions sous des conditions extrêmes (guerre, survie, manque de ressources), offre des enseignements concrets et éprouvés, tels que :
- Techniques pour gérer le stress : Des exercices spécifiques, comme la respiration contrôlée ou la visualisation, peuvent être appliqués dans toute situation tendue (agression, catastrophe, etc.).
- Gestion des blessures : Connaître des techniques médicales d’urgence, comme l’application correcte d’un garrot ou la stabilisation d’un blessé, peut faire la différence entre la vie et la mort.
- Adaptabilité : Les principes de débrouillardise, de camouflage et de mouvements tactiques sont des outils cruciaux pour tout survivaliste.
2. Des enseignements issus du prix du sang
Le manuel met en avant des erreurs souvent commises, corrigées après des pertes humaines importantes. Voici quelques exemples particulièrement utiles pour un survivaliste pragmatique :
- Porter son arme en permanence : Une leçon issue de nombreuses pertes en zone de guerre. Même dans une situation calme, une menace imprévue peut survenir, et ne pas avoir son outil de défense à portée est une erreur irréversible.
- Ne jamais regrouper ses actions : Que ce soit pour se reposer ou effectuer une tâche (comme manger), éviter de se rassembler en un seul endroit est essentiel pour réduire les risques d’être repéré ou pris pour cible.
- Camoufler sa position : L’usage de drones pour repérer des positions humaines est une leçon tirée des guerres modernes. Pour un survivaliste, cela implique de toujours penser à réduire son empreinte visible et thermique.
Ces erreurs, évitables, deviennent une source d’apprentissage précieuse. Elles rappellent qu’une simple imprudence peut coûter très cher, même dans une situation de crise civile ou de survie.
3. Adapter les leçons militaires au survivalisme
Certaines tactiques militaires peuvent être traduites directement pour des applications survivalistes :
- Mobilité et discrétion :
- Toujours varier ses itinéraires et ne jamais emprunter deux fois le même chemin.
- Rester en mouvement sur un terrain découvert, mais toujours planifier ses déplacements.
- En cas de traque ou d’évacuation, utiliser les replis de terrain pour masquer ses déplacements.
- Soins médicaux :
- Maîtriser les gestes qui sauvent : poser un garrot correctement, stopper une hémorragie, immobiliser un membre fracturé.
- Avoir toujours une trousse médicale adaptée et savoir l’utiliser. L’équipement seul ne sauve personne sans la compétence.
- Gestion du matériel :
- Entretenir son équipement, qu’il s’agisse d’une arme, d’un outil ou d’un abri. Les défaillances matérielles en situation de survie peuvent être fatales.
- Disposer les éléments critiques de manière accessible et logique : des conseils applicables à tout sac d’évacuation ou trousse EDC (Everyday Carry).
- L’état d’esprit :
- Le manuel insiste sur le rôle de la psychologie, une leçon cruciale pour un survivaliste : garder un moral élevé, ne pas céder à la panique et transformer ses peurs en actions constructives.
- Apprendre à gérer son stress grâce à des techniques simples (exercices physiques, routines de relaxation).
4. L’humilité face à l’expérience des autres
Un survivaliste pragmatique doit reconnaître qu’il n’a pas besoin d’expérimenter lui-même toutes les erreurs pour en tirer des leçons. Ces RETEX, compilés par des militaires qui ont vécu des situations extrêmes, sont des trésors de connaissances.
Les erreurs telles que :
- Ne pas protéger ses pieds (conduisant à des infections graves).
- Sous-estimer la météo (et mourir d’hypothermie).
- Oublier de maintenir son matériel en état de fonctionnement.
... ne devraient jamais être reproduites, car ces leçons ont déjà été apprises au prix du sang. Lire, comprendre et adapter ces RETEX, c’est économiser non seulement des ressources, mais aussi des vies.
5. La valeur pour des scénarios de survie civile
Les principes exposés dans le manuel militaire s’appliquent largement au survivalisme :
- Conflits civils : Si une situation dégénère en conflit armé (par exemple, émeutes ou troubles sociaux), comprendre les bases du mouvement tactique, de la couverture et de l’évacuation peut être vital.
- Catastrophes naturelles : Dans un environnement hostile, comme lors d’une inondation ou d’un tremblement de terre, gérer le stress et coordonner ses actions avec un groupe est une clé de survie.
- Survie en nature : Certaines leçons comme le camouflage, l’adaptation au terrain ou la gestion des blessures peuvent être transposées à des scénarios de survie en pleine nature.
Conclusion : Profiter des RETEX pour se préparer intelligemment
Un survivaliste pragmatique sait qu’apprendre des expériences d’autres personnes est essentiel. Les conseils de ce manuel, issus de véritables situations de combat, offrent une opportunité rare : intégrer des connaissances validées par l’épreuve du terrain, sans avoir à payer le prix fort soi-même. Les RETEX militaires ne sont pas réservés aux soldats : ils sont une ressource précieuse pour quiconque veut être prêt à affronter l’imprévisible.
FAQ manuel militaire russe : retex de combat à la guerre de haute intensité

Le manuel est conçu comme un guide pratique et psychologique pour les soldats russes engagés dans des conflits modernes. Il a été compilé à partir des expériences des vétérans de guerre (notamment d'Afghanistan, de Tchétchénie et plus récemment en Ukraine). Bien qu'il ne soit pas officiellement publié par le Ministère russe de la Défense, il est diffusé par des organisations affiliées aux forces armées, comme l'Union des vétérans d'Afghanistan.
La psychologie est centrale dans le manuel. Voici quelques points clés :
- La peur est normale : Elle est décrite comme un instinct de survie, mais les soldats doivent apprendre à la transformer en action (« combattre » plutôt que « fuir » ou « se figer »).
- Le moral collectif : Chaque soldat est encouragé à soutenir ses camarades et à partager des moments d’humour ou de positivité pour maintenir le moral de l’unité.
- Gestion du stress : Techniques pour relâcher la tension après les missions (exercices physiques, visualisation de lieux sûrs).
- Adaptation au danger : Le manuel met en garde contre une perte de vigilance due à une trop grande habitude au danger.
Le manuel propose une approche systématique et efficace pour les soins d’urgence :
- Utilisation correcte du garrot avec la règle des 1 heure (écrire l’heure de pose sur le front du blessé).
- Hydrater un blessé, sauf en cas de blessure abdominale.
- Toujours réchauffer un blessé, car chaque degré de baisse de température corporelle augmente le risque de décès de 50 %.
- Techniques pour évacuer un blessé en toute sécurité, même en territoire dangereux.
Le manuel tente de renforcer la motivation des soldats en évoquant des notions d'héritage historique et de patriotisme :
- Les missions sont présentées comme une continuation des luttes héroïques du passé (notamment la Seconde Guerre mondiale).
- L’ennemi est souvent décrit de manière déshumanisée, pour réduire les doutes ou hésitations en combat.
- Le rôle de la religion et de la spiritualité est évoqué : « Dans les tranchées, il n’y a pas d’athées. »
Ce manuel est particulièrement pertinent dans le contexte des opérations militaires russes modernes, notamment en Ukraine. Il met en lumière l’évolution des tactiques et des besoins des soldats dans un environnement où drones, artillerie et guerre électronique jouent un rôle crucial. Plus qu’un simple guide technique, il sert également de document psychologique et idéologique pour maintenir le moral des troupes.
Pour aller plus loin :
Survie urbaine tir de combat : esquive de la dernière chance (Gabe Suarez)
Règles de combat (Techniques et stratégies pour la tactique militaire)
Préceptes de combat (Stratégies et applications dans le monde réel)