Bâtir un plan d'action survivaliste vous permettra d'améliorer concrètement dans votre niveau de préparation et de résilience. Ce travail qui semble théorique vous évitera les pièges de l'inaction, de report indéfini au lendemain qui demeurent un des principaux freins aux survivalistes, et pas que les débutants.
La première étape d'une préparation sérieuse est de faire un état des lieux des risques auxquels vous êtes exposés. Ce point est fait par rapport à VOTRE propre cas. La seconde étape est d'identifier, parmi la multitude de points que vous avez en tête, ceux qui sont prioritaires. Et la troisième étape qui découlera sera la mise en œuvre de votre plan.

Bâtir votre plan d'action survivaliste en 5 étapes
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Notre plan survivaliste exclusif en 3 étapes simples (sans "usines à gaz" ni "voie de garage").
- 100% Pragmatique
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Pourquoi s'embêter à mettre en place un plan d'action survivaliste ?
Lorsqu'on débute dans le survivalisme, au départ, on ne met pas de mot sur notre état d'esprit. On a le sentiment que quelque chose ne va pas dans le système, et on souhaite "être prêt". Beaucoup de personnes en arrivent alors tout doucement à l'univers survivaliste.
Le 1er piège (souvent pour les jeunes adultes) attend là : Croire, qu'une lampe tactique, un couteau à 150€, quelques réserves, un briquet, 1 filtre à eau de trekking et un sac tactique feront de vous quelqu'un de prêt à affronter toutes les situations. Et puis le temps passe et les gens réalisent que ces accessoires ne les emmèneront pas loin.
Ceux qui persistent fouillent alors le web, et finissent par découvrir des modèles de gens qui ont des bases autonomes durables (BAD), qui sont experts en construction bois, en permacultures, radioamateurs, et bien plus.
Avec tous ces savoirs, il y a de quoi remplir plusieurs vies. Alors que le quotidien est toujours là avec ses impératifs : temps passé au travail, avec la famille, budget limité et tout le reste. Il est facile de reporter au lendemain, quand on aura "plus de temps et plus d'argent".
FAUX. Demain, vous aurez toujours autre chose à gérer. Il faut être conscient qu'être un survivaliste abouti est le travail d'une vie entière, peut-être même que cela demande de naitre dans cet état d'esprit. Et encore : seul, on ne va pas loin...
Et pendant que vous reportez vos plans encore et toujours, vous ne faites ABSOLUMENT rien. Ne sous-estimez pas la force de l'action : Devenir acteur, mettre en place des stratégies, des préparatifs par petites touches payent rapidement. Et vous serez bien plus survivaliste que 99% des gens, et peut-être même plus que certains gourous présents sur la toile.
N'oubliez pas que ce que vous montrent les réseaux sont uniquement ce que leurs auteurs souhaitent vous montrer.
Avoir une feuille de route vous permettra donc de vous mettre en marche en étant guidé. Oui, c'est pénible à faire, surtout en étant débutant. Mais vous gagnerez des années, voire des décennies dans votre niveau de préparation si vous faites cela. Quelques heures de réflexions ne sont ainsi pas si chers payées.
Bâtir votre propre plan d'action survivaliste

Bâtir un état des lieux des risques consiste à identifier les risques, mais aussi à les hiérarchiser, c'est-à-dire les placer sur une échelle d'importance. Et comme une liste en soi n'a aucune utilité, li conviendra ensuite d'imaginer des solutions pragmatiques pour les réduire. I
Je vous préviens, ce travail est long, Dès la 1ère étape, vous arriverez certainement avec une liste démotivante, mais si vous suivez la méthodologie ci-dessous, vous verrez que vous obtiendrez des résultats bien plus facilement qu'il n'y parait.
Suivre un plan est toujours bien plus productif que de se laisser porter par la vie et les hasards.
Si vous souhaitez réellement bâtir votre plan d'actions de mise en résilience, vous n'avez que 2 choix :
- Le faire vous-même.
- Le faire faire par un expert qui vous auditera.
Récupérer une analyse toute faite sera une base, mais beaucoup de paramètres varient d'une personne à l'autre :
- Le temps disponible.
- Les moyens disponibles.
- Les risques liés au lieu d'habitation.
- La sensibilité à certains risques.
- L'état de résilience actuel de la personne.
- Les savoir-faire et connaissances acquises et maitrisées.
- Le réseau social.
N'hésitez surtout pas à préparer votre liste sur papier dans un premier temps, car cela vous prendra du temps. De plus, vous pourrez plus aisément la ressortir dans le futur pour l'adapter à l'avancement de votre situation. Ou la partager.
Pour vous faciliter le travail, voici une trame à remplir avec quelques rappels sur la méthodologie et un modèle vierge pour réaliser le travail sur papier, sans ordinateur.
Étape 1 : Identifier les risques
La première étape est simple. Il s'agit de bâtir l'état des lieux de votre situation ACTUELLE. Il vous faut faire une analyse froide de la situation sans faire l'autruche, en regardant la vérité en face.
J'insiste bien : c'est important de ne PAS prendre en compte vos projets en vous disant "Je m'occuperai bientôt de ça, pas besoin de le mettre".
Comment faire ?
Prenez une feuille (ou un fichier Excel pour ceux qui préfèrent) et inventoriez tous les risques auxquels vous êtes soumis. Si vous souhaitez avoir un point de départ ou si vous souhaitez vérifier dans un second temps ne rien avoir omis, vous pouvez consulter l'inventaire réalisé en seconde partie de cet article
Comme ni vous ni moi ne sommes experts dans tous les domaines, il existe un super outil du gouvernement qui identifie pas mal de risque sur le territoire : Géorisques.

Si vous ne connaissez pas, vous allez être étonné du nombre d'informations ! Voici ce que vous y trouverez :
Voici un petit tuto vidéo qui vous explique comment manipuler la carte interactive :
Et maintenant, voici la carte de Géorisques pour y faire vos recherches comme expliqué dans notre vidéo :
Étape 2 : Hiérarchiser les risques
Il n'est pas facile de dire qu'un risque est plus important qu'un autre car il y a 2 paramètres à prendre en compte. Pour faciliter la compréhension, nous allons donc les noter séparément.
Vous allez maintenant reprendre votre liste de risques et leur attribuer une note de gravité et une note de probabilité que l'événement arrive, en vous basant sur les cotations ci-dessous :
Note | Gravité |
---|---|
1 | Négligeable : Conséquences minimes |
2 | Peu grave : Petites conséquences matérielles. Réparations rapides |
3 | Grave : Conséquences impactantes sur votre autonomie et/ou handicapantes sur la durée. |
4 | Très grave : Conséquences sur la santé et/ou la pérennité des installations |
5 | catastrophique / mortel : Destruction ou mort possible |
Note | Probabilité / Fréquence |
---|---|
1 | Improbable (Bien que le risque zéro n'existe pas) |
2 | Peu probable : Pourrait se produire très exceptionnellement. |
3 | Probable : Pourra se produire quelques fois au cours d'une vie ou à long terme. |
4 | Très probable : Pourra se produire plusieurs fois ou bientôt |
5 | Presque certain : Peut arriver rapidement et/ou de manière répétée |
Il va falloir faille à votre bon sens pour choisir la bonne combinaison. Par exemple, avec le risque de crue/inondation, vous pouvez à la fois :
- Avoir une forte probabilité d'avoir votre cave inondée (crue décennale).
- Avoir un niveau moyennement probable d'avoir 10 cm d'eau dans les rues (crue centennale).
- Et une très faible probabilité d'avoir une crue majeure avec 1,50 m d'eau au rez-de-chaussée (crue millénaire).
Rien ne vous empêche d'ajouter 2 lignes pour le risque crue : 2 pour les deux 1er cas, et vous choisissez d'ignorer le 3ème cas, car vous êtes certain que ça n'arrivera jamais. Ça reste à votre jugement.
N° | Risque | Probabilité | Gravité |
|
---|---|---|---|---|
R1 | Petite crue | Probable | faible |
|
R2 | Crue moyenne | Peu probable | Sérieux |
|
Étape 3 : Projeter des solutions aux risques
A cette étape, en face de chaque risque, vous allez devoir mettre une/des idées qui permettront d'atténuer le risque jusqu'à un niveau acceptable pour vous. Vous allez écrire vos idées en face de chaque risques.
Restez sur des idées pragmatiques, à votre portée, pas de plan sur la lune. Une fois cela fait, vous allez donner une note entre 1 et 6 sur la facilité que vous avez pour mettre en œuvre vos idées selon l'échelle ci-dessous
Note | facilité de mise en oeuvre | |
---|---|---|
1 | Facilement évitable | Risque |
2 | Evitable avec peu de moyens | |
3 | Evitable avec de gros moyens | |
4 | Facilement atténuable | Risque réduit |
5 | Atténuable avec de gros moyens | |
6 | Difficilement atténuable |
Quand on parle de "facilité de mise en œuvre", cela peut se traduire la prise en compte de plusieurs facteurs:
- L'argent (investissement)
- Le temps
- L'organisation
- La motivation (tâche ingrate ou de longue haleine)
- L'aide (Main d'œuvre ou expertise ou réalisation commune)
Voilà où vous devriez en être :
N° | Risque | Probabilité | Gravité | Difficulté à combattre |
---|---|---|---|---|
R1 | Petite crue | Probable | faible | Evitable avec peu de moyens |
R2 | Crue moyenne | Peu probable | Sérieux | Atténuable avec de gros moyens |
Si cela vous prend du temps, la nuit portant conseil, n'hésitez pas à faire une pause et à revenir la compléter le lendemain à tête reposée.
**********
La bonne nouvelle, c'est que c'est la partie la plus cérébrale. Vous allez me dire que maintenant vous allez vous retrouver avec une énorme liste de risques et d'actions, et pour autant, vous ne savez toujours pas par où commencer, perdu devant l'immensité du chantier.
Pas de panique, vous allez saisir votre travail dans l'outil ci-dessous pour vous aider simplement à prioriser vos actions. (Ou vous pouvez faire l'exercice sur papier, à l'aide du kit PDF).
Étape 4 : Assemblage de vos évaluations
Dans l'utilitaire ci-dessous, saisissez vos risques (26 maximum)
- les gravités des risques (5 niveaux, de faible à mortel),
- la probabilité de les rencontrer (5 niveaux, de improbable à presque certain),
- la difficulté à combattre le risque (6 niveaux, de Facilement évitable à Difficilement atténuable)
Risque | Probabilité | Gravité | Niveau d'atténuation | Catégorie de priorité | Criticité | Prévention |
---|---|---|---|---|---|---|
Étape 5 : Priorisation des actions
Maintenant que vous avez votre graphique sous les yeux, une simple lecture va très facilement vous aider à prioriser vos actions.
Eh oui, il fallait que tout ce travail serve à quelque chose !
En fonction de vos saisies, les risques se placent dans la matrice sous forme de points (Survolez-les avec la souris pour les identifier).
- Plus c'est à droite, plus c'est critique (grave et/ou fréquent.
- Plus c'est en haut, plus il est difficile de contrer ce risque.
Globalement, on peut simplifier la lecture de la matrice en fonction de 4 quadrants comme sur le schéma ci-dessous :
À partir de là, je vous recommande fortement de :
- Mettre en place en priorité les actions du quadrant n°1 (Gros risques et faciles à prévenir). De plus, cela vous mettra en confiance dans votre démarche.
- Priorisez ensuite le quadrant n°2, quand les moyens le permettent, petit à petit dans le temps. Ce travail sera plus lourd et demandera plus d'énergie et de moyens.
- Et quand l'occasion se présente, réglez les actions du quadrant n°3: Il n'est pas prioritaire, mais comme il se fait facilement, ça serait dommage de ne pas le faire.
- Oubliez le quadrant n°4 : Il demandera beaucoup d'efforts pour un résultat peu significatif. À faire à la fin quand tout le reste sera fait...
Et voilà ! Maintenant, vous savez par où commencer !
Globalement, faites tout ce qui est facile en priorité. Il serait dommage de ne pas profiter de ces victoires à votre portée immédiate pour ne pas améliorer votre résilience, et vous mettre dans une dynamique d'action.
Ce plan d'action est sorti de votre tête, il est donc adapté à votre état d'esprit et vos ambitions. Vous savez sur quel(s) risque(s) jouera chacune de vos actions.
En bref, vous vous êtes approprié la démarche, et il en sera d'autant plus facile de commencer à mettre en place vos préparatifs. Vous savez maintenant que ce ne sont pas des lubies faites au hasard, mais des actions réfléchies et utiles.
Si un jour la situation se dégrade...
Que vous ayez fait des préparatifs ou non, la situation peut se dégrader. Pour faire simple, si vous pensez que le risque reste gérable (d'autant plus si vous sous y êtes préparé et/ou s'il entrait dans vos plans d'action), alors vous restez chez vous et faites au mieux.
Mais si la situation est vraiment critique, il faudra sérieusement penser à partir pour vous réfugier dans un lieu moins exposé. Mais la fuite est une solution à part entière qu'il faudra intégrer dans vos plans d'actions. Et elle doit être préparée avec autant d'attention que vos autres plans d'action.

Le choix d'affronter la situation ou de devoir vous appartient à 100% en fonction de votre analyse de la situation. Dans tous les cas, l'application de votre plan d'actions vous permettra d'être plus clairvoyant dans votre prise de décision, et améliorera la gestion de la crise.
Affronter la situation en restant chez soi
Une bonne partie de vos actions auront contribuées à renforcer la résilience de votre préparation globale, de votre domicile et de votre mental.
Vous êtes préparé en envisageant des situations critiques améliorera certainement la traversée de l'épreuve. Mais au-delà, vous aurez également étudié les scénarios à tête reposée, sans le stress d'un incident à gérer et découvrir en temps réel. Vous savez alors ce qui est gérable ou pas. Et vous savez jusqu'à quel point rester chez vous est la bonne option.
Tous les points techniques que vous aurez préparées auront à coup sûr des retombées positives, mais il ne faudra pas oublier la gestion de l'humain : Les réactions de vos proches, la solidarité avec le voisinage sont des points très importants. Dans l'idéal, la "formation" de vos proches aura également fait partie intégrante de vos plans d'action (je le conseille).
Fuir de chez soi
Fuir est lâche ? Faux.
En pratique, fuir demande du courage. En effet, laisser derrière soi un pan de votre vie (même si c'est sur du court terme), regarder la vérité en face et abandonner la sécurité (devenue illusoire) de votre cocon demande aussi un effort.
On a toujours tendance à repousser en se disant que finalement ça tient et ça n'ira pas plus loin. Jusqu'à ce qu'il soit trop tard... Rien que le fait de se projeter dans cette situation avec conviction est une grosse préparation en soi. Ensuite, vous comprendrez que la situation de fuite ne sera pas la même si on vous prévient 1 an à l'avance, ou 1 semaine ou 1 jour ou encore 1h.
L'idée dans votre préparation est de fuir en 1h dans les mêmes conditions que si on vous avait prévenu 1 an à l'avance.
Pas de recette miracle, cela passe par des listes de choses à faire, des sacs préparés à l'avance et une coordination de votre famille (ou vos amis), bref des protocoles.
Maintenant que j'ai bâti mon plan d'action survivaliste, suis-je tranquille à vie ?
Eh bien non ! Au fil de vos découvertes, vous rencontrerez des gens, des technologies, vous allez apprendre des compétences, des astuces pratiques et des techniques qui vous permettront de mieux appréhender votre monde. Sans compter vos proches qui vous changeront également et votre maturité qui évoluera.
Vous reverrez vos cotations de risques sous ces nouvelles infos, et vous changerez sûrement vos priorités. Tout d'abord, ce que vous avez déjà mis en place ne sera jamais perdu. Et ensuite, vous vous adapterez. L'adaptation, c'est l'essence même du survivalisme. Le monde bouge, et vous agissez en conséquence pour ne pas être pris au dépourvu.
Glossaire des principaux risques

Cette partie énumère les risques les plus courants que vous pouvez rencontrer.
Risques Environnementaux

Inondations
L'inondation est le risque naturel qui peut toucher tout le monde.
Si vous croyez que vous ne risquez rien car vous habitez loin d'une rivière, détrompez-vous et lisez ce chapitre jusqu'à la fin.
Moyens collectifs pour lutter contre les inondations :
Les crues
Suite à des pluies importantes, les bassins versants récoltent d'importantes quantités d'eau qui sont évidement dirigé en partie vers les rivières et fleuves.
Cela peut arriver bien entendue suite à des précipitations anormalement longues et/ou intenses. Les sols tous ont une capacité d'absorption variable. Lorsque cette capacité est saturée, l'eau coule alors rapidement vers les cours d'eau.
Deuxième grande possibilité, lors de périodes de sécheresses, lorsque le manque d'eau créé une croute sur les terres, et lorsque l'orage finit par éclater, quasiment 100% des précipitations se retrouvent instantanément redirigés vers les cours d'eau.
Dans les 2 cas, non seulement les rivières débordent, mais peuvent aussi s'accompagner dans les cas le plus extrême de glissements de terrain, de destructions d'infrastructures (les ponts, installations électriques, routes, canalisations, etc.)
Les installations humaines peuvent également accélérer ces flux hydriques : Zones hyper-bitumées, berges bétonnées, collecte des eaux usées, mais aussi lâcher d'eau de barrage.
Évidemment, il y a crue et crue : Un débordement de 1m ne peut être comparé à un débordement de 5m.
Les niveaux de crues sont classés par probabilité :
- Les crues décennales (assez fréquente) sont celles ayant 1 chance sur 10 de se produire.
- Les crues centennales sont celles ayant 1 chance sur 100 de se produire (moyennement fréquente).
- Vous aurez compris, les crues millénaires sont celles avec une probabilité de 1/1000 (rare).
Attention aux pièges de terminologie : ce n'est pas parce qu'on parle de crues décennales qu'il y en a forcément une tous les 10 ans. Il peut y en avoir aucune ou plusieurs, c'est juste une question de statistiques.
Remontée de nappes
Beaucoup moins connu, mais qui concerne beaucoup plus de monde : Les remontées de nappes. Beaucoup de monde imagine les nappes phréatiques comme une poche d'eau sous-terraine. En réalité, il s'agit plutôt d'un mélange de terre/roche et eau, bref de la boue. Ces nappes existent, car une couche étanche de terrain empêche l'eau de continuer à s'infiltrer, et par conséquent, elle s'accumule.
Suite à des apports en eau importants (rappelez-vous, la capacité d'absorption des sols), le niveau de nappe augmente, jusqu'à remonter au niveau des caves, et même au-delà du niveau du sol.
Outre l'inondation en elle-même, la poussée de l'eau entraine des désordres : Remontées d'ouvrages enterrés tels que cuve, piscine, canalisations, déstructuration de routes, déstabilisation des fondations de bâtiments, effondrement sous-terrain, ou même remonté de pollutions.
Submersion
Ce type d'inondation ne concerne que les côtes lors de tempêtes, tsunamis. On y inclus également les risques liés à l'augmentation du niveau de la mer.
Incendies
Les incendies se produisent essentiellement en saison sèche. Leur appétit est vorace, et ils sont très contagieux. Les chaleurs qui en résultent crées des vents ascendants qui propulsent les braises au loin.
L'incendie brule évidement les végétations, mais abimes également les sols en brulant la vie sous-terraine (insectes et champignons ayant un rôle très important sur les sols, et la chaleur cristallise certains minéraux qui forment alors une croute sur les sols.
Les fumées et nuages de cendres sont également un danger loin d'être négligeable pour les êtres vivants.
On pense souvent aux feux de forets, de maquis ou de landes, mais ils peuvent très bien se déclarer dans des champs, des jardins, des bords de route. Le risque reste toujours la propagation.
À noter que bien qu'étant un risque naturel, les incendies peuvent (et malheureusement sont souvent) être déclenchés par l'homme.
Moyens collectifs pour lutter contre les incendies :

Mouvements de terrain
Les mouvements lents et peu perceptibles par l'humain : Affaissement, tassements, glissements... Ils ont des conséquences sur les bâtiments et infrastructures.
Les mouvements rapides quant à eux sont plus spectaculaires et dangereux : Éboulements, effondrement, coulées de boues et chute de roches sont de bons exemples.
À partir du moment où votre habitation est sur un terrain pentu, elle peut être concernée. Évidement avec moins de risque que si vous aviez construit en bord de falaise.
Il faut savoir que lorsque le sol est gorgé d'eau, il peut se comporter comme un liquide, c'est-à-dire qu'il a perdu sa cohésion. L'exemple le plus parlant est le mélange de sable et d'eau à la mer. Tout le monde a pu expérimenter la totale instabilité du mélange, l'impossibilité de le modeler et sa tendance a toujours glissé.
Moyens collectifs pour lutter contre les mouvements de terrain :

Gonflement/retrait des argiles
Beaucoup moins connus, mais qui risque d'être médiatisé si les sécheresses extrêmes deviennent plus courantes, le retrait des argiles. Cela concerne essentiellement bâtiments et infrastructures.
Selon sa teneur en eau l'argile peut se comporter très différemment. Vous rappelez-vous de la scène culte du vase dans le film Ghost ? Mouillé le vase d'argile est très souple malléable, alors qu'une fois cuit (La cuisson sert à lui faire perdre toute son eau), il devient dur et cassant. Et ce qui est le plus de problématique, c'est qu'une fois humide, la particule d'argile gonfle.
Les constructions fondées sur des sols argileux ont été épargnées par le climat tempéré, car il n'y a finalement, pas tant d'écart entre été et hivers. Or, lors des étés caniculaires prolongés, les couches plus profondes viennent également à se dessécher, ce qui amplifie le ressenti et commence à devenir problématique pour les fondations.
Prenons un exemple simplifié pour illustrer l'idée : Les argiles varient de 10% entre leurs états sec et humide. Ainsi si un été "normal" sur un sol 100% argileux, seuls les 50 premiers cm sèchent, cela fait une différence de 5 cm entre été et hivers (10%*50cm).
Par contre, lors d'un été caniculaire, où 2m de sol séché, cela fait donc une variation de 20 cm ! Évidement, plus les variations sont importantes, plus les contraintes apportées dans le bâtit sont fortes et le fragilise, voire mènent à sa ruine (fissures dans la structure porteuse).
Moyens collectifs pour lutter contre les gonflement retraits de argiles :

Séismes
Les séismes, ont des gravités différentes selon leur intensité. Heureusement qu'ils sont rares car les moyen de s'en prémunir ne sont pas si nombreux, et les conséquences peuvent être dramatiques.
Moyens collectifs pour lutter contre les séismes :
Risques Climatiques
Le climats et ses macro-phénomènes ont des répercutions directes sur les risques environnementaux bien entendus, mais aussi sur la géopolitique, l'industrie, la santé. Même si nos marges de manœuvres sont faible, mieux vaut identifier clairement ce risque.
Certes ce ne sont pas vraiment des risques, mais plutôt du contexte. Néanmoins, dans la mesure où l'on vit une période où les événement climatiques sont plus chaotiques, il convient de vraiment en prendre conscience et se préparer aux risques qui en découlent.
Sécheresse/canicule
Le sujet des sécheresses est de plus en plus présent suite à l'élévation globale des températures.
Chaque sujet environnemental est impacté par la sécheresse : Comme nous l'avons vu, les inondations sont favorisées par la croute sèche de surface, les incendies par le manque d'eau dans les végétaux, les argiles se rétractent fortement, ce qui peut aussi aussi être précurseur de mouvement de terrain.
Au niveau industriel, les fortes chaleurs limitent le fonctionnement des machines et de l'informatique qui n'arrivent plus à refroidir. Cela se traduit par une augmentation de la consommation électrique des climatisations alors qu'en même temps les centrales électriques doivent réduire leur rendement car elles aussi souffre des températures et doivent limiter leur prélèvement hydriques dans les rivières. Les conditions sont très propices aux pics de pollution .
Au niveau agroalimentaire, les risques se reportent sur les réserves hydriques au plus bas, accompagnées de restrictions. Les cultures et l'élevage voient leur rendement chuter, y compris dans les milieux aquatiques, car la chaleur appauvrit l'eau en oxygène et favorise de développement d'algues.
Évidement, la santé est affectée, étant donné la déshydratation est importante. Le travail manuel devient fatiguant
Les infrastructures souffrent également, surtout le métal qui se dilate fort. Par exemple, les rails de chemin de fer peuvent faire sauter leurs attaches et s'écarter au point d'entrainer des déraillements. Ou encore le bitume qui devient trop collant (En plein soleil, sa température monte à 70°C)
Froid/neige
Le froid et la neige, outre leur danger pour le corps s'accompagne de risque à plusieurs niveaux :
Au niveau des cultures, le poids de la neige peut casser des branches d'arbre, le froid important faire geler des semences. De plus le manteau neigeux couvre le sol plus longtemps, ce qui augmente la période de dormance du sol, et diminue les rendements. De plus, un sol froid est impossible à travailler.
Coté infrastructure, l'action du gel est redoutable : L'eau en gelant peut a peu près tout faire sauter dans la durée : béton, argile, bitume, conduite... Au Canada, l'accumulation de givre sur les lignes électriques entraine leur rupture.
Les consommations d'énergies augmentent pour le chauffage, et certains appareils n'arrivent plus à fonctionner s'il fait trop froid. Le fins flocons de neiges (par très grand froid) sont très légers, rentrent dans les aérations et fondent dans les machines qui tombent en panne si celles-ci ne sont pas prévues pour ces éléments.
Les pompes à chaleurs fonctionnent difficilement en dessous de 0°C.

Vent/tornades
les vents violents sont évidement dangereux pour les humains, vis à vis de tous les débris qu'ils charrient ou tous les éléments qu'ils font tomber.
Il n'est pas difficile de projeter que toutes les infrastructures, bâtiments peuvent être endommagées.
Le tornades sont des phénomènes extrême mais beaucoup plus rare. Normalement il est possible de connaitre les endroits les plus propices, mais ce n'est pas d'une fiabilité totale, et les changements météo chamboulent encore plus ces statistiques.
Pluie
la pluie en grande quantité peut entrainer des inondations, et des mouvements de terrains. Ces événement sont repris dans les chapitres dédiés.
Risques Industriels
Les risques industriels sont tout simplement des risques liés à la présence d'un site industriel. Ces risques peuvent eux-mêmes être la conséquence de risques d'autre nature (risque environnemental, terroriste, etc.)
Moyens collectifs pour lutter contre les risque industriels :
SITES INDUSTRIELS SENSIBLES
En France, les site dangereux (Pour l'environnement ou l'homme) sont classés ICPE (installations classées pour la protection de l’environnement). Et parmi ces sites, les plus dangereux sont classés "Seveso".
Ce classement des sites dangereux en SEVESO résulte d'une directive de l'Union Européenne. C'est ainsi que plus de 10000 sites Européens sont ainsi classés (Les sites nucléaires et militaires sont exclus de ce classement). Ainsi un site concerné devra faire l'objet de mesures préventives renforcées, de plans d'urgences, d'informations aux riverains et de limitation de l'urbanisme. Tout cela va dans le sens de la sécurité.
Il existe 2 types de site Seveso : Seuil bas et seuil haut. Ce dernier est plus cadré, car plus dangereux. Pour simplifier, la mesure du danger se fait en calculant le volume de matières dangereuses utilisées, en les majorant par un coefficient de dangerosité propre à chacune.
Les dangers qui découlent de ces sites sont les explosions, les incendies, et les contaminations qui peuvent en résulter (environnementales, animales ou humaines).
Rappelons que l'explosion d'AZF aura couté la vie à 31 personnes et que 26 000 logements dans un rayon de 3 km ont été endommagés.
CENTRALE NUCLÉAIRE
Pour la centrale, tout le monde comprend les enjeux, Tchernobyl a marqué les esprits, et Fukushima moins car c'est plus lointain. Avec l'explosion d'un réacteur, le risque et fortement lié à la météo, notamment les vents au moment de l'explosion qui porteront les particules radioactives, contamineront l'eau sous forme gazeuse de l'atmosphère qui finira par précipiter en pluie.
Cette contamination nucléaire est la forme la plus inoculable du risque nucléaire car elle peut se faire par ingestion de particules (lors de la respiration) ou contact direct avec la peau
Quant à l''irradiation, c'est l'exposition aux rayons radioactifs, elle ne concerne que les personnes très proches des matériaux nucléaires.
Si la centrale est le cas le plus "spectaculaires", des installations plus modestes peuvent aussi induire ce risque : Laboratoire d'étude nucléaire, transports de déchets nucléaires.
AGRICULTURE INTENSIVE
Les élevages de moyenne et grande taille sont également recensés, vis à vis des risques sanitaires et de rejets d'effluents. Concrètement, il est surtout question du risque de pollution des sols et/ou des eaux.
Risques sociaux

PAUVRETÉ
Il n'est pas question de pointer du doigt les gens en difficulté ou de leur reprocher quoi que ce soit. Néanmoins, il existe une corrélation entre le niveau de pauvreté et la délinquance. C'est tout à fait normal, aucun d'entre nous ne se laisserai mourir, nous chercherions un moyen de survivre, et prendre ce don on a besoin là où il y en a se comprend. Pas de jugement, juste un constat. En effet on a beau se cacher derrière de beaux discours "je ne tomberai jamais du côté obscure", une fois dans une situation où l'espoir s'efface, beaucoup s'adapteront.
Un contexte pauvre augmente donc les risques de vols, arnaques, émeutes ou problèmes sociaux en tous genres.
TENSIONS COMMUNAUTAIRES
Lorsqu'on habite dans un secteur où des communautés s'opposent, le risquent augmentent aussi. Ces communautés peuvent être religieuses, culturelles, ethniques, idéologique ou autre. Dans ces cas, la tension augmente et les individus sont plus méfiants, l'armement augmente, et des conflits éclatent.
IMMIGRATION
Les grosses vagues d'immigrations sont toujours des sujets qui apportent leur lot de tensions chez les habitants. Tensions envers les immigrés évidemment, mais aussi envers entre les habitants qui sont pros ou anti-immigration.
L'immigration, surtout lorsqu'elle est massive ou soudaine, attise toujours les rivalités, même sans y mêler les questions de racisme. Un des derniers exemples en date : Les réfugiés d'Ukraine.
Alors que les gens comprenaient la situation, des questions d'organisation, d'accueil, et derrière tout ça, de coût financier ont tendu les politiques, les collectivités et les habitants.

TERRORISME
Le terrorisme bien que très médiatique et traumatisant est heureusement rare et de petite portée. Non seulement il est un danger si vous êtes au mauvais endroit au mauvais moment, mais surtout, il contribue aussi à l'armement d'une partie de la population qui, par définition, ne vous veut pas du bien.
GUERRE / GUERRE CIVILE
Un cas certes extrême, rare et que certains pensent impossible, mais qu'il ne faut pas pour autant ignorer. Il conviendra d'évaluer cette probabilité avec toutes les conséquences que cela entraine
Famille
En cas de coup dur, avoir ses proches (ou des gens de confiance) à proximité est toujours appréciable. L'éloignement de votre famille a des inconvénients (Difficile à rejoindre), mais aussi des avantages (Lieu d'accueil dans une zone qui échappera peut-être à votre problème).
Dans les 2 cas, il conviendra d'évaluer les difficultés de Mais cela suppose aussi d'être en mesure d'aider ses proches si besoin.
En cas d'isolement, si un problème important survient, il vous faudra prendre en compte ce paramètre.Risques Économiques
Isolement
Lorsque votre lieux de vie se trouve à l'écart des réseaux de distribution, il faut être conscient que si cela peut avoir ses avantages, vous serez plus vite touché par les pénuries, et serez aussi les derniers à profiter de réappro.
Travail
Le travail est aussi important: Est ce que vous pouvez (re)trouvr facilement du travail sur votre secteur. Si vous possédez d'autres compétences, seraient-elles applicables autour de chez vous?
Est ce que l'environnement propose des "petits boulots" facilement?
Le but est d'envisager une perte d'emploi (en cas de crise ou autre), pour envisager des alternatives.

Absence de maillage économique
Il y a des petites villes où une entreprise (ou un secteur) assure à elle seule une bonne partie de l'emploi. Si cette entreprise vient à fermer, il faut être conscient, qu'elle sera accompagnée de la fermeture de nombreux sous-traitants (fournisseurs, prestataires de services, transports...) et que cette perte de revenu influera en chaine sur les petits commerces de la ville, bouleversant ainsi l'équilibre économique.
Crise financière
La crise financière est un du risque qui peut découler de beaucoup d'autres, suite à des perturbations sanitaires (ex: Covid), politiques (ex: Guerre d'Ukraine), climatiques (ex : Manque de céréales suite aux manques d'eau), naturel (ex: séisme) mais surtout du système lui-même (bulles, création monétaire trop importante).
Ses conséquences sont un arrêt de la société de consommation, du chômage de masse et tous les problèmes qui accompagne l'appauvrissement de la population. Les problèmes seront d'autant plus graves que la rupture sera brutale. Mais une installation lente et dans le temps est beaucoup plus sournois : Les conséquences sont les mêmes, mais on ne les voit pas, car on s'y habitue petit à petit.
Risques niveau santé
État de santé
Votre état de santé, et celui de vos proches, comporte ses risques. En cas de maladies chroniques, de faiblesse du corps, de handicap, la vie peut demander un peu plus d'organisation :
- Prise régulière de médicaments
- Contrôles médicaux réguliers
- Difficultés dans les déplacements ou les activités physiques
- fragilités psychologiques
Ces points créent des paramètres de dépendance supplémentaires qu'il est important de prendre en compte dans une préparation
Soins disponibles
La proximité d'infrastructures de santé est importante. À l'époque où la voiture est (encore) reine, on a tendance à l'oublier. Néanmoins, être contraint d'aller voir des professionnels dans des conditions dégradées alourdi la logistique.
Il faudra identifier :
- Les médecins généralistes
- les kinés, ostéos
- les infirmiers
- les dentistes
- les hôpitaux
- les médecins spécialistes : Gynéco, dermato, etc.
Pandémie
Évidemment il est difficile de prévoir une pandémie. Le covid nous a rappelé que c'était toujours possible malgré nos médecins et nos progrès. On imagine plus facilement les conséquences : Maladies, certes, mais également pénuries, crise économique etc.
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Ressources
Voici un document fort bien fait de l'excellente chaine Youtube Survie Formation.
Merci pour la découverte de georisque et votre tuto clair et précis
Ouiii ! C’est d’ailleurs incroyable le nombre de cevezo par chez moi 🙁
Merci pour ce travail exceptionnel.
Dans le survivalisme, vous êtes décidément complétement à part par rapport aux autres qui se contentent de dire « ça va s’effondrer dans X temps » (la date recule tous les ans, c’est pratique) et « préparez-vous » (sans dire comment faire dans le détail).
Contrairement à votre contenu, ce type d’infos anxiogène nous tirent vers le bas avec des doses d’indignation qui ne sert strictement à rien pour être plus résilient. Ça sert seulement à ouvrir la porte à la dépression et le repli sur soi (j’en ai fait les frais, je sais de quoi je parle).
Je me suis désabonné de tous les autres influenceurs toxiques et j’invite tout le monde à le considérer.
Entre ceux qui parlent de collapse imminents tous les trois jours et d’autres qui se croient dans une série Netflix et qui parlent de port d’arme à des français (sic), heureusement que vous êtes là pour relever le niveau !
Amicalement,
Fab
Merci pour ton soutien.
Habitant a proximité d’une centrale nucléaire (53km), que me conseillez-vous en cas d’accident de cette dernière?
Je tiens également à vous remercier pour tous vos articles que je ne prends jamais le temps de commenter, mais que j’apprécie réellement.
Bonjour,
CET ARTICLE parle du sujet nucléaire en détail.
Bonjour.
On ne pourra pas répondre à tous les cas spécifiques, mais l’accident nucléaire est tristement simple à gérer : Au moindre doute, évacuez (si le trafic routier le permet).
Moins vous serez exposé, mieux vous vous porterez.
De plus, on réfléchit beaucoup mieux et sereinement loin du danger. Une fois que vous aurez des infos FIABLES (En général, il faut attendre plusieurs jours), vous aviserez sur la suite des événements. Donc les 2 principaux axes de préparation sont les sacs d’évacuation et de parler avec votre famille pour que tout le monde sache à quoi s’en tenir si jamais…
Bonjour!
Je me suis « amusé » à faire votre bilan. Au final je me suis posé beaucoup de questions. et je me suis projeté, risque après risque à ce que je pourrais faire. AU final je vais commencer par les actions qui reviennent très souvent (stocks, outillage, sac d’évacuation) et celles qui sont pas cher.
En tous cas, merci. Au début je me suis dit dit « vas y, essaye 30min » (mais ça me faisait un peu ch*** qd mm… dsl), et puis je me suis laisser emporter à revenir dessus plusieurs fois. Ca m’a montré qu’il y a plein de choses que je peux faire sans claquer une fortune et sans tomber dans les extrèmes. je trouve que ca complete bien votre article sur le DOS que j’avais adoré!
Félicitation pour avoir fait votre plan d’action ! Ce n’est évidemment pas l’étape la plus sexy, il faut l’admettre, mais bon sang, que c’est important pour vraiment cibler les priorités et éviter de perdre un temps fou ou un pognon fou dans des trucs inutiles.
Maintenant que vous avez les idées claires sur vos priorités, la suite va être facile.
Bonne continuation !