On s'est déjà tous fait berner par le système politico-médiatique (et le marketing), voire arnaquer (plus ou moins), nous les premiers. À ce titre, la préparation mentale fait intégralement partie d'une préparation survivaliste digne de ce nom.
Pourquoi ? Parce que partir bêtement sur une voie de garage par suivisme ou méconnaissance est particulièrement dommage… vous ne trouvez pas ? Voici les leçons apprises de nos erreurs avec notamment une petite règle simple susceptible de vous aider.
La première partie est un petit article très rapide à lire basé sur de l'esprit critique et le bon sens. Et pour celles et ceux qui désirent aller plus loin, la seconde partie de l'article creuse le sujet plus en profondeur. Vous allez être très certainement surpris par ces expériences qui devraient, à mon avis, être apprises et débattues à l'école.

Quelle est la meilleure approche pour développer un esprit critique face au système politico-médiatique et marketing ?
Développer un esprit critique nécessite de douter systématiquement et de ne pas accepter les informations telles quelles, surtout face aux médias et au marketing. Cela implique de prendre du recul, d'analyser les faits, et de vérifier les sources avant de former une opinion. L'esprit critique est essentiel pour éviter de suivre aveuglément les tendances, les informations manipulées ou sensationnelles, et pour maintenir une capacité de jugement autonome dans un monde saturé d'informations souvent biaisées ou influencées par des intérêts particuliers.
Un pour tous, tous pourris !
En ce qui concerne les politicards et leurs collaborateurs, c'est-à-dire tout ce qui gravite autour d'eux (médias, peoples, nantis, etc.), le regretté Coluche a résumé la pensée de beaucoup : "un pour tous, tous pourris".
Un système intrinsèquement pourri dans sa structure, ne peut pas donner de personnes vertueuses... en général bien entendu (merci de faire preuve de nuances).
Les médias de masse et lobbys : Ben, ils sont naturellement aux ordres de ceux qui les détiennent : les potes des politiques. Ce sont des faits très facilement vérifiables pour celui qui s'en donne la peine (lire des livres d'histoire et recouper les informations peut aider). La boucle est bouclée.
Qu'on le veuille ou non, la désinformation côtoie la manipulation, sans parler du neuromarketing et de la "vente de rêve" sur fond de message émotionnel ou "développement personnel" qui annihilent la capacité de réflexion de l'humain (joli rêve sexy qui rassure vs le réel moche qui dérange). Plus exactement : "un mensonge qui rassure VS une vérité qui dérange".
Bref, à l'époque du tout connecté, c'est paradoxalement très difficile de connaitre, voire de s’approcher de la vérité...
Comment s'approcher de la vérité ?
Pour cela, il faut deux facteurs majeurs :
- Du temps pour chercher et encore plus de temps pour confirmer les infos avec le recul de plusieurs mois, voire des années.
- Tout recouper constamment, regarder les FAITS et faire fonctionner ce que l'on a entre les deux oreilles.
Le problème, c'est que ça vous prend énormément de temps et il y a peut-être mieux à faire, bien que la recherche de vérité soit un combat parfaitement sain.
C'est pour éviter d'y passer un temps fou que j'utilise une règle par défaut dont je vous fais part ci-dessous...
Douter de tout et ne croire en rien
La règle ci-dessous vous permet de ne pas gober toutes les couleuvres tel le suiveur de base. Ça vous permet de tempérer vos émotions avant de faire preuve d'esprit critique, nuances et discernement. Ça peut vous éviter de vous faire arnaquer ou manipuler (exemple dans cette histoire d'argument fallacieux véhiculé sur le net sans que personne vérifie les dires des commerçants et influenceurs).
"Douter de tout, ne croire en rien"
Par exemple, si une personne X dit "ça, c'est le top et ça, c'est nul", on prend en compte l’information, mais on ne la croit PAS sur parole. De l'esprit critique et du bon sens quoi...
À mon sens, douter "sereinement" (sans se prendre trop au sérieux), c'est sain. "Croire", c'est de la religion ou de l'idéologie (et une preuve de déficience mentale).
"Douter de tout, ne croire en rien".
Certains vont trouver cela "évident", tandis que d'autres "prise de tête", voire "parano", ou bien pire : compl@BIP (le mot à la mode, conçu sur mesure pour le perroquet décérébré incapable de penser par lui-même).
En effet, quand on lit les commentaires des réseaux sociaux, c'est (trop) souvent assez consternant de bêtises. Bref, j'insiste encore un poil avec quelques
évidences qui méritent d'être écrites noir sur blanc :
Les influenceurs ne sont PAS vos potes
L'exemple encore plus inquiétant est de "croire" pour ne pas dire "idolâtrer" quelqu’un qu'on ne connait même pas dans la vraie vie ! Par exemple, un influenceur du net qui dit : "Bonjour les amis, j'espère que vous allez bien ?" Ben, ce n'est PAS votre ami, vous ne le connaissez PAS (et encore moins ledit influenceur).
Et ce, y compris s'il semble penser comme vous, qu'il est sympa/beau/belle/charismatique/sexy/pleure/etc., y compris s'il sourit constamment et qu'il parle des sujets qui vous intéressent particulièrement... Bref, qu'il vous dit ce que vous voulez entendre, car il connait suffisamment bien son audience, ses suiveurs, sa "communauté".
Effectivement, il laisse paraître ce qu'il veut bien laisser paraître. Et encore une fois, même s'il paraît "gentil", "sympa" et "propre sur lui". (cf. émotionnel résumé plus haut + un jeu d'acteur possible plus ou moins assumé, plus ou moins important).
C'est pourquoi, je vous incite à...
Ne pas être un suiveur
Le suivisme sans réflexion, c’est dingue, mais ça marche merveilleusement bien avec les faibles d'esprit, les crédules et les plus jeunes. Je sais, dit comme ça, ça parait 100% évident.
Mais, prenez un peu de recul, et si vous êtes honnête avec vous-même, vous constaterez que vous êtes déjà tombé dans le panneau... comme tout le monde (plus ou moins), ma pomme y compris. Et c'est encore plus vrais avec certains lanceurs d'alertes qui, sous couvert d'être éveillés, peuvent en profiter pour vous manipuler.
Pourquoi ? Pour nous faire acheter une formation à plusieurs centaines d'euros, gonfler leur égo, assouvir le besoin de validation des autres, allumer un contre-feu (diversion)... Arff, pas simple, hein !
Les émotions, c'est cool, mais ça peut aussi nous jouer des tours. Les marketeurs (et influenceurs/politiques/lobbys/etc.) en sont parfaitement conscients.
Dois-je préciser que je ne suis pas votre pote et je vous incite à vérifier par vous-même... Soyez un décideur de vos actions et non pas un suiveur.
Faire la part des choses
Bien entendu, il faut savoir faire la part des choses, mais ça reste un principe de base à garder en mémoire pour ne pas trop se faire berner dans le monde actuel où le mensonge est LA norme.
D'autant plus que même en faisant gaffe, on se fait quand même avoir ! À force, ça agace, n'est-ce pas ? Finalement, tout cela est complémentaire aux principes de base de survivalisme, quitte à être capable de faire preuve de nuances, car tout le monde à des définitions différentes.
En effet...
Le monde n'est ni tout blanc ni tout noir...
La vérité est quelque part entre les deux ! Dans la zone grise. Mais le gogo moyen aime le simplisme, il lui faut un méchant et un gentil... comme dans un conte de fée pour enfant. Et ceux qui nous dirigent (et leurs collaborateurs) en sont parfaitement conscients.
Pour savoir ce que nous en pensons dans la team Mouton résilient, je vous renvoie à l'article : l'autonomie, survivalisme et résilience : ce qu'il faut savoir. Vous risquez d'être surpris, mais soyez averti que c'est NOTRE façon de voir... qui est potentiellement (très) différente de la vôtre.
Libre à chacun d'en faire ce qu'il veut en connaissance de cause. Pour terminer cette première partie, j'insiste un poil sur 3 profils de manipulateurs, qui ne sont pas forcément conscients de leurs actes…
Vendeurs de Peur, de rêves et d'indignation
1. Les vendeurs de peur
Les politicards, certains médias et influenceurs ne se privent pas pour nous contrôler par la peur (c'est le moins qu'on puisse dire) :
- On va tous mourir à cause du coco-arnaque (y compris quand les faits démontrent le contraire).
- On va tous mourir à cause des méchants terroristes équipés de pick-up Toyota (qu'on ne déloge toujours pas après 20 ans de guerre et à qui on laisse de quoi équiper une armée, hein).
- On va tous mourir à cause de l'inflation (La faute à "pas de chance", au pur "hasard" ou à Poutine bien entendu...).
- On va tous mourir à cause de l'effondrement (C'est bien pratique : la date de l'apocalypse est repoussée d'année en année depuis 30 ans).
- On va tous mourir à cause du changement climatique (mais si vous payez des taxes, vivez entassé en ville dans des cités "durables" en ZFE, ne possédez plus rien - allez soyons fou, sauf une trottinette électrique - et mangez des insectes, alors c'est cool).
- On va tous mourir à cause d'une invasion extra-terrestre (ne rigolez pas, au point où on en est, c'est potentiellement le prochain bobard, je mise un billet dessus).
Et à l'inverse, on a également...
2. Les vendeurs de rêve
Les "vendeurs de rêve" sont des individus qui cherchent à influencer les autres en leur faisant miroiter des belles promesses ou des opportunités qui peuvent sembler trop belles pour être vraies. Ils peuvent être très persuasifs et utiliser des tactiques de manipulation pour inciter les gens à croire en leur vision.
Ils utilisent les émotions au maximum... et ça marche merveilleusement bien. À les écouter, "tout le monde, il est beau et gentil". Cependant, il est important de garder un esprit critique et de ne pas se laisser aveugler par les promesses alléchantes des "vendeurs de rêve", car leurs propositions peuvent être exagérées ou trompeuses. Il est donc important de faire preuve de prudence et de faire ses propres recherches avant de prendre des décisions importantes.
Je poursuis avec une autre catégorie, plus subtile...
3. Les vendeurs d'indignation
Ils vous disent ce que vous voulez entendre sans le sens "infos pas cool que vous savez déjà". Ce sont des personnes qui cherchent à susciter de l'indignation pour générer des vues sur leur chaîne YouTube. Je les appelle : "des indignés professionnels".
C'est l'inverse des vendeurs de rêves et c'est le plus fourbe, car ça va à 100% dans votre sens. Ils "dénoncent" ce qui ne va pas... MAIS vous le savez déjà (depuis longtemps).
À titre d'exemple, vous êtes depuis longtemps convaincu qu'il faut se préparer à une situation de crise et vous visionnez une énième vidéo d'un gars qui vous raconte pendant 1h qu'il faut se préparer parce que ça et ça ne va pas. Bien entendu, les hybrides de solutions, quand il y en a, sont toujours vagues et rarement réalistes…
Le traitre boost de dopamine
Résultat : ça vous crée un petit boost de dopamine SUR LE MOMENT parce que "des gens pensent comme vous" et "je ne suis pas seul". Mais le double effet kisscool, plus pervers, est que ça risque fortement de vous miner le moral et vous faire glisser vers le bas... sans vous en rendre compte. Et sans parler de la perte de temps énorme où vous pourriez être plus productif sur du concret. N'oubliez pas que votre temps est précieux.
L'indignation, c'est sympa à PETITE dose
En effet, ces individus créent souvent du contenu sensationnaliste, polarisant ou controversé pour attirer l'attention et les réactions émotionnelles des spectateurs, dans le but d'augmenter le nombre de vues, de commentaires et d'abonnés sur leur chaîne.
Toutefois, cette tactique peut être considérée comme manipulatrice et malhonnête, car elle peut inciter les spectateurs à se concentrer sur des problèmes sensationnalistes plutôt que sur des questions importantes et pertinentes.
Faire des vues et des clics
Dois-je rappeler que les clics et les vues ne sont pas nécessairement une mesure de la qualité ou de l'impact d'une vidéo, et il est important de faire preuve de discernement et de ne pas être manipulé par des tactiques sensationnalistes ou polarisantes.
Ne pas trop consommer d'indignation
La solution consiste à faire l'effort de ne pas trop consommer ce type de contenu en priorisant quelque chose où l'on apprend quelque chose de nouveau et de concret dans sa vie, si possible dans le réel, même si c'est un tout petit truc.
Comment soutenir un influenceur sans se miner le moral pour la journée ?
Si vous désirez soutenir un influenceur que vous appréciez, vous pouvez par exemple liker, lancer la vidéo sans le son dans une autre fenêtre pour le watch time de la vidéo, et mettre un commentaire rapide. Résultat : vous le soutenez efficacement, mais vous ne vous êtes pas infligé encore du contenu anxiogène que vous connaissez déjà.
L'autre solution est de se trouver un but (par exemple, un business à soi ou une passion).
Voilà pour les vendeurs de peur, de rêve et d'indignation.
Se recentrer sur le présent et le réel
Bref ! Une fois que vous avez pigé qu'il y a un gros intérêt à se préparer aux chocs parce que la conjoncture est de plus en plus pourrie, c'est INUTILE et CONTREPRODUCTIF de se gaver d'infos anxiogènes qui répètent en boucle plus ou moins la même chose. Arrêtez de donner votre temps de cerveaux disponible à du vide (ou plus exactement, faire de vues avec de la peur, du rêve et/ou de l'indignation).
Lire, c'est de l'exercice. C'est pourquoi la plupart des gens regardent ou écoutent...
À la limite, lisez, car la lecture n'est pas passive, au contraire d'une vidéo/TV. La lecture sollicite l’imagination, stimule la réflexion, nourrit l’esprit et forge l’âme. Contrairement à la passivité d'une vidéo ou d'une émission télévisée, elle requiert une attention active et transforme chaque mot en une fenêtre ouverte sur l'infini. Et en plus, un livre ne tombe pas en panne et se transmet (voir notre bibliothèque si le cœur vous en dit).
Mon conseil à deux balles : suivez les infos de loin (5%) et bougez-vous à faire quelque chose de concret dans le réel (95%) !
Conclusion intermédiaire
Voilà ce que j'estime être le plus important ET facilement applicable. Mais si vous désirez aller un poil plus loin, si vous avez envie de vous élever, alors prêtez attention aux quatre expériences scientifiques qui suivent. C'est bon à savoir, pour votre culture "d'homme du monde".
Je vous le conseille très vivement et vous en tirerez VOS propres conclusions.
*** Fin de la première partie, la plus importante et la plus synthétique ***
La suite de l'article demande un (petit) effort de concentration. Par conséquent, ce n'est potentiellement pas destiné à tout le monde. Malheureusement, d'expérience, je sais pertinemment que seule la minorité d'entre vous aura la force de volonté d'essayer de comprendre "le pourquoi du comment" en reliant les faits. Tout ce qui suit est, à mon sens, une clé de compréhension des événements passés, présents et futurs. Si vous n'avez pas le temps aujourd'hui, je vous conseille d'y revenir à temps perdu.
Enfin, c'est vous qui voyez...
Quatre expériences à connaitre pour développer un Esprit critique
QUATRE expériences scientifiques des années 50 à connaitre pour comprendre beaucoup de choses et en tirer des conclusions pragmatiques. Je vous suggère très fortement d'étudier ces expériences prouvées et factuelles. Et ce n'est pas parce qu'une est sujet à polémique que tout est à jeter. Résultat de lecture et des vidéos : vous serez amplement dégrossi sur le sujet, bien plus que 95% de la population.
Voilà, à mon sens, les 4 expériences fondamentales à connaître :
- Expérience de Milgram (soumission à l'autorité)
- Expérience de Asch (conformisme)
- Expérience de la prison de Stanford (étude comportementale de psychologie sociale)
- Expérience de Rosenhan (remise en question du diagnostic psychiatrique)
Pourquoi c'est important ? Parce que...
Notre cerveau, VOTRE cerveau, est TRÈS perméable aux influences et manipulations
Et ce, de façon parfaitement inconsciente. En pratique, si vous n'êtes pas en mesure de vous protéger en comprenant comment ça marche, alors sachez que d'autres le savent pour vous.
Mais qu'est-ce que je n'ai pas dit ! il y en a qui ont tourné "Nég@tionnistes/etc." pour moins que ça ! ça marche merveilleusement bien avec les crédules et les faibles d'esprit qui répètent des slogans comme des perroquets sans rien comprendre... Sans même "chercher" à comprendre...
Pour en rajouter une louche et recevoir ma certification (avec mention) de vilain compl@tiste, sachez que "Le cerveau est programmable" d'après Albert Biderman.
La charte de Biderman
La charte de Biderman est utilisée en torture et doit vous faire réfléchir. Pourtant, beaucoup d'individus naïfs et/ou non informé vont balayer tout ça d'un revers de main, souvent parce qu'ils n'ont pas le courage de regarder la vérité en face en sortant des sentiers battu.
Voici les principaux points de programmation résumés ci-dessous.
- Isoler la victime.
- Développer chez la victime une inquiétude intense à propos d’elle-même.
- Monopoliser la perception.
- Éliminer les informations pouvant contredire celles de l’autorité.
- Induire l'épuisement.
- Présenter des menaces.
- Montrer des indulgences occasionnelles.
- Démontrer la toute-puissance du pouvoir.
- Dégrader la victime.
- Exiger des actions stupides et insensées.
Pour compléter, voici les principes élémentaires de la propagande de guerre tirés du livre d'Anne Morelli (livre et lien plus bas).

Principes tirés de l'historienne Anne Morelli, professeur à l'université libre de Bruxelles et spécialiste de la critique historique appliquée aux médias modernes
Vous comprendrez tout via les quelques vidéos ci-dessous. C'est une bonne approche en complément de livres. Vraiment, ça vaut le coup d'être étudié rapidement au moins une fois.
Mais, comme toujours, c'est vous qui voyez, je ne vais pas vous faire un résumé sous prétexte "que vous n'avez le temps", pas d'infantilisation chez nous.
Voir (et comprendre) par vous-même, c'est tout de même mieux, non ?
Esprit critique 1 : Expérience de milgram
L'expérience de Milgram est une expérimentation de psychologie sociale menée par Stanley Milgram en 1963. Il a voulu étudier comment les individus réagissent aux ordres d'autorité, même s'ils vont à l'encontre de leur conscience morale. Les sujets ont été recrutés pour participer à une expérience qui consistait à administrer des décharges électriques à un individu qui se trouvait dans une autre pièce, lorsque cette personne se trompait lors d'un exercice de mémorisation.
Les sujets pensaient que les décharges étaient réelles et douloureuses, mais en réalité, la personne qui recevait les décharges était un acteur. Les résultats ont montré que la plupart des sujets ont continué à administrer des décharges électriques, même lorsque la personne disait qu'elle ne pouvait plus continuer, ou même qu'elle ne répondait plus. Cette expérience montre à quel point les individus peuvent être influencés par l'autorité et à quel point ils peuvent être prêts à aller à l'encontre de leurs propres valeurs morales lorsque cela leur est ordonné.
Vidéos sur l'expérience de Milgram
Vidéos d'une durée respective de 2 et 7 minutes d'effort d'attention.
Eu seconde vidéo avec des détails croustillants.
Esprit critique 2 : Expérience de asch
L'expérience de Asch est une expérience de psychologie sociale menée par Solomon Asch en 1951. Il voulait étudier l'influence de la conformité sociale sur les individus. Les sujets étaient des étudiants universitaires qui ont été invités à participer à une expérience de perception de la longueur de lignes.
Les sujets étaient placés dans une pièce avec 7 autres personnes qui étaient en réalité des acteurs, et ils devaient tous donner leur réponse à haute voix. Les acteurs avaient été instruits de donner tous une réponse erronée, à l'exception du sujet. Les résultats ont montré que les sujets changeaient souvent leur réponse pour correspondre à celle des acteurs, même lorsque cela allait à l'encontre de leur propre perception.
Cette expérience montre à quel point les individus peuvent être influencés par les opinions des autres et à quel point ils peuvent être enclins à se conformer à la majorité, même lorsque cela va à l'encontre de leurs propres croyances.
Vidéos sur l'expérience de Asch
Vidéos d'une durée respective de 4 et 3.45 minutes d'effort d'attention.
Et une vidéo tout bonnement incroyable.
Esprit critique 3 : Expérience de la prison de standford
L'expérience de la prison de Stanford est une expérience de psychologie sociale menée par Philip Zimbardo en 1971. Il a voulu étudier les effets de la prison sur les individus et comment les rôles sociaux influencent les comportements humains. Les sujets étaient des étudiants universitaires qui ont été recrutés pour jouer le rôle de gardiens ou de prisonniers dans une simulation de prison créée dans les sous-sols de l'université de Stanford.
Les prisonniers ont été arrêtés par la police, emmenés en prison et incarcérés dans des vraies cellules, tandis que les gardiens ont été formés pour jouer leur rôle. Les résultats ont montré que les individus ont rapidement adopté leur rôle, avec les gardiens devenant de plus en plus autoritaires et les prisonniers devenant de plus en plus soumis.
Les gardiens ont commencé à utiliser des méthodes de punition brutales, tandis que les prisonniers ont commencé à se sentir dépersonnalisés et soumis. L'expérience a été arrêtée après six jours en raison des comportements extrêmes adoptés par les individus.
Cette expérience montre à quel point les individus peuvent être influencés par les rôles sociaux et les situations, et à quel point cela peut avoir des conséquences négatives sur leur comportement et leur bien-être.
Vidéos sur l'expérience de la
prison de Stanford
Vidéos d'une durée respective de 3 et 10 minutes d'effort d'attention.
Et une version moderne.
Esprit critique 4 : Expérience de rosenhan
L'expérience de Rosenhan est une expérience de psychologie sociale menée par David Rosenhan en 1973. Il voulait étudier la fiabilité et la validité des diagnostics de schizophrénie dans les hôpitaux psychiatriques américains. Il a envoyé des acteurs sains, appelés "pseudopatients", dans différents hôpitaux en se faisant passer pour des patients souffrant de symptômes de schizophrénie légère.
Les pseudopatients ont été admis dans les hôpitaux et ont été diagnostiqués comme souffrant de schizophrénie. Une fois admis, ils ont cessé de simuler des symptômes et ont commencé à se comporter normalement. Malgré cela, les médecins ont continué à les considérer comme souffrant de schizophrénie et ont refusé de les libérer. Les résultats ont montré que les diagnostics de schizophrénie étaient souvent erronés et que les hôpitaux ne pouvaient pas distinguer les patients réels des pseudopatients.
Cette expérience a mis en évidence les limites de la fiabilité et de la validité des diagnostics psychiatriques et a conduit à des changements importants dans les pratiques de diagnostic en psychiatrie.
Vidéos sur l'expérience de Rosenhan
Vidéos d'une durée respective de 3 et 10 minutes d'effort d'attention.
Vidéo avec les détails.
Résumé de ces 4 expériences psychologiques
Les quatre expériences que nous avons abordées (Milgram, Asch, Stanford Prison et Rosenhan) ont toutes montré comment les individus peuvent être influencés par les situations sociales, les rôles sociaux et les opinions des autres.
- L'expérience de Milgram a montré à quel point les individus peuvent être enclins à obéir aux autorités, même lorsque cela va à l'encontre de leurs propres croyances morales.
- L'expérience de Asch a montré comment la conformité sociale peut influencer les individus à changer leur réponse, même lorsque cela va à l'encontre de leur propre perception.
- L'expérience de la prison de Stanford a montré à quel point les individus peuvent adopter rapidement un rôle social et comment cela peut avoir des conséquences négatives sur leur comportement et leur bien-être.
- L'expérience de Rosenhan a montré les limites de la fiabilité et de la validité des diagnostics psychiatriques et comment les patients peuvent être stigmatisés et mal traités en raison de la perception erronée de leur état de santé mentale.
En résumé, ces expériences montrent à quel point les individus peuvent être influencés par leur environnement social et les rôles sociaux, et comment cela peut avoir des conséquences importantes sur leur comportement et leur bien-être. À vous d'en tirer vos propres conclusions...
AUTRES EXPÉRIENCES DE PSYCHOLOGIE
À mon avis, ces 4 expériences sont les principales à bien connaitre. Mais si vous désirez aller plus loin et recouper les conclusions, alors voici d'autres expériences à considérer (liste non exhaustive). Normalement, vous allez déduire le pourquoi du comment de l'apparente facilité des manipulations de masse et ce qu'il faut faire pour s'en protéger. Libre à vous de creuser chacun des sujets. Je vous ai fait des résumés ultra-synthétiques et tout est dispo sur wikipédia/internet pour celui qui désire chercher.
L'Opération Mockingbird était un programme secret de la CIA qui a été mis en place dans les années 1950 et qui avait pour objectif de manipuler les médias pour propager de la propagande et influencer l'opinion publique. L'opération a été mise en place dans le cadre de la Guerre froide, où les États-Unis et l'Union soviétique se livraient une guerre d'influence.
L'opération a été mise en place pour contrôler les médias, à la fois aux États-Unis et à l'étranger, et pour utiliser des journalistes et des médias pour diffuser des informations biaisées qui servaient les intérêts de la CIA. Le programme a été dévoilé au grand public dans les années 1970, après qu'un certain nombre de journalistes ont commencé à enquêter sur les activités de la CIA.
L'Opération Mockingbird est un exemple de la façon dont les gouvernements et les puissances en place peuvent manipuler les médias et l'opinion publique pour servir leurs propres intérêts. Elle est également un exemple de la façon dont les médias peuvent être complices de la manipulation de l'opinion publique, même sans en être conscients.
Dans le contexte de l'esprit critique, il est important de prendre en compte la possibilité que les médias puissent être utilisés pour diffuser de la propagande et de l'information biaisée, même dans les démocraties occidentales. Il est important de vérifier les sources et de considérer la possibilité que les informations que nous recevons puissent être biaisées ou manipulées.
Voici une liste des 10 principales stratégies de manipulation de masse qui peuvent être utilisées par les médias, les gouvernements, les entreprises et d'autres acteurs pour influencer les opinions et les perceptions du public :
- Définition du cadre: définir les termes du débat public et orienter les opinions publiques en utilisant des mots et des phrases spécifiques.
- Distraction: détourner l'attention du public de questions importantes en se concentrant sur des sujets moins importants ou des scandales.
- Présentation partiale: donner une image partiale des faits pour influencer les opinions publiques.
- Simplification: simplifier les questions complexes pour les rendre plus facilement compréhensibles et gérables par le public.
- Émotion: susciter des émotions fortes chez le public pour le faire réagir de manière impulsive.
- Stéréotypage: utiliser des stéréotypes pour simplifier les images des personnes, des groupes et des idées.
- Répétition: répéter continuellement un message pour renforcer son impact.
- Omission: omettre des informations importantes pour influencer les opinions publiques.
- Polarisation: diviser le public en groupes ennemis en présentant des opinions opposées comme étant incompatibles.
- Pseudo-événements: créer des événements qui n'ont pas lieu naturellement pour attirer l'attention du public et influencer les opinions publiques.
Et en voici 10 autres selon Sylvain Timsit :
- La stratégie de la diversion.
- Créer des problèmes, puis offrir des solutions.
- La stratégie du dégradé.
- La stratégie du différé.
- S'adresser au public comme à des enfants en bas-age.
- Faire appel à l'émotionnel plutôt qu'à la réflexion.
- Maintenir le public dans l'ignorance et la bêtise.
- Encourager le public à se complaire dans la médiocrité.
- Remplacer la révolte par la culpabilité.
- Connaître les individus mieux qu'ils ne se connaissent eux-mêmes.
Complot ou lien avec le réel, libre à vous de vous faire votre opinion...
L'expérience de "The Monster Study" est une étude controversée menée en 1939 par Wendell Johnson, un professeur de psychologie de l'Université de l'Iowa.
L'étude visait à explorer les effets de la stéréotypie sur l'enfant en utilisant des méthodes expérimentales. Pour cela, ils ont choisi un groupe d'enfants atteints de dysarthrie (difficulté à parler) et les ont divisés en deux groupes : un groupe de contrôle et un groupe expérimental.
Les enfants du groupe expérimental ont été exposés à une série de discours qui les ont stigmatisés comme ayant un défaut de prononciation. Les enfants du groupe de contrôle ont été exposés à des discours qui les ont renforcés en termes de prononciation.
À la fin de l'expérience, les enfants du groupe expérimental ont montré des signes de troubles émotionnels et de baisse de confiance en eux-mêmes. Cette expérience a été critiquée pour son manque éthique, notamment pour avoir causé des dommages psychologiques aux enfants participants et pour ne pas avoir obtenu de consentement éclairé.
Le projet MK-ULTRA était un programme secret mené par la CIA pendant les années 1950 et 1960, qui visait à explorer les possibilités de manipulation mentale et de contrôle de l'esprit humain. Les méthodes utilisées dans le cadre de ce projet étaient illégales, inhumaines et immorales.
Les sujets étaient soumis à des expériences de drogues, de chirurgie cérébrale, d'hypnose, de lavage de cerveau et d'autres formes de torture mentale. Les sujets étaient souvent choisis parmi les prisonniers, les personnes atteintes de maladies mentales et les personnes vulnérables. Le but était de développer des techniques qui pourraient être utilisées pour contrôler les individus et les foules.
Le projet MK-ULTRA a été exposé en 1975 lors d'une enquête du Congrès américain, mais la plupart des détails sur les expériences et les résultats restent encore inconnus. Les responsables de ce projet n'ont jamais été poursuivis et les victimes n'ont jamais été indemnisées.
Le gaslighting est une forme de manipulation psychologique dans laquelle une personne essaie de faire douter une autre personne de sa propre perception de la réalité et de sa propre santé mentale. Le terme a été popularisé par le film de 1944 intitulé "Gaslight", dans lequel un mari essaie de rendre sa femme folle en la faisant douter de sa propre mémoire et de sa propre perception.
Les tactiques de gaslighting peuvent inclure des mensonges flagrants, des dénégations de la réalité, des attaques personnelles et la mise en doute des souvenirs de la victime. Par exemple, une personne pourrait dire à son partenaire qu'elle a imaginé une situation qui s'est réellement produite, ou lui dire que ses sentiments sont irrationnels ou exagérés.
Le gaslighting peut être particulièrement dangereux, car il peut faire douter une personne de sa propre capacité à juger les situations et peut donc la rendre plus vulnérable aux manipulations et à l'abus. Les victimes de gaslighting peuvent également développer des problèmes de santé mentale tels que la dépression, l'anxiété et le trouble de stress post-traumatique.
Voici quelques exemples véridiques de situations de gaslighting :
Un patron nie avoir donné une instruction à un employé, même s'il l'a fait, et accuse l'employé d'être incompétent ou d'avoir mal compris la situation.
Un partenaire dans une relation amoureuse accuse l'autre d'être "trop sensible" ou "paranoïaque" lorsqu'il exprime des préoccupations ou des inquiétudes, même si ces préoccupations sont justifiées.
Un parent nie avoir abusé d'un enfant et prétend que l'enfant est menteur ou a une imagination débordante, même si les preuves de l'abus sont claires.
Un ami raconte des mensonges sur une personne à d'autres amis, puis nie avoir jamais dit ces mensonges et accuse la personne de paranoïa ou de folie lorsqu'elle est confrontée.
L'expérience de Tusko était une expérience menée en 1962 par le neuroscientifique Louis Jolyon West de l'Université de l'Oklahoma. L'expérience visait à explorer les effets de la drogue LSD sur un éléphant d'Asie nommé Tusko.
West et son équipe ont administré une dose élevée de LSD (297 mg) à Tusko par injection intramusculaire, ce qui était jusqu'à 1,5 millions de fois la dose recommandée pour un humain. Les résultats de l'expérience ont été dramatiques : Tusko est devenu agité, a commencé à se débattre et a finalement succombé à une crise cardiaque et est mort.
Les expériences sur les animaux avec des drogues hallucinogènes ont été largement critiquées pour leur manque d'éthique et leur manque de pertinence pour la compréhension des effets de ces drogues sur les humains. Les expériences de ce type ont été largement abandonnées depuis.
La "fosse au désespoir" est le nom donné à une expérience menée par le psychologue Harry Harlow sur les singes rhesus dans les années 1950 et 1960. L'expérience visait à explorer les effets de la privation affective sur le développement des singes.
Les singes étaient séparés de leur mère et placés dans des cages individuelles équipées d'un mannequin de mère en métal ou de laine, certains étaient privés de tout contact social.
Les résultats de l'expérience ont montré que les singes soumis à cette privation affective ont développé des comportements pathologiques tels que l'automutilation, la dépression et l'isolement social.
Ces expériences ont été largement critiquées pour leur manque d'éthique et leur manque de pertinence pour la compréhension des effets de la privation affective chez les êtres humains.
Dans les années 1920, le publicitaire et expert en relations publiques Edward Bernays a été engagé par une entreprise de cigarettes pour augmenter les ventes en ciblant les femmes, qui ne fumaient pas encore de cigarettes en public.
Bernays a créé une campagne de marketing visant à faire de la cigarette un symbole de liberté et d'égalité. Il a organisé un événement public pour des femmes, où il a engagé des mannequins pour fumer des cigarettes et a prononcé une phrase devenue célèbre : "Torchez-vous des flambeaux de la liberté !". Les médias ont couvert l'événement, créant une image positive de la cigarette en tant que symbole de liberté et d'égalité.
Cependant, la campagne de Bernays a eu des conséquences négatives sur la santé publique. En faisant de la cigarette un symbole de liberté, il a incité de nombreuses personnes à fumer, même s'ils connaissaient les risques pour leur santé. La popularité de la cigarette a augmenté, entraînant une hausse du tabagisme et des problèmes de santé liés, tels que le cancer du poumon.
En résumé, la campagne de marketing d'Edward Bernays pour faire de la cigarette un symbole de liberté et d'égalité a eu des conséquences négatives sur la santé publique en incitant les gens à fumer. Malgré les risques pour la santé, la popularité de la cigarette a augmenté, entraînant des problèmes de santé graves pour les consommateurs.
La Troisième Vague est une expérience sociale menée par le professeur d'histoire Ron Jones en 1967. Il l'a menée avec des étudiants de son cours d'histoire à Cubberley High School à Palo Alto, en Californie.
Il a voulu montrer aux élèves comment une société peut facilement glisser vers l'autoritarisme en utilisant des méthodes d'endoctrinement et de manipulation mentale.
Il a commencé en enseignant une version romancée de l'histoire de l'Allemagne nazie, puis a commencé à instaurer des règles strictes dans sa classe, telles que la discipline et le respect de l'autorité. Il a également créé un mouvement appelé "La Troisième Vague" qui a commencé à se propager dans l'école et a finalement abouti à une véritable rébellion contre l'autorité.
L'expérience a été un succès en ce sens qu'elle a montrés aux étudiants comment une société peut aisément glisser vers l'autoritarisme lorsque les individus abandonnent leur capacité à penser critique et à remettre en question l'autorité.
La Fenêtre d'Overton est un concept qui décrit la gamme d'idées politiquement acceptables dans une société donnée à un moment donné. Selon cette théorie, il existe un ensemble de politiques qui sont considérées comme acceptables et raisonnables par la majorité de la population, tandis que les politiques en dehors de cette fenêtre sont considérées comme radicales ou inacceptables.
La Fenêtre d'Overton a été développée par Joseph Overton, un membre du think tank conservateur américain Mackinac Center for Public Policy. Il a décrit cette théorie en 1996 en tant que modèle pour comprendre comment les politiques publiques sont formulées et comment elles évoluent avec le temps.
La théorie de la Fenêtre d'Overton suggère que les idées politiques peuvent évoluer et se déplacer dans cette fenêtre en fonction de l'évolution des opinions publiques, des événements politiques, des changements démographiques et d'autres facteurs sociaux.
En somme, la théorie de la Fenêtre d'Overton suggère que la perception publique de ce qui est acceptable ou non acceptable peut changer avec le temps, permettant ainsi l'évolution des politiques publiques. Les idées qui étaient autrefois considérées comme radicales ou inacceptables peuvent finir par devenir acceptables et être mises en œuvre. En revanche, des idées qui étaient autrefois acceptables peuvent finir par sortir de la fenêtre d'Overton et être considérées comme radicales ou inacceptables.
La théorie de la Fenêtre d'Overton peut être utile pour comprendre les tendances politiques et les changements dans les politiques publiques au fil du temps. Elle peut également être utilisée pour aider les décideurs politiques et les militants à déterminer comment faire avancer des idées qui peuvent actuellement être considérées comme radicales, mais qui peuvent devenir acceptables à l'avenir.
La théorie de la dissonance cognitive est une théorie de la psychologie sociale développée par Leon Festinger dans les années 1950.
Elle décrit le malaise cognitif ou émotionnel ressenti par les individus lorsqu'ils perçoivent une incohérence ou une incongruité entre leurs croyances, leurs attitudes et leurs comportements.
Selon cette théorie, les individus cherchent à réduire cette dissonance en modifiant leurs croyances, leurs attitudes ou leurs comportements pour les rendre plus cohérents les uns avec les autres. La théorie de la dissonance cognitive a été testée dans de nombreuses expériences, dont certaines les plus célèbres sont l'expérience de Festinger et Carlsmith (1959) et l'expérience de Brehm (1956) .
Ces expériences ont montré comment la dissonance cognitive peut être créée et réduite de différentes manières, et comment elle peut avoir des conséquences sur les comportements futurs des individus.
La théorie de la dissonance cognitive est largement utilisée dans la recherche en psychologie sociale et a des applications dans de nombreux domaines, tels que la publicité, la psychothérapie et la gestion des ressources humaines.
L'effet Pygmalion est un phénomène observé dans les relations de supervision où les attentes des supérieurs hiérarchiques envers les subordonnés ont un impact sur leur performance.
Il a été initialement décrit par le psychologue social Robert Rosenthal et le psychologue de l'éducation Lenore Jacobson dans leur étude de 1968 intitulée "Les enfants qui réussissent".
Ils ont étudié l'effet des attentes des enseignants sur les performances scolaires de leurs élèves en prétendant que certains élèves étaient des "sur-performeurs" (en utilisant un test bidon) alors qu'en réalité, ils étaient choisis au hasard. Les résultats ont montré que les enseignants ont effectivement eu des attentes plus élevées pour ces élèves et qu'ils ont bénéficié de ces attentes en obtenant de meilleurs résultats scolaires.
L'effet Pygmalion est souvent comparé à l'effet Golem, dans lequel les attentes négatives des supérieurs hiérarchiques ont un impact négatif sur les performances des subordonnés.
Les deux phénomènes sont considérés comme des exemples de l'effet des attentes sur les performances et montrent l'importance de la communication et de la gestion des attentes dans les relations de supervision.
La "fausse mémoire" est un phénomène dans lequel une personne croit se rappeler des événements qui ne se sont jamais produits ou qui ont été altérés de quelque manière.
Il peut être causé par une variété de facteurs, notamment la suggestion, les préoccupations ou les attentes, ou même des erreurs de traitement de la mémoire dans le cerveau.
Les expériences sur la fausse mémoire ont montré que les gens peuvent être incités à se rappeler des événements qui ne se sont jamais produits en utilisant des techniques comme la suggestion sociale, la répétition, la confabulation ou même la manipulation de la photographie.
Il est également important de noter que la fausse mémoire n'est pas une preuve de mensonge délibéré, mais plutôt un phénomène qui peut survenir lorsque les gens sont exposés à des informations erronées ou incomplètes, ou lorsque leur mémoire est influencée par des facteurs émotionnels ou cognitifs.
Ces expériences et recherches ont des implications importantes pour les domaines juridiques, la psychologie clinique et les sciences sociales en général.
Les lois de la résignation de Seligman décrivent comment les individus peuvent devenir résignés face à des situations stressantes ou difficiles, perdant ainsi leur capacité à se sentir efficaces et à agir pour améliorer leur situation.
Ces lois ont été proposées par le psychologue Martin Seligman dans les années 1970.
Les lois de la résignation sont les suivantes :
- La loi de la prédisposition : les individus qui sont prédisposés à être résignés sont plus susceptibles de devenir résignés face à des situations stressantes.
- La loi de l'aggravation : la résignation s'aggrave avec le temps si elle n'est pas traitée.
- La loi de la généralisation : la résignation peut se propager à d'autres domaines de la vie de l'individu.
- La loi de l'auto-entretien : la résignation peut être maintenue par des comportements et des croyances qui la perpétuent.
Seligman a également développé la thérapie de résilience, qui vise à aider les individus à surmonter la résignation et à retrouver leur disposition à se sentir efficaces et à agir pour améliorer leur situation. Il a par ailleurs développé la psychologie positive, qui vise à renforcer les forces positives des individus pour les aider à mieux faire face aux situations difficiles.
L'effet Barnum est un phénomène dans lequel les gens croient que des descriptions générales ou vagues sont spécifiques à eux-mêmes, même lorsqu'elles pourraient s'appliquer à un grand nombre de personnes. Il a été nommé d'après P. T. Barnum, célèbre pour sa devise "Il y a un naïf pour chaque escroc."
Ce phénomène est souvent utilisé dans les horoscopes, les lectures de tarot, les lectures psychiques et les tests de personnalité, où les descriptions générales sont présentées comme étant spécifiques à une personne. Les gens croient souvent que ces descriptions les concernent de manière unique, même si elles sont en réalité applicables à un grand nombre de personnes.
L'effet Barnum est également lié à la théorie de la résonance cognitive, qui suggère que les gens sont plus enclins à croire les informations qui correspondent à leurs croyances et à leur perception de soi.
Il a également des implications pour la psychologie de la persuasion et de la communication, car il montre comment les gens peuvent être influencés par les informations qui leur sont présentées de manière générale ou vaguement.
Les biais cognitifs sont des distorsions systématiques de la pensée et de la perception qui peuvent affecter les décisions et les jugements des individus. Ils sont souvent inconscients et peuvent conduire à des erreurs de raisonnement et à des jugements irrationnels. Les biais cognitifs les plus couramment étudiés comprennent :
- Le biais de confirmation : tendance à chercher des informations qui confirment nos croyances existantes et à ignorer les informations qui les contredisent.
- Le biais d'ancrage : tendance à être influencé par la première information que l'on reçoit lorsqu'on fait une estimation ou une décision.
- Le biais de sélection de l'échantillon : tendance à ne sélectionner que les informations qui correspondent à nos croyances existantes.
- Le biais de disponibilité : tendance à surestimer la fréquence ou la probabilité d'un événement en fonction de sa facilité à être rappelé.
- Le biais de la régularité : tendance à voir des modèles là où il n'y en a pas, en particulier dans les données aléatoires.
- Le biais de l'optimisme : tendance à surestimer les chances de succès et à sous-estimer les risques.
- Le biais de la mémoire : tendance à se rappeler les informations qui correspondent à nos croyances existantes et à oublier celles qui les contredisent.
- Le biais de la familiarité : tendance à préférer les choses familières aux nouvelles choses.
L'expérience de la poupée Bobo de 1961 est un célèbre étude de comportement menée par le psychologue Albert Bandura. Il a utilisé une poupée gonflable nommée "Bobo" pour étudier la violence enfantine et la transmission de comportements violents.
Dans l'expérience, des enfants observaient un adulte (modèle) agresser verbalement et physiquement la poupée Bobo. Les enfants étaient ensuite laissés seuls dans une pièce avec la poupée, et on observait qu'ils reproduisaient souvent les mêmes comportements violents envers la poupée. Les résultats ont montré que les enfants étaient plus susceptibles de reproduire les comportements violents qu'ils avaient vus chez les adultes modèles, suggérant que l'apprentissage par observation est un facteur important dans la transmission de comportements violents.
Cette étude a également contribué à la compréhension de la théorie de l'apprentissage social de Bandura, qui soutient que les individus peuvent apprendre de manière observante et en imitant les autres. L'expérience de la poupée Bobo a été largement citée et étudiée depuis sa publication en 1961.
L'expérience du bon samaritain est une expérience de psychologie sociale menée par les psychologues John Darley et Daniel Batson en 1973. L'expérience visait à étudier les facteurs qui influencent les gens à aider les autres dans des situations d'urgence.
Dans l'expérience, des participants étaient envoyés en mission pour donner une présentation à une autre université. Sur leur chemin, ils passaient devant une personne qui semblait être en détresse et avait besoin d'aide.
Les résultats ont montré que les participants qui étaient pressés pour arriver à leur destination étaient moins susceptibles d'aider la personne en détresse que ceux qui avaient plus de temps.
Les participants qui étaient personnellement impliqués dans un sujet religieux étaient plus susceptibles d'aider la personne en détresse que ceux qui ne l'étaient pas.
L'expérience du bon samaritain a montré que les facteurs tels que la proximité, la pression temporelle et les croyances religieuses peuvent influencer les gens à aider ou non les autres dans des situations d'urgence.
Les résultats de cette étude ont également conduit à des recherches supplémentaires sur les motivations pour aider les autres et les facteurs qui peuvent les influencer.
L'effet de halo est un biais cognitif dans lequel les opinions ou les jugements sur une personne ou un objet sont influencés par une caractéristique spécifique. Cette caractéristique peut être positive ou négative, mais elle a généralement un impact important sur l'opinion globale de la personne ou de l'objet.
L'effet de halo a été initialement observé dans les évaluations des performances des employés, où les employés qui étaient jugés comme étant de bons leaders ou de bons communicateurs étaient également jugés comme étant de bons travailleurs dans d'autres domaines, même s'il n'y avait pas de preuve réelle pour étayer ces opinions.
L'effet de halo est également commun dans les évaluations de produits et de personnalités. Par exemple, les personnes qui sont perçues comme étant belles peuvent être considérées comme plus intelligentes, plus talentueuses et plus sympathiques que les personnes qui ne sont pas considérées comme étant belles.
De même, les produits qui ont une apparence attrayante ou un emballage bien conçu peuvent être perçus comme étant de meilleure qualité que les produits qui ne le sont pas.
Il est important de prendre en compte l'effet de halo lors de l'évaluation des personnes ou des objets, car il peut conduire à des jugements erronés et à des décisions inappropriées.
Il est conseillé de se concentrer sur une analyse objective des faits et de ne pas se laisser influencer par des caractéristiques spécifiques qui peuvent être biaisées.
La boîte de Skinner est un appareil de conditionnement opérant conçu par le psychologue B.F. Skinner. Il s'agit d'une cage pour animaux avec un levier qui, lorsqu'il est actionné, délivre une récompense (nourriture, récompense en jouet, etc.). L'animal apprenant à associer l'action de lever le levier à la récompense reçue, et peut ainsi être formé à accomplir des tâches spécifiques. Cet appareil a été largement utilisé pour étudier le comportement operant et la théorie du conditionnement opérant.
Les conclusions tirées de l'utilisation de la boîte de Skinner incluent :
La théorie du conditionnement opérant : les comportements peuvent être renforcés ou affaiblis en fonction des conséquences qui les suivent (récompenses ou punitions).
L'importance du renforcement immédiat : les récompenses immédiates sont plus efficaces pour renforcer un comportement que les récompenses différées.
L'apprentissage par essais et erreurs : les animaux apprennent par essais et erreurs, en associant une action avec une conséquence.
La manipulation environnementale : le comportement peut être contrôlé et influencé en manipulant les éléments de l'environnement.
La généralisation et la discrimination : les animaux peuvent généraliser leurs comportements appris à de nouvelles situations, et peuvent aussi apprendre à les discriminer.
On parle ici de l'étude de la manipulation d'humeur de Facebook de 2012, où les algorithmes de Facebook ont été modifiés pour afficher davantage de publications positives ou négatives dans les fils d'actualités des utilisateurs.
Les résultats ont montré que les publications positives dans le fil d'actualité ont entraîné une augmentation de la satisfaction de soi et des publications positives, tandis que les publications négatives ont entraîné une augmentation de la tristesse et des publications négatives. Cependant, l'étude a été largement critiquée pour sa manipulation éthique des utilisateurs sans leur consentement.
Les plateformes de médias sociaux, telles que Facebook, peuvent être utilisées pour manipuler les opinions politiques et les élections. Les algorithmes de recommandation peuvent influencer la façon dont les gens voient les informations et les opinions, en privilégiant certaines perspectives et en masquant d'autres.
Les campagnes politiques peuvent également utiliser les données des utilisateurs pour cibler les publicités et influencer les opinions.
Cependant, cela soulève des préoccupations éthiques quant à la manipulation des électeurs et à la protection de la vie privée. Les régulateurs et les gouvernements travaillent actuellement à élaborer des réglementations pour encadrer l'utilisation de ces plateformes à des fins politiques.
L'effet Hawthorne est un phénomène psychologique qui se produit lorsqu'une modification environnementale ou un traitement spécial sont apportés à un individu ou à un groupe, entraînant une amélioration de leur performance ou de leur comportement.
Il a été découvert lors d'une série d'études conduites par l'entreprise Hawthorne Works au début du XXe siècle. Les résultats ont montré que les employés qui étaient soumis à des conditions de travail améliorées ou à une attention accrue de la part de leurs supérieurs étaient plus productifs, même si les modifications apportées n'avaient aucun impact sur les conditions réelles de travail.
L'effet Hawthorne montre l'importance des facteurs sociaux et psychologiques dans le comportement des travailleurs, mettant en évidence la complexité des motivations et des influences sur la performance au travail. Il souligne également la nécessité d'une approche globale et holistique pour comprendre et améliorer les conditions de travail.
Ted Kaczynski, connu également sous le nom de "Unabomber", était un criminel américain qui a commis 16 attentats à la bombe entre 1978 et 1995. Il est devenu célèbre pour les dégâts causés par ses attaques et pour la longue enquête qui a finalement conduit à son arrestation en 1996. Kaczynski a été condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle en 1998.
MK-Ultra était un programme de recherche sur la manipulation mentale mené par la Central Intelligence Agency (CIA) aux États-Unis dans les années 1950 et 1960. Ce programme a été conçu pour étudier les moyens de contrôler les pensées et les comportements des individus à travers des moyens tels que la drogue, la torture et l'hypnose. Le programme a été largement critiqué pour son manque de transparence et pour les atteintes graves aux droits de l'homme commises lors de ses activités.
Il n'y a aucune preuve directe d'une connexion entre Ted Kaczynski et le programme MK-Ultra. Cependant, certaines personnes ont suggéré que les attentats du Unabomber pourraient avoir été motivés par une expérience traumatisante liée à la manipulation mentale ou à d'autres formes d'abus. Cependant, ces théories ne sont pas fondées sur des preuves solides et restent largement spéculatives.
La Tavistock Clinic est un centre de soins de santé mentale fondé en 1920 à Londres, en Angleterre. Il est considéré comme l'un des premiers centres de psychothérapie de groupe et a joué un rôle important dans l'histoire de la psychologie et de la psychanalyse. La Tavistock Clinic a également été impliquée dans des recherches sur des sujets tels que les troubles de l'identité, les relations interpersonnelles, la dynamique de groupe et la santé mentale en milieu de travail.
Le "Tavistock shock" désigne une approche thérapeutique mise au point à la Tavistock Clinic qui vise à produire un "choc" ou une réalisation soudaine chez les patients. Cette approche utilise des techniques telles que la confrontation, la répétition et la réflexion pour aider les patients à comprendre leurs problèmes et à les surmonter.
Bien que le Tavistock shock ait été considéré comme innovant à l'époque, il est devenu controversé au fil du temps en raison de son utilisation potentielle pour manipuler les patients et pour son impact sur leur bien-être émotionnel.
En gros, ça a démontré que les gens qui ont subi un choc sont beaucoup plus facilement manipulables et contrôlables par la suite. À l'ère du post covid, comprenne qui pourra...
L'effet "Bandwagon" est étroitement lié à l'idée des moutons de Panurge, qui est une expression française qui fait référence à un comportement grégaire et non réfléchi dans lequel les gens suivent aveuglément les autres sans se poser de questions.
L'effet "Bandwagon" peut être considéré comme un exemple de ce comportement moutonnier. Dans de nombreux cas, les gens peuvent adopter une croyance ou un comportement simplement parce qu'il est populaire ou que beaucoup d'autres le font, sans nécessairement le remettre en question ou l'examiner de manière critique.
En France, un exemple de l'effet "Bandwagon" est la montée en popularité du mouvement politique En Marche! dirigé par Emmanuel Macron lors des élections présidentielles de 2017. Les sondages d'opinion ont montré une forte avance pour Macron par rapport aux autres candidats, ce qui a peut-être encouragé de nombreux électeurs à se rallier à sa cause simplement parce qu'ils pensaient qu'il était le choix le plus populaire et le plus probable de gagner.
L'effet "Bandwagon" a également été observé dans le contexte des mouvements sociaux en France. Les gens peuvent être plus enclins à rejoindre un mouvement de protestation ou une manifestation si beaucoup d'autres personnes y participent. Cela peut contribuer à une dynamique où les gens se sentent plus à l'aise de rejoindre le mouvement simplement parce qu'ils ont l'impression que c'est le choix le plus populaire ou le plus socialement acceptable.
L'expression "moutons de Panurge" trouve son origine dans un personnage de la littérature française, qui a été popularisé dans le roman de Rabelais "Gargantua" publié au XVIe siècle.
Dans le livre, Panurge, un personnage à la recherche de conseils, achète un mouton qu'il jette à la mer. Les autres moutons le suivent ensuite, les uns après les autres, jusqu'à ce qu'ils se noient tous. Le comportement irrationnel des moutons dans cette histoire est devenu un exemple classique de comportement grégaire.
Cet effet peut être dangereux, car il peut conduire à une propagation rapide d'informations fausses ou trompeuses, ainsi qu'à des phénomènes tels que la polarisation et l'extrémisme. Il est donc important de reconnaître cet effet et de lutter contre ce comportement moutonnier en favorisant la réflexion critique, l'analyse et la prise de décision indépendante.
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Esprit critique : Livres en rapport
Vous pouvez être absolument certains que "ceux qui nous dirigent" ont lu et étudié tous ces livres et bien d'autres. Ils maîtrisent parfaitement le sujet et en connaissent les rouages. Vous en déduisez normalement l'avantage stratégique de connaitre le sujet, du moins un minimum (le pourquoi de cet article).
Pour rappel, lire, c'est de la musculation du cerveau. En effet, ce dernier est actif, au contraire de regarder une vidéo/TV, qui est passif. Bien entendu, les deux sont complémentaires.
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Pépite : "La Fabrique du Crétin" de Jean-Paul Brighelli est un livre qui critique la culture de masse et la société de consommation moderne. Il dénonce les effets négatifs des médias, de la publicité et de la technologie sur la pensée et le comportement des individus, les qualifiant de "crétinisants". Le livre soutient que ces facteurs ont contribué à la dégradation de la culture et à la perte de valeurs sociales importantes. Il appelle à une réflexion sur les choix de consommation et de mode de vie pour inverser cette tendance.
Le système veut des esclaves incultes, formatés et facilement contrôlables, car incapables de penser par eux-mêmes. À défaut de compter sur l'école pour apprendre des trucs intéressant aux enfants, il est donc fondamental de leur apprendre à ne pas tomber dans les pièges et les manipulations via le bon sens et l'esprit critique. C'est déjà ça de pris.
Du bon sens avant de parler d'Esprit critique
En conclusion, il est important de faire preuve de bon sens et d'esprit critique lorsque l'on fait face à des informations ou à des situations qui peuvent être influencées par des biais cognitifs ou des manipulations de groupe.
Cela signifie être conscient des propres préjugés et des influences extérieures, et être disposé à remettre en question les croyances et les idées reçues. Cela veut dire également être ouvert d'esprit et disposé à considérer les opinions et les perspectives des autres, même si elles sont différentes de la propre.
Enfin, et surtout, cela signifie être attentif aux preuves et aux faits, et non seulement à l'émotion ou à la persuasion. En adoptant ces attitudes, nous pouvons être plus à même de prendre des décisions éclairées et de résister aux manipulations de groupe.
Pour aller plus loin :
Les meilleurs livres de développement personnel en 2023 : Le VRAI guide ultime (avec des résumés des points importants).
Guerre en Ukraine, émotions exacerbées et sens des priorités (un exemple pratique de l'importance de contrôler ses émotions).
Préceptes de combat appliqués au monde réel (attention, article ciblé "tactical", donc pas pour tout le monde).
Purée, c’est très instructif ! Merci
Pas de quoi Marie 😉
Très bonne réflexions dans la 1er partie.
Par contre, attention à Idriss Aberkane, c’est un imposteur et il ment sur son CV !
Bah tout est possible, mais tout ce qui m’intéressé ici, c’est sa capacité à expliquer simplement. Merci pour ton soutien 🙂
Bravo pour cet article plein de bon sens que l’on peut partager à chaque « rupture de normalité ».
Courage à tous !
Bonjour Fabien,
En effet, les principes sont toujours les mêmes, quelle que soit la situation.
On passe notre vie a nous faire manipuler. Quand on allume la télé, la radio ou internet ou quand on achète au supermarché une « offre spéciale » ou un « lot de 2 » qui ressemble en tout point à une promo mais qui n’en est pas une, bien au contraire! ou encore quand on dicte à la masse quoi penser à travers des pseudos sondages
Bonjour,
Je me permets d’ajouter trois autres techniques souvent utilisées, y compris actuellement par ceux qui sont au-dessus de nous (comprenne qui pourra).
1) La théorie de l’engagement
Cette théorie de l’engagement met en avant la corrélation entre les actes et la pensée. En laissant croire à une personne qu’elle est libre de ne pas faire une chose, elle a de grandes chances de l’exécuter sans penser qu’elle se fasse manipuler.
2) La preuve sociale
une technique de manipulation qui incite à faire comme tout le monde
Il s’agit de faire croire à une personne que : pour rester dans la norme, elle doit faire comme tout le monde. Qui n’a jamais incité un ami à venir à une fête en lui disant qu’il est le seul à ne pas être présent ? Effet moutonnier comme le démontre les éléctions et les hyper-méchants-vyruces-qui-tuent-0.1%
3) L’ennemi commun
Il s’agit d’une méthode qui consiste à acquérir les faveurs d’une personne en mettant en évidence un ennemi en commun. Cette tactique est assez fréquemment utilisée !
wow!!! Merci
Une autre ‘expérience’ (ou technique de manipulation) révélatrice de la nature humaine est celle qui fût menée sur des étudiants et qui consistait à les faire jouer au Monopoly, en favorisant l’un d’entre eux qui bénéficiait, tout à fait injustement, d’une quantité d’argent nettement supérieure à celle distribuée à ses adversaires. Du coup et comme prévu, le joueur favorisé d’entrée de jeu remporte allègrement la partie, mais surtout il devient ‘suffisant’, et développe un sentiment de ‘supériorité’ par rapport à ses camarades. Un bol de cacahuètes a été placé sur la table, et c’est ce dernier qui marque une nette tendance à en manger le contenu, ce qu’il fait sans se restreindre et au détriment des autres. Pour résumer, le fait de confier à quelqu’un une position avantageuse lui donne spontanément le sentiment d’être plus ‘méritant’ que les autres, et que le fait de posséder davantage que ses adversaires lui donne l’illusion d’être plus intelligent, plus talentueux etc… C’est un petit défaut dont nous souffrons tous, puisque pour la plupart d’entre nous, nous sommes nés blancs, en occident, bénéficions de nombreux avantages (ce qui n’est que le fruit du hasard), et avons tous une tendance naturelle à nous croire plus ‘méritants’ que ceux qui n’ont pas eu la chance de naître au bon endroit… Accessoirement, le ‘savoir par procuration’ ajoute à ce sentiment de supériorité… Exemple, nombre d’américains se flattent d’être les citoyens d’une nation supérieure aux autres, et sont (à tort) persuadés d’être bien plus intelligents que les autres humains qui peuplent cette planète depuis que l’un des leurs a posé son pied sur la lune… Mais une grande majorité d’entre eux serait bien incapable d’expliquer comment fonctionne un moteur de fusée. Tout çà pour dire que l’être humain aspire à se distinguer des autres en se croyant supérieur aux autres… et çà, c’est un ‘levier’ de manipulation qui est utilisé à tous les niveaux de notre société… A méditer !
Oui. Faire preuve de bienpensance à l’égard des autres procure également un sentiment de supériorité. C’est très courant sur les réseaux sociaux. Merci de ta contribution 🙂
très instructif. merci aussi aux commentaires. On est tellement des moutons conciliants… Depuis que j’ai conscience de toutes ces manipulations, j’ai l’impression de moins me faire avoir…
Ta conclusion est impeccable. Pour être certain de conserver un esprit critique, il faut avant tout avoir lu. Beaucoup!
merci ! hormis le cadre peu « scientifiquement observé » de la prison de Stanford
(quid des exigences objectives ?),
excellent récapitulatif sur un sujet qui me « hante » depuis ma plus tendre enfance (70 piges désormais) avec un questionnement qui ne m’a jamais lâché :
» qu’est-ce qui fait qu’une personne sera plus « résistante » qu’une autre face à l’adversité ?
ou plutôt même
qu’est-ce qui a pu façonner sa résilience …ou la contre-carrer .. »
..ce qui peut mener en extrême par ex,… jusqu’à la banalité du mal » d’Hannah Arendt ?
y réfléchir encore et encore , quand l’Histoire se répète inlassablement encore partout sous nos yeux, reste un devoir, s’il veut garder son humanité, pour tout citoyen d’où qu’il ait la chance..ou non..de naitre