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Survivalisme Autonomie : L’erreur FATALE qui piège ceux qui pensent être prêts

Le survivalisme attire de plus en plus de monde. Face aux incertitudes économiques, sociales et géopolitiques, nombreux sont ceux qui cherchent à se préparer au pire. Mais entre les discours séduisants et la réalité du terrain, il y a un gouffre que peu de gens osent regarder en face. L’histoire de Jean et Thomas illustre deux approches radicalement opposées. L’un a cru aux belles promesses d’une autonomie totale. L’autre a misé sur la flexibilité et l’adaptation. Résultat ? Quand la crise est arrivée, l’un a sombré, l’autre a prospéré.

Une femme stressée se prend la tête dans les mains tandis qu'une autre femme la regarde avec inquiétude. Le texte "ERREUR FATALE - SURVIVALISME AUTONOMIE" est affiché en haut de l'image.

Quelle est l'erreur fatale que commettent ceux qui pensent être prêts pour l'autonomie totale dans le survivalisme ?

L'erreur fatale dans le survivalisme, c'est de croire à l'autonomie totale sans prévoir les coûts réels et les besoins logistiques. Jean, un passionné de survivalisme, a investi dans une ferme autonome pensant être préparé. Dix ans plus tard, une crise majeure révèle que sans main-d'œuvre et face à des taxes élevées et des réglementations strictes, son projet était voué à l'échec. La véritable préparation implique flexibilité, adaptabilité, et une compréhension que l'autonomie complète est un mythe. Les survivalistes efficaces, comme Thomas, optent pour des stratégies diversifiées et réalistes qui permettent de s'adapter rapidement aux conditions changeantes. En bref, ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier.



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Avertissement : Cet article est conçu pour susciter la réflexion et encourager le débat. Chaque situation est unique, et les expériences peuvent varier. Regardez avec esprit critique et prenez du recul. Contrôlez vos décharges émotionnelles. 

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Avant de plonger dans le détail, découvrez notre vidéo qui accompagne cet article pour une exploration visuelle. Une ressource précieuse pour toute personne cherchant à se préparer efficacement.

Jean : le rêve de l’autonomie qui
vire au cauchemar

man on grass field looking at sky

Jean, passionné par le survivalisme, a fait ce que beaucoup rêvent de faire. Il a tout quitté pour s’installer dans une ferme autonome. Son objectif : produire sa propre nourriture, stocker des ressources, se détacher du système. Il a investi toutes ses économies, son temps et son énergie dans ce projet.

Mais ce que personne ne lui avait dit, c’est que la réalité est bien différente des récits utopiques.

  • Rénover une maison coûte souvent deux fois plus cher que prévu
  • L’autonomie complète est un mythe : sans main-d’œuvre, impossible d’assurer la sécurité et la production
  • L’État continue de ponctionner : taxes, lois, obligations ne disparaissent pas sous prétexte qu’on vit à la campagne
  • Vivre isolé, c’est rompre avec son entourage, perdre en soutien et en capacité d’adaptation.

Dix ans plus tard, une grande crise éclate. Jean pense avoir eu raison avant tout le monde. Mais il découvre brutalement que sa ferme, loin d’être un refuge, est un fardeau. Il manque de bras, il est écrasé par les charges, et la réglementation l’empêche d’être aussi libre qu’il l’espérait.

Il comprend trop tard qu’il s’est enfermé lui-même dans un piège. Son autonomie est une illusion, et il est incapable de s’adapter aux nouvelles conditions.



Thomas : l’homme pragmatique qui s’en sort

A sandy beach next to the ocean with palm trees

Pendant ce temps, Thomas, un ancien ami de Jean, a pris une autre approche. Lui aussi voyait venir la tempête, mais au lieu de tout investir dans un projet rigide et coûteux, il a choisi la mobilité et l’adaptabilité.

Son plan était simple, mais pas facile à exécuter pour autant :

  • Mettre de l’argent de côté au lieu de tout investir dans un seul projet
  • Avoir un passeport valide et des options pour partir en cas de besoin
  • Se créer un revenu flexible, indépendant du lieu où il se trouve

Résultat ? Lorsque la crise est arrivée, Thomas n’était plus là pour la subir. Il a quitté la zone de danger, a trouvé refuge dans un pays où son pouvoir d’achat a triplé et a évité l’enfer que vivent ceux qui sont restés piégés.

Pendant que Jean lutte pour survivre dans une ferme devenue un gouffre financier, Thomas vit sereinement ailleurs, en observant à distance ceux qui "résistent" à leur façon en s’indignant sur Internet.



L’illusion du survivalisme extrême

an old stone building with a tower and a door

Jean croyait être prêt. Il était persuadé d’avoir trouvé la solution ultime. Mais il avait tout misé sur un seul scénario, sans prévoir d’alternative.

Voici les erreurs majeures qu’il a commises :

  • Croire que le survivalisme, c’est s’enfermer dans un schéma rigide. En réalité, ceux qui s’en sortent sont ceux qui savent s’adapter.
  • Penser que l’autonomie totale est possible seul. La résilience repose sur des réseaux, des compétences et une communauté, pas sur un individu isolé.
  • Ignorer la contrainte financière. Il a cru pouvoir “vivre sans argent” mais s’est retrouvé asphyxié par les taxes et la bureaucratie.
  • Se couper du monde et de la réalité. L’État ne disparaît pas, les lois restent les mêmes, et la campagne n’est pas une terre sans règles.

Jean s’est enfermé dans une vision simpliste et dogmatique du survivalisme. Il a suivi des influenceurs qui vendent des rêves sans jamais appliquer eux-mêmes leurs propres conseils. Il a cru à des mythes, alors que la survie repose avant tout sur la flexibilité et la capacité d’adaptation.

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Les 5 leçons à retenir avant de
faire une erreur irréversible

  1. Il n’existe pas de solution universelle. Ce qui fonctionne pour une personne peut être un échec total pour une autre. Chaque stratégie doit être personnalisée et adaptée à son contexte.
  2. Tout a des avantages et des inconvénients. Même vivre en ville dans un appartement avec un emploi stable peut être un choix stratégique si c’est optimisé correctement.
  3. Le récit est différent du réel. Ce que vous lisez sur Internet, ce que certains vous vendent, est souvent bien loin de la réalité. Il faut toujours analyser les faits et les confronter au terrain.
  4. L’adaptabilité est la clé. Le monde change en permanence. Être bloqué dans un seul modèle de pensée, c’est se condamner à subir les événements. Il faut savoir bouger, évoluer et pivoter en fonction des circonstances.
  5. L’argent est votre première ligne de défense. Ceux qui contrôlent leur économie personnelle peuvent s’adapter et choisir leur destin. Les autres restent prisonniers des décisions des gouvernements.


Conclusion : où en êtes-vous ?

woman in black long sleeve shirt using macbook

L’histoire de Jean et Thomas montre une réalité simple : la survie ne se résume pas à stocker des boîtes de conserve et à cultiver un potager. Ceux qui survivent vraiment sont ceux qui savent s’adapter, anticiper, et ne pas mettre tous leurs œufs dans le même panier.

Si vous êtes encore dans l’illusion que l’autonomie absolue est la seule issue, il est peut-être temps de revoir votre stratégie. Ce n’est pas en construisant un bunker qu’on devient résilient, mais en développant des solutions diversifiées et flexibles.

Et vous, où en êtes-vous ? Êtes-vous comme Jean, enfermé dans une illusion qui finira par vous coûter cher ? Ou avez-vous déjà compris, comme Thomas, que la vraie survie, c’est d’avoir des options, des plans de repli, et une capacité d’adaptation ?

Il est encore temps de choisir.

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6 commentaires sur “Survivalisme Autonomie : L’erreur FATALE qui piège ceux qui pensent être prêts”

  1. BRAVO! Très bonne mise en perspective des erreurs classiques. Il y a les belles paroles d’internet et la vraie vie. Je suis passé par là aussi, et il faut parfois du temps pour comprendre que la préparation passe autant par le collectif que par la préparation individuelle. Ne pas s’enfermer volontairement dans une usine à gaz comme vous dites. Merci pour vos vidéos

  2. Depuis le temps qu’ils nous bourre la tête avec leur fichue base autonome qui n’est rien d’autre qu’une maison de lotissement rempli de bazzard !!! J’habite un deux pièces. J’ai pas de panneaux solaire, j’ai pas de barbelé et j’ai pas d’armes à feu. Pas besoin de toutes ces conneries pour « être prêt » !!! Merci pour votre blog !!! Emile

  3. bonjour,

    pour ma part l’autonomie assez poussée est disons très conseiller (pour moi securitaire et indispensable au vu de ce qui nous attends)
    pour ma part a l’heure actuelle je finalise mais suis paré a 95%
    j’ai une vision depuis longtemps de ce qui arrive aujourd’hui et va continuer a se dégrader malheureusement (d’où le commencement de ma préparation 1990/1991 avec une accélération depuis 2010)

    je sais toute cette préparation est peut être exagérer ,mais pour moi c’est un minimum vital pour ma famille
    car même si pas effondrement total ,nous serons comme la Grèce puissance 100 au minimum alors vous avez compris
    baisse salaires, chômage, baisse importante des retraites, plus d’hôpitaux public…………dans ces conditions celui qui n’aura rien prévu comment va t’il faire?
    voir vidéo comment les Grecs vivent ou comment les Argentins survivent cela donne le ton de ce qui nous attends
    c’est ma pensée qui me donne raison de plus en plus
    euros numérique et tout son toin toin de misère
    nous sommes en économies de guerre qui veut dires spoliation des Français financièrement et sur l’immobilier matraquage plein pot des impôts foncier jusqu’à plus pouvoir payer

    rien que cela devrait faire réfléchir les binounours (trop nombreux) j’en ai plein ma famille et cela me désespère

    l’autonomie maximale en fonction de ces finances est obligatoire
    je ne suis pas parano mais réaliste surtout
    un point très important les médicaments et matériels médical (en Grèce il pouvait soigner les gens s’ils apporté leur matériel)
    il faut penser qu’il n’y aura plus d’urgence ou très peu, pour moi faut anticiper au maximum
    dans mon matériel j’ai même intégrer des bombes d’oxygène avec masque et bombe oxygène a mettre sur les voies respiratoires (pour passer un cas) et très utile même sans effondrement au vu des urgence
    (mon beau frère AVC 10h30le matin donc urgence 1er prise en charge 21hoo le soir (heureusement que c’est urgent pour un AVC)
    prévoir un minimum si coupure de courant ‘même sans effondrement)
    risque d’une bombe IEM plus qu’une bombe atomique donc celui qui n’aura pas prévu un minimum (plu d’électricité ,portable, plus d’eau, plus de magasin de nourriture, plus de voiture car tout grillé….
    il faut prévoir un plan d’évacuation minimum
    après tout prévoir c’est impossible , avec cette préparation je reste serein pour cet avenir incertain

    si on écoute les médium ou voyants ils annonce tous que cela va être dur,mais que ça repartira mieux ( je compte sur moi avant tout)
    ce matin j’écoutai sur une radio un grand économiste et il disais que la France n’avait pas de problème (encore un économiste de plateau)

    pour répondre a votre question pour moi A CE JOUR C’EST LA MEILLEURE APPROCHE
    CERTES C’EST LIMITE ,J’EN CONVIENT,NE RIEN FAIRE EST SUICIDAIRE OU PLUTÔT INCONSCIENT

    voilà mon avis mais je pense que vous le connaissiez au travers de mes commentaires

    n’hésitez pas a apporter des contradictions si nécessaire, c’est avec plaisirs que je prends les critiques (dans le respect bien sûr, mais de ce coté là je sais)

    bonne soirée a vous et bonne continuation dans vos vidéos ou l’on apprends toujours et encore merci

    amitiés a vous

    1. Bonjour, Robert,
      Que d’efforts avez-vous déployés ! C’est admirable. Mais dites-moi, si vous le voulez bien, quel est le contexte dans lequel ces efforts ont-ils été déployés ? Ce n’est pas vaine curiosité, mais votre approche est intéressante. Vous situez-vous en zone urbaine, en banlieue, en zone rurale, en montagne ou en plaine près ou loin d’une mer ou d’un grand cours d’eau ?
      Tous ces facteurs sont primordiaux, et je souhaite tenter de comprendre le bien fondé de votre travail, et d’essayer d’en évaluer l’efficacité, qui ne se conçoit qu’en fonction du contexte.
      Si pour des raisons de confidentialité vous ne souhaitez pas me répondre, je le comprendrai très bien, mais dans le cas contraire, je vous remercie par avance si vous me fournissez ces quelques éléments de contexte.
      Bon courage à vous !

  4. Bonjour,

    je viens d’écouter avec attention votre podcast concernant les fantasmes (ou réalités ?) concernant les BAD.

    Permettez-moi, si vous le voulez bien, une remarque préliminaire. L’accent du narrateur et nombre d’éléments de langage me semblent plus étatsuniens qu’européens. C’en est presque caricatural, et certainement triste quant à l’indigence de l’analyse politique et économique des raisons amenant à une situation de crise ou de guerre. Mais bon, passons, ce n’était vraiment qu’une remarque, qui a cependant failli me faire arrêter précocément l’écoute de ce podcast.

    Pour en venir au fond : il est évident que la « solution » préconisée et mise en œuvre par « Jean » est inadéquate. L’isolationnisme – j’allais dire l’égoïsme – laisse l’individu isolé, ou en groupe très limité, à la merci des alea des situations de crise, ou même d’une vie normale et ordinaire. L’illusion des personnes qui se construisent des petits refuges, bétonnés ou non, va souvent de pair avec une fascination pour l’armement, voire le surarmement. Immobilisation excessive de ressources chères et à durée de vie réduite. L’absence de compétences médicales sérieuses, de plus, laissera « Jean » et ses potes démunis face à une simple crise d’appendicite qui, non traitée, sera mortelle dans la grande majorité des cas. Alors, il faudrait un bloc opératoire dans une telle ferme ? Une pharmacie hospitalière, un ou plusieurs infirmiers et chirurgiens ? Etrange vision…

    Le rédacteur du podcast pointe par ailleurs la nécessité de « main d’œuvre ». Mais où est donc alors cet isolement, cette autarcie si recherchée ? Il compte instaurer des castes ? J’y vois en filigrane le spectre des « groupés » du roman « L’autoroute sauvage ». Bref, et comme le « Jean » du scénario s’en aperçoit relativement vite, sa solution est du domaine de la chimère absolue.

    Le second cas, celui de « Thomas » est tout aussi irréaliste. Un passeport à jour ne suffit pas pour atteindre un havre de paix, même si, dans une telle situation, un passeport et de l’argent sont nécessaires (Cf. « Die Nacht von Lissabon », de Remarque). Il s’agit là encore d’une position caricaturale qui n’aurai de sens que pour un Musk, un Bezos ou de manière plus générale, pour quelqu’un de riche, très riche. L’égoïsme forcené d’une telle position ne se conçoit donc que pour une faible minorité, et encore… Car en cas de crise extrême (collapsus de la totalité des structures sociales, conflit faisant appel à des armements NBC), il restera bien peu de secteurs protégés de toute contamination ou de tout désordre mortifère. Sans même parler des effets d’un hiver nucléaire. Donc non, Thomas est un aveugle, et si ses chances de survie à très court terme semblent certaines, je m’interroge sur son devenir à moyen terme.

    Par ailleurs, et là je rejoins la vision de J.G.Arnaud, en cas de crise grave, toute grande agglomération est un piège mortel à très cour terme, contrairement à ce que sous-entend le narrateur.

    Personnellement, étant un vieil ingénieur à la santé peu florissante, je vis dans un petit village, une des plus petites communes de France, depuis maintenant près de 45 ans. Ce laps de temps laisse la possibilité de nouer des relations fortes d’amitié, d’activités, de secours et d’entraide avec ses voisins (700 personnes, on en a vite fait le tour !). Il se trouve que dans cette commune, la répartition des tranches d’âge est dans la moyenne nationale. Il se trouve également que les habitants (il n’y a qu’une ou deux résidences secondaires sur la commune) ont l’habitude de travailler ensemble, de manière bénévole, au sein de plusieurs associations soit d’aide à la personne (ADMR), soit d’activités sportives, soit encore d’activités pédagogiques concernant les enfants (APE, MJC), ou culturelles. Ils ont l’habitude de travailler ENSEMBLE ! Dans la vie de tous les jours !

    Si je me suis trouvé à examiner votre site, que j’apprécie, c’est bien évidemment que je suis préoccupé, non seulement de mon devenir individuel « en cas de crise ou de guerre », mais du devenir de ce que nous constituons, sur la commune et en liaison étroite avec les communes voisines, comme communauté. C’est ici et maintenant, avec mes contacts et mes voisins, que je tente de développer une vision de résilience, pas énervée, pas excitée, pas paniquée, plutôt flegmatique mais rapide dans ses réactions, au sein de cette communauté informelle, mais bien réelle, que constituent tous ces gens. Comment ? En discutant à bâtons rompus, fréquemment, avec tel ou telle pouvant avoir une influence réelle. Et en accumulant des connaissances, que je mets journellement au service des voisins, dans des domaines divers et variés. Être Centralien, c’est être un ingénieur généraliste. Ça peut aider, parfois.

    Sans entrer dans le détail, j’ai examiné la situation géographique, le climat local, les ressources en eau et en nourriture, les filières d’approvisionnement en vivres et en médicaments, les ressources humains au plan agricole, médical, artisanal, de défense, et en général des secteurs sensibles et nécessaires à l’adaptation rapide d’un groupe important à une situation perturbée. Mais je n’ai pas développé une obsession en ces domaines : ce serait totalement contre-productif.

    Là me semble être la solution, certes partielle, mais toute solution en des temps troublés ne saurait qu’être locale, à une telle survenue d’éléments destructeurs du moral, de la vie de tous les jours, et des capacités de résilience. Du groupe, pas de l’individu, n’en déplaise aux écrivains de SF tels que Bordage ou Verlanger.

    J’ajoute que je fuis comme la peste les réseaux dits « sociaux », qui ressemblent aujourd’hui plus à une décharge publique de produits toxiques qu’à des moyens d’information.
    Le point que je n’ai pas abordé concerne les communications, et donc les canaux d’information. Disposant de quelques compétences et matériel de labo en électronique , je pense que, avec l’aide de quelques jeunes du coin, nous aurons vite mis en place deux réseaux : un via la bonne vieille CB (même si la réglementation l’interdit en temps normal), l’autre via des hotspots WiFi publics sévèrement protégés et surveillés, contre les inévitables tentatives de détournement divers et variés.

    J’en termine avec cette fort longue tartine, mais bon, vous avez sollicité mon avis, alors faites avec 🙂.

    Je crois en la bonne volonté, et non en un scénario à la Mad Max, que je crains pourtant, même si le MTBF d’une telle organisation est ridiculement réduit. Je fais confiance à mes voisins et aux citoyens de nos communes en ce qu’ils se montreront inventifs et bienveillants, collectivement. Je crois en la résilience des communautés, pas dans l’isolement stérile dans un bunker ou un domaine supposé autosuffisant. Et je suis prêt à jouer les quelques années qui me restent à vivre sur ce pari, avec toutes les bonnes volontés locales. Si je me suis vautré dans mes analyses de fond, je quitterai, au moins, ce monde, en étant en paix avec moi-même. N’est-ce pas là ce qui importe, au fond ?
    Bon courage pour votre action, je crois qu’elle tient la route !

    NB : ce que j’exprime ici n’est que MON opinion. Je n’ai jamais prétendu détenir LA vérité, et si tel était le cas, je dirais comme Amin Maalouf :

    Que ceux qui détiennent la Vérité la relâchent !

  5. La vache, ça ne va pas faire plaisir au fanboys des influenceurs vendeurs de doux rêves, mais je pense que cet article est l’un des plus importants. Surtout en ce moment où les prix ne font qu’augmenter et les nouvelles menaces de taxes et interdictions, ya vraiment intérêt à réfléchir à deux fois avant de partir dans le délire autonomiste.

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