Dans un contexte de crise majeure, la sécurité devient une priorité absolue pour garantir la survie urbaine. Cet article offre un témoignage personnel et des réflexions sur l’effondrement social, l’impact sur la classe moyenne, et les stratégies essentielles pour se protéger face à l’insécurité croissante. Vous découvrirez comment adapter votre quotidien, assurer la protection de votre famille et naviguer dans un environnement où la vigilance est la clé de la survie.
Comment survivre en milieu urbain lors d’une crise économique majeure ?
Pour survivre en milieu urbain lors d’une crise économique majeure, il est essentiel d’adopter des mesures de sécurité strictes. Restez vigilant lors des entrées et sorties de votre domicile, évitez de vous arrêter aux feux rouges la nuit et ne laissez jamais d’inconnus entrer chez vous. La protection des enfants passe par une surveillance constante, tandis que les adolescents doivent limiter leurs déplacements seuls. Enfin, préparez-vous psychologiquement et économiquement à une réduction des opportunités d’emploi et à des conditions de vie plus précaires, en vous adaptant rapidement aux nouvelles réalités.
RETEX d'un VRAI effondrement non fantasmé
L'article original de FerFAL sur l'effondrement de l'Argentine en 2001 est particulièrement dense, au point de pouvoir être considéré comme un petit livre. En raison de la baisse continue du niveau d'attention, le contenu a été méticuleusement synthétisé pour en extraire l'essentiel, sous forme de vidéo et de texte, afin de faciliter sa compréhension.
Posez-vous les bonnes questions :- Un effondrement se déroule-t-il toujours de la même manière ? Absolument pas. Chaque crise ou effondrement a ses propres spécificités, influencées par des facteurs uniques tels que le contexte géopolitique, économique et social.
- Y aura-t-il des similitudes notables ? Assurément. Malgré les différences, certains schémas se répètent, comme l'effritement des structures économiques, les tensions sociales, la corruption ou la lutte pour les ressources essentielles.
- Devons-nous tirer des leçons des expériences passées pour éviter de reproduire les mêmes erreurs ? Indéniablement. L'histoire nous offre une mine d'informations sur les échecs et les succès qui peuvent nous guider, à condition de les analyser objectivement et de les appliquer de manière pertinente dans le présent. Il serait stupide de ne pas apprendre des erreurs des autres, car ignorer ces enseignements revient à réinventer la roue, souvent au prix de conséquences douloureuses et évitables.
RETEX de FerFAL en 7 parties :
- Partie 1 : Besoins essentiels
- Partie 2 : Marché noir et la vie courante pendant un SHTF
- Partie 3 : Armes et équipements tactiques
- Partie 4 : Sécurité et procédures opérationnelles
- Partie 5 : Liste de matériel qui fait la différence
- Partie 6 : Emploi et finances durant un SHTF
- Partie 7 : Leçons de vie post-SHTF et FAQ
NB 1 : Les deux livres traduits en Français de FerFAL sont disponibles via notre bibliothèque (Manuel de survie urbaine et Survivre à l'effondrement économique).
Vidéo Associée sur la sécurité et les procédures en temps de crise
Avant de plonger dans le détail, découvrez notre vidéo qui accompagne cet article pour une exploration visuelle. Une ressource précieuse pour toute personne cherchant à se préparer efficacement.
Révélation Nocturne de Ferfal
Il est 01:06 du matin ici. Je viens juste de prendre ma douche, et ma femme ainsi que mon fils sont endormis. Alors que je me shampouinais, réfléchissant à ce que j'allais écrire aujourd'hui, je me suis remémoré un moment précis : celui où j'ai réalisé, avec plusieurs autres personnes, que non seulement le SHTF était survenu, mais que le monde que nous connaissions n'existait plus. Ce n'était pas un ouragan, mais plutôt une période glaciaire, qui ne disparaîtrait pas si facilement.
Nous avons compris cela comme un enfant comprend la photosynthèse : parce qu’un professeur nous l’a froidement expliqué, en utilisant même des graphiques. Hier, j’ai dormi cinq heures et deux heures la nuit précédente. Samedi soir, je n’ai pas fermé l'œil. Je suis déjà habitué à cela. Les échéances à l'université, les veillées jusqu'à tard dans la nuit, les dessins CAO en 3D, l'attente des corrections... C’est un monde de compétition ici, et personne ne compatit avec vos efforts; ils attendent seulement que vous répondiez à leurs attentes, et les standards sont toujours élevés.
La destruction de la Classe Moyenne
Les gens de la classe moyenne découvrent soudain qu'ils sont surqualifiés pour les emplois disponibles et doivent se contenter de ce qu'ils peuvent obtenir. Le taux de chômage atteint des sommets; il y a trop d'offre et trop peu de demande. Vous, les jeunes, vous étudiez l'architecture simplement parce que cela vous plaît. Seuls trois ou quatre pour cent d'entre vous trouveront réellement un emploi dans ce domaine.
Nous étions tous assis là, absorbant ces informations. Après quelques mois, tout cela s'est avéré vrai. Le nombre d'étudiants ayant quitté l'université a augmenté de 50%. Soit ils n'avaient plus d'intérêt à étudier quelque chose qui n'aurait aucune influence sur leur futur salaire, soit ils n'avaient plus les moyens de rester à l'université, soit ils devaient travailler pour soutenir leur famille.
NB MR : toute ressemblance avec le "pays des droits de l'homme" en 2025 n'est que pure spéculation.
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Réflexions Rétrospectives
Quelqu'un a une fois dit que si cela s'était produit aux États-Unis, la situation sociale serait devenue bien pire, car les gens d'Amérique du Sud sont plus résistants. Au début, je n'étais pas convaincu, mais maintenant que j'y pense, il avait peut-être raison. Non pas que les Sud-Américains soient plus forts, mais ils sont plus habitués à l'adversité. La plupart d'entre nous sont les petits-enfants de ceux qui ont fui la guerre civile espagnole ou les dictatures italiennes.
Nos parents ont survécu à la sale guerre et à d'autres dictateurs, leurs enfants ont donc développé un caractère fort. Les citoyens américains peuvent-ils survivre à ce que nous avons vécu ? Bien sûr, bien qu'il y en ait beaucoup qui ne sont pas préparés et prennent tout pour acquis. Ceux-là seront responsables de l'augmentation des troubles sociaux. Ceux qui étaient trop paresseux pour prendre soin d'eux-mêmes avant le SHTF, ou qui vivaient tranquillement au fil des ans, croyant que le gouvernement prendrait soin d'eux « parce qu'ils paient leurs impôts ».
Mais finalement, ils passeront l'épreuve; les gens s'adapteront, ils le font toujours. Vous seriez surpris. Et ceux qui refusent de s'adapter à la nouvelle réalité mourront jeunes, nettoyant ainsi au passage le patrimoine génétique et assurant la continuité de l'espèce. Il en a toujours été ainsi depuis des milliers d'années.
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Protéger les Enfants et les Adolescents
Bien que le crime ait toujours été une réalité en Amérique du Sud, mon pays faisait plutôt exception. C'était dangereux, certes, mais rien comparé à ce qui a suivi la crise économique de 2001. Il était autrefois possible de laisser les enfants jouer sur le trottoir ou de rentrer chez eux après s'être amusés à quelques pâtés de maisons en toute sécurité.
Tout a changé désormais. Plus aucun enfant ne joue sur les trottoirs, quelle que soit l'heure du jour. Peut-être qu'un enfant fait du vélo sur quelques mètres de trottoir, mais toujours sous la surveillance d'un adulte. Un enfant faisant du vélo seul se ferait voler son vélo en un clin d'œil et serait probablement blessé lors du vol, par conséquent aucun parent responsable ne laisse un enfant seul dans la rue.
Les adolescents représentent un gros problème. Vous ne pouvez pas laisser un ado de 15-16 ans enfermé dans une maison toute la journée, et même s'ils sont assez grands pour sortir tout seuls, quand le soleil se couche, les choses deviennent pires. C’est ainsi que les parents s’organisent eux-mêmes : soit en conduisant eux-mêmes les enfants à la maison de quelqu'un, soit en les conduisant à un club et en les récupérant à une heure donnée.
Des taxis et des points de chute sont parfois utilisés, mais il y a eu de nombreux cas de filles violées, aussi aucun parent digne de ce nom ne laisse désormais son fils ou sa fille dans les mains d’un étranger. Après des années à vivre ainsi, chacun a appris à être prudent, parfois par la méthode dure.
En bref, la vigilance est de mise :
- Les ados ne peuvent sortir seuls la nuit. Les parents coordonnent leurs déplacements.
- Les taxis ne sont plus sûrs; les parents prennent en charge les trajets.
- Des années de prudence ont renforcé la méfiance, souvent apprise à nos dépens.
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Le Danger aux Abords du Domicile
Pratiquement personne ne laisse une porte ou une fenêtre ouverte ou non verrouillée. Plus personne également ne reste devant sa maison à discuter avec des amis. Un mauvais garçon pourrait vous voir là, assis comme un canard, vous braquer avec une arme et vous forcer à l’introduire dans votre domicile. Il n’y a plus de "loi du milieu" du tout. Chacun avait l’habitude d’entendre les gens dire : « Vous ne devriez pas résister à un vol, donnez-leur ce qu’ils veulent et ils partiront ». Cette assertion n’est plus vraie du tout.
Ces types sont sous l’influence de la drogue, de l’époxy ou de la colle, ou vous détestent simplement de tout leur être, car vous avez une meilleure vie que celle qu’ils ont jamais rêvée. Ou parce qu’ils ont été abusés depuis leur naissance et qu’ils vous blesseront et humilieront autant qu’ils le pourront.
J’ai personnellement tracé une ligne il y a quelques années et ai décidé, après une longue et sérieuse conversation avec ma femme, que personne ne serait admis à l’intérieur de la maison, quel que soit le motif. Nous pensons qu’il y a des choses pires que la mort. Ayant décidé cela, je m’assure d'avoir toujours une arme sur moi. Ils auront à payer cher pour ma vie, plus des intérêts.
En bref :
- Portes et fenêtres toujours verrouillées.
- Évite les discussions dehors, trop risqué.
- Oublie "ne résiste pas"; les cambrioleurs d'aujourd'hui sont plus dangereux.
- Il faut se battre pour sa vie et protéger les siens.
- Personne n'entre sans permission.
- Toujours armé pour protéger ta vie.
Le moment le plus dangereux
de la journée
Le moment le plus dangereux de la journée est, de loin, quand je (ou ma femme) quitte ou rentre dans la maison. On ne pénètre pas aussi facilement dans une maison solide et sécurisée, aussi les criminels attendent-ils que vous soyez devant votre porte avec les clefs à la main pour vous sauter dessus.
C’est pourquoi nous sommes particulièrement en alerte lorsque nous approchons de la maison et regardons tout autour de nous. Et si nous remarquons quelque chose d’étrange, nous continuons de marcher autour du pâté de maisons ou de conduire. Aucune porte n’est ouverte tant qu’il y a une personne étrangère à proximité.
Quiconque frappe à notre porte (que nous ne connaissons pas) se voit répondre de la fenêtre du deuxième étage. Les criminels se griment parfois en agents de la compagnie d’électricité ou en quelque chose d’équivalent, prétendant devoir réparer quelque chose.
Non ! Si quelque chose doit être réparé, cela peut être fait de la rue. Tout ce qui est à l’intérieur de votre propriété est sous votre responsabilité et la compagnie d’électricité ne le réparera pas pour vous. Quoiqu’il en soit, il est toujours mieux de jouer la sécurité. Mieux vaut être impoli que mort !
En bref, sécurise tes entrées et sorties :
- Sois hyper alerte quand tu entres ou sors de chez toi.
- Regarde partout et continue de bouger si quelque chose semble suspect.
- Réponds aux inconnus depuis une fenêtre sûre, jamais à la porte.
- Les réparations se font de l'extérieur, rien dans la propriété.
- Toujours mieux d'être perçu comme impoli que de risquer ta vie
La voiture pendant un effondrement
Concernant le problème de la voiture, je dirai seulement que les fenêtres et les portes doivent être fermées à tout moment, une arme doit être à portée de main. Les panneaux STOP et les feux ont une toute autre signification une fois SHTF. Si votre pays sombre comme le mien, vous vous souviendrez de moi lorsque vous verrez un feu de signalisation. Vous ne vous arrêtez jamais au feu rouge ou au STOP, à moins qu’il n’y ait du trafic, surtout la nuit.
Premièrement, la police pourrait vous adresser une contravention pour ne pas vous être arrêté au feu rouge, s’ils vous ont vu (une autre façon de dire qu’ils demanderont un pot-de-vin s’ils vous voient passer au rouge). Mais après quelques mois, ils réaliseront qu’il n’y a rien à faire, que les gens préfèrent risquer une contravention que leur vie, et ils décideront de mettre les feux à l’orange clignotant la nuit, après 20 ou 21 heures. Ceci est, bien sûr, très dangereux. Les accidents nocturnes sont à la fois fréquents et violents dès lors que deux voitures roulant à contre-sens à pleine vitesse se percutent.
En bref :
- Portières et fenêtres toujours fermées.
- Garde une arme accessible dans la voiture.
- Ne t'arrête pas aux feux ou STOP après le coucher du soleil.
- Redouble de prudence, surtout aux intersections.
- Évite comme la peste les zones risquées et les heures dangereuses.
FAQ – Révélation Nocturne et Réflexions sur l’Effondrement Social et Économique
L’article "Révélation Nocturne" est un témoignage personnel qui relate une prise de conscience sur l’effondrement progressif des structures sociales et économiques, en particulier la disparition de la classe moyenne après une crise majeure. L’auteur explore les changements sociétaux, la montée de l’insécurité et les nouvelles stratégies de survie dans un contexte de crise prolongée.
SHTF est une expression populaire dans les cercles de survie, désignant une situation de crise extrême où le système social ou économique s’effondre totalement. Cela peut être dû à des événements comme des catastrophes naturelles, des crises économiques ou politiques.
L’article décrit l’effondrement de la classe moyenne à travers des métaphores de pyramides sociales. Au fil du temps, la classe moyenne s’est appauvrie, laissant place à une société polarisée entre une petite élite et une grande majorité pauvre. L’accès à des emplois stables devient difficile, et les opportunités de mobilité sociale diminuent drastiquement.
L’article met en lumière plusieurs dangers liés à l’effondrement social :
- Montée de la criminalité : Les agressions et les vols deviennent plus fréquents.
- Insécurité des enfants et adolescents : Il n’est plus sûr de laisser les enfants jouer dehors sans surveillance.
- Risque d’intrusion à domicile : La prudence est de mise, et les habitants adoptent des mesures strictes pour se protéger.
- Dangers liés à la conduite : Ignorer les feux rouges la nuit devient une pratique courante pour éviter les braquages.
Voici quelques stratégies essentielles mentionnées dans l’article :
- Vigilance constante : Observer attentivement les alentours avant d’entrer chez soi.
- Protéger sa maison : Ne jamais ouvrir la porte à des inconnus, même s’ils prétendent être des agents de service public.
- Conduite sécurisée : Ne pas s’arrêter aux feux rouges ou aux panneaux STOP la nuit, sauf en cas de trafic.
- Toujours être armé (dans les contextes où c’est légal) : pour se défendre si nécessaire.
L’article aborde indirectement l’impact psychologique, notamment le stress chronique et l’anxiété liés à l’insécurité constante et aux incertitudes économiques. L’auteur évoque également une forme de résilience développée par les générations ayant survécu à des périodes de troubles.
En période de crise, les enfants et adolescents deviennent des cibles plus faciles pour les criminels. L’auteur décrit un changement radical dans les habitudes des parents, qui organisent méticuleusement les déplacements de leurs enfants pour éviter les risques.
Malgré le ton sombre, l’article souligne que les êtres humains sont capables d’adaptation. Ceux qui s’adaptent à la nouvelle réalité augmentent leurs chances de survie. Selon l’auteur, l’adaptation est une constante dans l’histoire humaine.
Voici quelques recommandations issues de l’article :
- Verrouiller toutes les portes et fenêtres à tout moment.
- Ne jamais ouvrir la porte à des inconnus.
- Se méfier des personnes se présentant comme des agents publics.
- Garder une arme à portée pour se défendre en cas d’urgence.
Bien que l’auteur relate des événements survenus en Amérique du Sud, les leçons tirées sont universelles. De telles situations pourraient se produire dans d’autres régions en cas de crise majeure, entraînant les mêmes conséquences sociales et économiques. FerFAL fait référence à la résilience des Sud-Américains, due à une histoire marquée par les crises économiques et les régimes autoritaires. L’auteur compare cette adaptation à celle des sociétés plus protégées, qui pourraient avoir plus de difficultés à faire face à une crise soudaine.
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L’effondrement social décrit ici est bien plus qu’un simple récit : c’est une mise en garde et un appel à la résilience. Dans un monde où les certitudes s’effacent, seuls ceux qui s’adaptent survivent. Vigilance, prudence et capacité d’adaptation deviennent des compétences essentielles pour faire face aux défis d’un environnement en crise permanente. Comme toujours, l’histoire prouve que l’humanité trouve son chemin, même dans les moments les plus sombres.
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