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Filtres à eau : faut-il croire les tests?

Dans cet article, on démonte les idées reçues sur les tests maison de filtres à eau, on explore la vraie valeur des certifications en laboratoire (NSF/ANSI, IAPMO), et on apprend à distinguer les preuves solides des biais de confirmation. Une grille de lecture indispensable pour toute personne soucieuse de choisir un filtre à eau avec rigueur — sans se laisser berner et en laissant les émotions de côté. 

Entre science, croyances et marketing, faisons le tri. Quel filtre à eau choisir en toute confiance ? Peut-on se fier aux tests maison bricolés, aux démonstrations pseudo-scientifiques d’un quidam sur YouTube, ou faut-il s’en remettre aux analyses de laboratoires indépendants et aux certifications officielles comme celles de la NSF ?

Ce guide vous aide à faire le tri entre illusion et fiabilité, avec un regard lucide sur les méthodes d’évaluation, et, en conclusion, un focus sur les performances des cartouches Coldstream FTO+ — l’un des rares filtres pour fontaines à gravité à conjuguer transparence, efficacité prouvée et certification rigoureuse.


Visuel illustrant la confusion autour des tests de filtres à eau. Un homme pensif est entouré de quatre options : test fait maison, certification NSF, lecteur TDS, et labo indépendant. Texte en haut : « FILTRE À EAU – CROIRE LES TESTS ». Icônes de points d'interrogation jaunes accentuent le doute. L’image questionne la fiabilité des tests maison et met en contraste les différentes méthodes d’évaluation : bricolage amateur, indicateurs TDS trompeurs, certifications officielles et tests en laboratoire indépendant.

Comment tester efficacement un filtre à eau ?

Entre tests maison simplistes (TDS-mètre, colorants...) et certifications de laboratoire encadrées par des normes rigoureuses (NSF / ANSI / Labo indépendant), les méthodes d’évaluation varient fortement en fiabilité. Cet article décrypte les limites des démonstrations « faites maison » et explore les véritables garanties offertes par les tests normalisés. Objectif : aider à distinguer les preuves sérieuses des illusions marketing.



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Introduction : L’eau, une obsession…
parfois mal orientée


Dans tout projet d’autonomie ou de résilience, la question de l’eau revient systématiquement. Potable ou non ? Quelle est sa qualité réelle ? Peut-on faire confiance à un simple filtre ? Derrière ces interrogations légitimes se cache une autre question, plus fondamentale : comment savoir si un filtre fonctionne réellement ?

Le marché des filtres à eau personnels et domestiques regorge de promesses. Certains produits jurent filtrer “99,9999% des bactéries”, d’autres assurent neutraliser pesticides, métaux lourds, PFAS et virus. Mais que valent ces affirmations ? Qui les vérifie, comment, et à quel prix ?


Dans cet article, on mettra les pieds dans le plat. Pas de sensationnalisme, pas de foi aveugle. Juste une démarche critique, méthodique, avec du bon sens. On passera en revue :

  • Les tests maison souvent mal réalisés,
  • Les tests de personnes lambdas sur Internet, séduisants, mais discutables,
  • Les tests de laboratoires indépendants, coûteux, mais solides,
  • Les certifications comme NSF, rassurants, mais parfois limitées.

Et surtout, on replacera l’eau dans un cadre plus large : celui de la santé et de l’exposition globale. Car exiger l’absolu sur un paramètre isolé, c’est parfois oublier l’essentiel.

En fin d’article, on proposera un zoom spécifique sur les filtres Coldstream FTO+ et les fontaines a gravité Pure-Filters, avec un regard sur les tests réalisés et ce qu’ils valent réellement. 

Deux mains tendues dans l'obscurité, l'une tenant une pilule rouge, l'autre une pilule bleue – symbole du choix entre vérité brutale et illusion confortable, référence directe à la scène culte du film Matrix. En bas à droite, un petit logo jaune avec un mouton stylisé évoque l’univers de Mouton Résilient.

Êtes-vous prêt à avaler la pilule rouge? C'est parti!



Les tests “faits maison” :
l’illusion de la preuve


On voit fleurir un peu partout des tests de filtres à eau réalisés à la maison. L’intention est bonne : vérifier soi-même que son filtre fonctionne. Mais dans la majorité des cas, ces tests n’ont aucune valeur probante. Pire : ils donnent une illusion de sécurité là où il faudrait justement redoubler de prudence.


Des protocoles bricolés, rarement fiables

Colorants alimentaires, thé infusé, eau sale récupérée dans une flaque, charbon actif passé au microscope… Les “ingrédients” de ces tests improvisés sont aussi variés que leurs résultats sont peu reproductibles. Le problème n’est pas la volonté de comprendre ou d’expérimenter — c’est même sain. Le problème, c’est de tirer des conclusions techniques sur la base de procédures non contrôlées.

  • L’œil humain ne perçoit pas les métaux lourds ni les bactéries.

  • L’odeur ou la couleur ne sont pas des indicateurs de sécurité sanitaire.

  • Une eau “claire” n’est pas forcément une eau potable.

  • Un test positif (par exemple une eau qui ne sent rien après filtration) ne prouve pas que le filtre a neutralisé les contaminants invisibles et inodores.

Test d’eau du robinet avec bandelette colorimétrique. Une main remplit un flacon pour analyser certains paramètres de l’eau domestique. Image représentative des tests maison accessibles, utiles pour une première évaluation, mais insuffisants pour juger de la performance d’un filtre à eau certifié.

La tentation du “je fais moi-même, donc c’est mieux”

Dans les milieux autonomes, résilients ou critiques du système, on valorise à juste titre le faire soi-même. Mais dans le cas d’un filtre à eau, sans matériel de laboratoire, on ne teste pas un filtre, on teste sa propre capacité à se rassurer.

L’autonomie pragmatique, ce n’est pas tout faire soi-même à l’aveugle. C’est savoir quand déléguer certains contrôles à des outils ou à des spécialistes compétents. Un test maison peut être utile pour évaluer le débit, la solidité d’un filtre, ou encore repérer une fuite. 

Mais en aucun cas, il ne permet de valider des performances microbiologiques ou chimiques. On ne peut pas comparer le fait de passer une languette de papier sous un filet d'eau à une observation microscope. 


Un risque : la fausse confiance

Et c’est là que réside le vrai danger. Un test maison qui “fonctionne” (selon des critères visuels ou gustatifs) peut inciter à boire une eau contaminée. À l’inverse, un test mal interprété peut faire passer un filtre performant pour inefficace. L’ignorance déguisée en certitude est plus risquée que l’incertitude assumée.


L’ignorance déguisée en certitude est plus risquée que l’incertitude assumée.


Peut-on faire un “bon” test maison ? Oui, mais...

Il est possible de réaliser un test maison un minimum sérieux, à condition d’adopter une vraie rigueur méthodologique.

Voici les principes de base à respecter pour éviter les erreurs courantes :

  • Utiliser deux contenants parfaitement propres, stériles, pour recueillir l’eau avant et après filtration.
  • Ne jamais toucher l’intérieur des contenants ni les parties filtrantes avec les doigts, même propres : c’est la première cause de contamination croisée.
  • Protocole sanitaire: Le simple fait de poser le bouchon du contenant sur le plan de travail peut contaminer votre échantillon.
  • Avez-vous désinfecté le bout de votre robinet? à la flamme de briquet (en retirant le mousseur souvent en plastique) ou à l'alcool? Si la réponse est non, il y a de grandes chances que votre échantillon soit contaminé par ce qui était présent sur le robinet au moment du test. Faire un test maison ne s'improvise pas. Il faut une rigueur scientifique pour éviter de fausser les résultats. Renseignez-vous. 
  • Étiqueter immédiatement les échantillons et les conserver à l’abri de la lumière et de la chaleur. 
  • Si on compare deux filtres : utiliser exactement la même eau source, à volume égal, au même moment.
  • Analyser les deux échantillons dans les mêmes conditions, avec un test réactif ou un laboratoire si possible, sinon les différences observées n’ont aucune valeur.

Ce type de protocole ne garantit pas un test scientifiquement valable, mais il évite au moins les erreurs grossières. Mais encore une fois : aucun test maison n’est capable de vérifier la présence de pesticides, nitrates, virus ou métaux lourds sans matériel professionnel.



Le TDS-mètre : un test séduisant…
mais hors sujet


Mesure du TDS (Total Dissolved Solids) à l’aide d’un lecteur électronique plongé dans un verre d’eau. L’image illustre un test maison couramment utilisé mais souvent mal interprété pour évaluer la pureté de l’eau filtrée. Outil simple mais limité dans l’analyse de la qualité réelle de l’eau potable.

Parmi les outils les plus populaires pour “tester” un filtre à eau à la maison, le TDS-mètre revient systématiquement. Compact, peu coûteux, facile à utiliser… il affiche en quelques secondes une valeur censée refléter la “pureté” de l’eau. Mais cette lecture est trompeuse, voire totalement hors sujet dans le cadre de l’évaluation d’un filtre.

Là encore, renseignez-vous avant de faire confiance au premier quidam venu avec une démonstration pseudo-scientifique. Je sais, ce n’est jamais facile de remettre en question ce qu’on pense savoir. Mais félicitations : si vous êtes en train de lire ceci, c’est que vous avez pris la pilule rouge et que vous voulez en savoir plus. Franchement, bravo. Beaucoup ont pris la bleue dès l’introduction de cet article, et resteront enfermés dans leurs croyances.

Voyons tout de suite pourquoi un TDS-mètre n’est pas un test fiable — contrairement à ce que certains individus, prisonniers de leurs biais de confirmation, voudraient vous faire croire.


Ce que mesure (vraiment) un TDS-mètre

Un TDS-mètre mesure la conductivité électrique de l’eau, qu’il convertit en “ppm” (parties par million) de matières dissoutes. Il donne donc une estimation globale du contenu en minéraux ionisés (calcium, magnésium, sodium, etc.), et parfois quelques résidus chimiques solubles.

Il ne mesure PAS :

  • Les bactéries,
  • Les virus,
  • Les pesticides,
  • Les hydrocarbures,
  • Les PFAS,
  • Les métaux lourds non ionisés,
  • Ni la plupart des polluants organiques dangereux.

Un filtre à gravité ou à charbon actif performant peut donc ne pas faire baisser le TDS… et pourtant neutraliser des contaminants majeurs pour la santé.


Une fausse corrélation santé = TDS bas

Beaucoup associent un TDS faible à une eau “saine” ou “pure”. C’est faux dans la majorité des cas. Une eau osmosée ou distillée aura certes un TDS très bas… mais elle ne contient plus de minéraux bénéfiques (comme le calcium ou le magnésium). À l’inverse, une eau de source naturelle riche en minéraux aura un TDS élevé… tout en étant parfaitement saine.


Quand le TDS a du sens (et quand il n’en a pas)

Le TDS peut être un indicateur utile dans des cas bien précis :

  • Suivre la saturation d’une cartouche d’osmose inverse.
  • Évaluer le taux de minéralisation d’une eau dans un cadre hydroponique, par exemple.
  • Vérifier des variations brutales dans un puits ou une source.

Mais dans le cadre d’un filtre domestique à gravité, se fier au TDS pour juger de l’efficacité d’un filtre est une erreur technique. Cela revient à juger la qualité d’un repas à son poids : il y a peut-être un lien, mais ce n’est clairement pas le bon indicateur.



Les tests sur YouTube ou blogs :

croire un inconnu ou un labo scientifique ?


Il suffit de taper “test filtre à eau” sur YouTube pour être submergé de vidéos où des inconnus plongent des pailles filtrantes dans des flaques, filtrent du Coca ou boivent de l’eau de marécage. Le tout est souvent bien présenté, avec des visuels soignés, un ton “authentique” et quelques expressions techniques glanées ici et là. D'autres affirment avoir testé leur eau et "scandale!! Voici les résultats". Mais posons la vraie question : sur quoi repose votre confiance ?


D’un côté : un parfait inconnu

  • Aucune compétence attestée.
  • Aucun protocole documenté.
  • Aucun contrôle des conditions.
  • Aucune mesure scientifique.
  • Juste un individu — que vous ne connaissez ni d’Ève ni d’Adam — qui vous “semble fiable”, qui “dit ci ou ça”, et qui “pense avoir fait des tests pertinents”.

Son avis vous plaît ? Vous avez envie d’y croire ? C’est humain. Mais ce n’est pas de la preuve.  C’est une croyance, basée sur une adhésion émotionnelle, pas sur une méthodologie rigoureuse. Hors caméra, il peut s'être gratté le cul et mettre son doigt dans l'échantillon d'eau avant de l'envoyer au labo, vous n'en savez rien.


De l’autre côté : un laboratoire scientifique indépendant

  • Une adresse physique. Des noms. Des références.
  • Un personnel qualifié, avec des diplômes et une expérience concrète.
  • Des protocoles reproductibles, validés, opposables.
  • Des résultats chiffrés, mesurés, encadrés légalement.
  • Une logique de survie commerciale.
  • Une responsabilité juridique : le laboratoire engage sa réputation, peut être attaqué en justice, et a tout intérêt à produire des données fiables.

Alors franchement : à qui faites-vous confiance ?


Le vrai problème : la croyance qui vous arrange

Dans certains cercles, on accepte sans broncher ce que raconte un parfait inconnu… du moment que ça va dans son sens. Mais dès qu’un labo publie un résultat, on soupçonne aussitôt une “manipulation”, un “intérêt caché”, ou un “lobby”.

Ce double standard est absurde. Il n’a rien de critique : il est sélectif et complotiste (au sens absurde du terme). Il ne cherche pas la vérité, mais une validation émotionnelle.

Croire que “un inconnu sincère est plus fiable qu’un laboratoire spécialisé”, c’est comme préférer confier une opération à cœur ouvert à un Youtubeur parce qu’il “semble motivé”, plutôt qu’à un chirurgien reconnu. L’analogie est brutale, mais exacte.

Ce qui nous amène aux tests de laboratoire indépendant.



Les tests de laboratoires indépendants : rigueur, traçabilité et responsabilité


Chercheur équipé en blouse, charlotte et masque réalisant une analyse d’échantillon d’eau avec une pipette. L’image évoque les méthodes de test rigoureuses menées en environnement stérile, dans le cadre de certifications officielles comme celles de la NSF ou de l’IAPMO.

Quand un filtre est soumis à un test en laboratoire indépendant, il change de catégorie. On ne parle plus de ressenti, de clarté visuelle ou d’expérience personnelle. On parle de données mesurées, de résultats reproductibles, de responsabilité professionnelle.


Ce qu’un labo engage (et que personne d’autre ne met sur la table)

Contrairement à un particulier ou une marque auto-promotrice, un laboratoire d’analyse engage sa réputation, son existence légale et sa traçabilité. Chaque rapport émis peut être cité, contesté, audité. Les protocoles sont détaillés, souvent publics, et suivent des normes strictes. Un labo ne peut pas “broder” comme bon lui semble. 

Il est tenu :

  • Par des procédures de validation croisée,
  • Par des instruments calibrés régulièrement,
  • Par une obligation de traçabilité totale (échantillon, date, température, conservation, etc.),
  • Par le risque juridique : faux rapport = plainte, retrait d’accréditation, faillite potentielle.

Bref, le mensonge a un prix, et ce prix est élevé. Ce n’est pas infaillible, bien sûr. Mais c’est infiniment plus solide que n’importe quel avis de blogueur ou de vendeur anonyme.


Ce qu’ils mesurent (et pourquoi c’est précieux)

Un bon laboratoire peut tester :

  • La rétention de métaux lourds (plomb, arsenic, mercure, etc.),
  • L’élimination des bactéries (E. coli, coliformes),
  • L'efficacité contre les virus (selon des normes virales simulées),
  • La neutralisation de composés organiques volatils (COV),
  • La présence de résidus de pesticides, de médicaments, de nitrates, de PFAS, etc.

Ces tests se font dans des conditions contrôlées, avec des résultats chiffrés et comparables. On sort donc enfin du flou artistique : un filtre devient quantifiable. Il peut être noté, classé, comparé. Et surtout : il peut échouer. C’est ce qui distingue un vrai test d’une simple démonstration.


Et non, un test en labo ne signifie pas “filtre parfait”

Un test scientifique ne garantit pas qu’un filtre soit parfait ou sans défaut. Il indique simplement : dans telles conditions, il a bloqué tant de pourcents de telle substance. C’est une base solide, pas une promesse magique.

Si le fabricant a financé le test, ça ne veut pas dire que le labo est corrompu. Cela veut dire que le fabricant a accepté de se soumettre à un contrôle objectif, qui pourra être lu, relu, contesté — et comparé.


Un labo indépendant, c’est payé, donc c’est forcément biaisé” : une paresse intellectuelle

C’est l’argument préféré de ceux qui ne veulent surtout pas remettre en question leurs croyances : “Le test est payé, donc il est biaisé.” C’est simple, c’est commode, et surtout, c’est totalement faux — ou du moins, profondément mal compris.

Oui, un test en laboratoire indépendant est souvent payé par le fabricant. Et c’est normal : un labo, ça facture son travail, comme un électricien ou un médecin. Mais cela ne signifie absolument pas que le labo falsifie ses résultats.

Pourquoi ? Parce qu’un vrai laboratoire indépendant :

  • Publie ses protocoles (souvent accessibles sur demande),
  • Fournit des résultats vérifiables et chiffrés,
  • Est soumis à des normes de qualité strictes,
  • Est exposé à des risques juridiques considérables s’il manipule les données.

Autrement dit, la seule chose qu’un fabricant “paie”, c’est le droit de faire tester son produit dans un cadre strictement défini, avec des conditions contrôlées. Il ne “paie pas un résultat”, il paie une analyse impartiale.

D’ailleurs, il arrive que des tests financés par les fabricants eux-mêmes aboutissent à des résultats décevants — preuve que les labos sérieux ne s’achètent pas. Et si un fabricant refuse de publier un rapport complet ? Là, on peut commencer à douter. Mais tant que le protocole est clair, signé, daté, documenté : ce test vaut infiniment plus que n’importe quel “avis sincère” d’un internaute anonyme.

Accuser un labo d’être “forcément vendu” simplement parce qu’il est rémunéré pour son travail, c’est paresseux intellectuellement. C’est une manière de refuser toute donnée qui ne conforte pas votre point de vue, tout en vous drapant dans une pseudo lucidité critique.

La vraie rigueur, c’est de lire les rapports, pas de les rejeter par réflexe.



Les certifications officielles (NSF, ANSI, etc.) : utiles, mais parfois bien moins exigeantes qu’on ne le pense


Femme en blouse blanche effectuant une analyse au laboratoire à l’aide d’une micropipette. L’image symbolise les tests scientifiques réalisés par des laboratoires indépendants selon des protocoles normalisés comme les normes NSF/ANSI. Fiabilité, traçabilité et rigueur.

Dans le débat sur les filtres à eau, les certifications comme NSF/ANSI, EPA, ou Water Quality Association reviennent souvent comme preuve ultime de qualité. Et à juste titre : ces labels sont encadrés, lisibles, normés. Mais là encore, il faut regarder les choses en face : ces certifications ont des limites que peu de gens comprennent.


À quoi servent ces certifications ?

NSF (National Sanitation Foundation) et ANSI (American National Standards Institute) définissent des normes standardisées pour les systèmes de filtration.

Elles permettent de vérifier, de manière encadrée :

  • La réduction de certains contaminants (chlore, plomb, kystes…),
  • La conformité des matériaux en contact avec l’eau (pas de migration toxique),
  • La sécurité d’usage dans des conditions données (température, débit, pression…).

C’est un socle minimal, qui donne un cadre technique. Mieux que rien ? Bien sûr. Mais largement insuffisant pour conclure à la performance globale d’un filtre.


Ce que les certifications ne disent pas

  • Un filtre peut être certifié pour UN contaminant seulement, à une concentration très précise et dans des conditions de laboratoire spécifiques. Exemple : réduction du plomb à 150 ppb pendant 100 litres à 20°C… mais quid des nitrates ? des pesticides ? du PFAS ?
  • Elles ne garantissent pas la performance dans des conditions extrêmes (eau très trouble, froide, contaminée biologiquement…).
  • La durabilité réelle n’est pas toujours testée, ni la baisse de performance avec le temps ou l’encrassement.

En clair : un filtre certifié NSF n’est pas “le meilleur” ni “sûr à 100%”. Il est conforme à une exigence donnée, dans un cadre donné. C’est bien, pour avoir une certaine garantie, mais ça ne remplace pas un test de labo indépendant souvent bien plus poussé et plus complet. Certains fabriquant se contente du tampon NSF, mais la plupart font aussi un test indépendant plus complet. Quelle fiche de résultat ils mettent en avant d'après vous? Celle du labo indépendant. Vous comprenez donc que la fameuse norme NSF trouve ses limites. 


Les certifications ne sont pas des tests complets

Certains fabricants se contentent du strict minimum pour obtenir l’autocollant “certifié”. Ils savent que le label rassure le consommateur — même s’il ne signifie pas grand-chose en pratique. D’autres vont plus loin et soumettent leurs filtres à des tests en laboratoire indépendants plus poussés que ce que demande la norme.

Et ce sont ces marques-là qui méritent qu’on s’y intéresse.


Un bon indicateur, mais pas un gage absolu

La certification peut être un point de départ utile, surtout pour filtrer les produits douteux ou mal conçus. Mais elle ne doit jamais être considérée comme une garantie totale. Elle ne dit rien de l’ensemble des contaminants potentiels, ni de la fiabilité du filtre sur la durée.

Bref : utile, oui — suffisante, non.



Même l’eau du robinet n’est pas
testée “contre tout”


Technicien en bleu effectuant un test sur une installation de traitement de l’eau. Cette image illustre l’étape industrielle ou municipale du contrôle de la qualité de l’eau potable, distincte des tests domestiques et des analyses en laboratoire certifié.

Vous pensez que l’eau du robinet est ultra-testée ? Détrompez-vous.
Les autorités ne recherchent qu’un nombre très limité de contaminants, et même lorsqu’elles vont au-delà des classiques comme les E. coli, les seuils réglementaires sont souvent ajustés pour rester dans les normes. Résultat : une eau "conforme", mais pas forcément saine.


Il est utile de rappeler que même l’eau potable du réseau public — censée être la plus surveillée — n’est pas testée contre tout. Elle est analysée régulièrement, oui, mais sur un nombre limité de paramètres définis par la réglementation. Et pour chaque nouveau polluant identifié (médicament, microplastique, ou encore présence massive de PFAS detecté dans 96% des communes testée…), il faut souvent des années pour qu’il soit intégré à la liste officielle des contrôles.

Quand un nouvel élément est enfin mesuré :

  • Les seuils autorisés sont souvent très élevés, bien au-dessus de ce qu’un organisme fragile peut tolérer (enfants, femmes enceintes, personnes immunodéprimées).

  • Et il arrive fréquemment que l’on déclare : “Oui, il y en a, mais c’est conforme à la réglementation.”

Autrement dit : testé ne veut pas dire “sain”, et conforme ne veut pas dire “sans danger”.

Ce constat s’applique aussi aux filtres. Même s’ils sont testés contre certains contaminants, cela ne signifie pas qu’ils éliminent tout, ni que les seuils utilisés pour juger sont ceux qui vous conviennent. Il faut donc savoir lire les résultats, mais aussi accepter une part d’inconnu, et replacer le filtre dans une approche globale — ce que nous aborderons plus loin.



Le cout des tests des filtres à eau


Billets de 100 dollars jetés dans un broyeur d’évier en fonctionnement. Métaphore visuelle de l’argent gaspillé dans des systèmes de filtration peu efficaces ou non certifiés. L’image souligne la nécessité de choisir des filtres à eau réellement performants et testés sérieusement.

Pour monsieur tout-le-monde, la note va être salée

Il est tentant de se dire : “Et si je faisais tester moi-même l’eau avant/après mon filtre ?” Bonne idée sur le principe. Mais en pratique, c’est un parcours du combattant coûteux.

Pour un particulier :

  • Un test bactérien complet (le test classique quand on a un puits) auprès d’un laboratoire sérieux coûte entre 80 et 200 €.
  • Un test chimique multirésidus (nitrates, métaux lourds, pesticides, etc.) peut grimper à 300 ou 400 € — pour un seul échantillon.
  • Les analyses plus pointues (PFAS, médicaments, composés organiques volatils) nécessitent souvent des laboratoires spécialisés, avec des coûts entre 500 et 1000 € par analyse complète. 

Et bien sûr, si vous voulez comparer l’eau avant/après filtration, il faut payer chaque test deux fois. Ajoutez à cela :

  • Les frais d’envoi (échantillon réfrigéré ou sous 24 h),
  • Le respect d’un protocole strict (prélèvement, stockage, étiquetage). Si le protocole n'est pas respecté, au mieux, vous jetez de l'argent par la fenêtre, au pire vous "croyez" et vous mettez votre santé en danger.

Résultat : tester un filtre sérieusement à titre personnel coûte AU MINIMUM entre 500 et 1500€, sans garantie de résultats exploitables si le protocole n’est pas maîtrisé, et pour une quantité très limitée de substances.


Pourquoi si peu de fabricants investissent dans de vrais tests super pointus ?

J'imagine que la raison primaire est une histoire d'argent, mais aussi que 10 tests ou 10 000 tests, ça ne se voit pas sur la boîte. Le client moyen ne lit pas les rapports PDF de 60 pages. Il regarde l’emballage, la promesse marketing, et éventuellement un logo rassurant.

Résultat : Les marques sérieuses, qui testent vraiment, sont peu visibles.

Boîte noire sans étiquette avec un point d’interrogation. Illustration des promesses floues et du marketing obscur autour de certains filtres à eau. Un visuel qui questionne la transparence des fabricants et l’absence de données vérifiables.


Un coût exponentiel selon le niveau d’exigence

Au-delà du simple coût de base, il faut comprendre que plus vous voulez tester de composés, plus la facture grimpe en flèche. Un test de réduction de bactéries peut déjà coûter plusieurs milliers d’euros. Mais si vous ajoutez les virus, les métaux lourds, les PFAS, les résidus pharmaceutiques, les pesticides, les nitrates, les COV… chaque paramètre exige une méthode d’analyse spécifique, des équipements différents, des spécialistes différents.

Concrètement :

  • Tester 3 contaminants coûte déjà cher.
  • Tester des centaines de contaminants, c’est un autre monde.
  • Ajouter des cycles de vieillissement ? Le prix explose.

On parle alors non plus de milliers, mais de dizaines de milliers d’euros, par filtre.

Autrement dit : exiger un filtre “testé contre tout” par un laboratoire indépendant, c’est demander à une entreprise d’investir l’équivalent du développement d’un nouveau produit — simplement pour convaincre une minorité de consommateurs exigeants.

  • Est-ce souhaitable ? Oui.
  • Réaliste pour toutes les marques ? Non.
  • Mais quand une marque le fait, elle mérite toute notre attention.



Revenir au bon sens : le regard critique est une force… sauf quand il devient un frein


Soyons clairs : cet article existe pour remettre les pendules à l’heure. Je reçois trop d’e-mails ou de messages sur les réseaux à propos des filtres à eau. Et toujours dans le même registre : “Ce n’est pas assez bien”, “Les tests ne sont pas assez sérieux”, “On ne peut faire confiance à personne”, “Même les labos indépendants, on ne sait jamais…”, "qui nous prouve que..."

À croire que ce sujet — pour une raison qui m’échappe encore — déchaîne les passions bien plus que de nombreux autres pourtant tout aussi cruciaux.

  • Ce n’est jamais assez filtrant,
  • Jamais assez prouvé,
  • Jamais assez extrême

Mais attention : uniquement quand il s’agit d’un filtre à eau.


Deux poids, deux mesures : l’exigence sélective

Balance déséquilibrée : d’un côté un filtre à eau gravitaire, de l’autre des produits ultra-transformés, médicaments, pesticides et pollution. Texte « Deux poids, deux mesures ». L’image dénonce l’incohérence des jugements portés sur les filtres comparés à la tolérance face aux polluants quotidiens.

Ce qui frappe dans ces discussions, c’est l’énorme décalage entre le niveau d’exigence appliqué aux filtres à eau… et celui appliqué au reste du quotidien. Si vous exigez autant de preuves et de garanties pour un filtre à eau, poussez-vous votre raisonnement jusqu'au bout ? 

Appliquez-vous ces mêmes critères au reste de votre vie ? Parce que si vous êtes vraiment cohérent, vous devriez exiger le même niveau de preuve et de pureté dans :

  • Le jus de fruit industriel que vous donnez à vos enfants (pesticides ? métaux lourds ? résidus de fongicides dans les oranges ?),
  • Le steak en barquette de votre supermarché (origine ? traitement antibio ? stockage ?),
  • Les légumes sous plastique (sol, traitement, emballage, relargage ?),
  • L’air de votre maison, saturé de particules fines, poussières, pollens, spores, COV émis par vos meubles Ikea, vos appareils,
  • Les moquettes, rideaux ou peintures murales qui dégazent lentement des substances volatiles nocives pendant des années,
  • Le filtre à air de votre voiture, que vous ne changez qu'une fois tous les trois ans,
  • Le savon à 2 € ou la crème que vous appliquez sur votre peau chaque jour (perturbateurs endocriniens ? allergènes ? solvants dérivés du pétrole ?),
  • Les habits bon marché produits à la chaîne, traités chimiquement, teints au plomb ou au chrome dans des usines lointaines (perturbateurs endocrinens),
  • Le matelas sur lequel vous dormez huit heures par nuit, saturé de retardateurs de flamme et de mousse synthétique.
  • La voiture que vous conduisez chaque jour : Avez-vous remis en question ses normes de sécurité au point de vouloir payer vous-même des crash-tests ?
  • Avez-vous exigé des résultats indépendants pour ses airbags, ses freins, son électronique? Non ? Et pourtant, vous lui confiez votre vie à 130 km/h sur autoroute.
Véhicule fortement endommagé dans un centre de test après un crash-test. Image comparative pour illustrer l’idée que certains filtres, comme les voitures, devraient être soumis à des tests de sécurité rigoureux avant d’être mis sur le marché.


Si vous ne le faites pas… pourquoi cette obsession unilatérale ?

Pourquoi cette exigence extrême ne s’appliquerait qu’à l’eau ? Pourquoi ce scepticisme forcené, cette volonté de tout remettre en doute jusqu’à l’absurde, ne viserait qu’un seul élément parmi des dizaines d’expositions quotidiennes ?

Le vrai regard critique, c’est celui qui reste cohérent et proportionné. Pas celui qui se focalise sur un point unique en oubliant tout le reste.


La méfiance totale mène à l’inaction

Il y a une différence fondamentale entre :

  • Être exigeant,
  • Et attendre un produit parfait qui n’existe pas.

Celui qui doute d’un filtre parce que le test est “payé” ; qui rejette la certification parce que les normes “sont faites par les lobbys” ; qui ne fait pas confiance à un labo car “tout le monde est acheté”… finit par ne plus rien utiliser du tout. Et là, le risque sanitaire devient bien réel. C'est sans parler en cas d'urgence. Je préfère largement avoir un filtre sous la main que l'inverse. 

Mieux vaut un filtre sérieux, testé dans des conditions transparentes, même imparfait…
que pas de filtre du tout par excès de scepticisme.

À trop vouloir la pureté, on oublie l’efficacité

Un filtre qui bloque 99 % d’un panel de contaminants, c’est déjà une barrière ultra puissante. Ce n’est pas la perfection absolue. Mais c’est souvent ce qui fait la différence entre être exposé… ou protégé dans 99 % des situations réalistes.

À trop vouloir tout contrôler, on se paralyse. On passe des heures à chercher “le bon” filtre, à décortiquer des rapports qu’on ne comprend pas toujours, à douter des conclusions… et on oublie d’agir. Chez Mouton-Résilient, on a fait ce travail de décortication et on vous livre notre résultat.


Car n'oubliez pas que pendant tout le temps que vous passez à chercher un filtre, c'est vous le filtre!


L’autonomie ne se construit pas dans l’absolu

Dans une logique de résilience, on ne vise pas un idéal inaccessible. On réduit sa dépendance, on diminue les risques, on fait mieux avec ce qu’on a, aujourd’hui.

Un filtre ne fait pas tout. Il ne remplace pas l’attention à la qualité de l’air, à l’alimentation, à l’environnement global. Mais il fait déjà beaucoup. Et il le fait, souvent, bien mieux que ce qu’on croit — à condition de dépasser l’obsession du doute et de revenir au terrain : agir, s’équiper, progresser.



Pourquoi les fontaines Pure-Filters et les cartouches filtrantes Coldstream FTO+ méritent votre attention ?

mage d'une personne remplissant la cuve supérieure d'un filtre à eau a gravité en acier inoxydable, directement sous le robinet de cuisine, à côté d'une étagère avec des plantes. L'encoche pour les mains au sommet de la cuve assure une bonne prise en main.


Note importante avant de parler de Pure-Filters et des cartouches Coldstream FTO+

Avant d’entrer dans le détail, je tiens à être totalement transparent. Je ne vous écris pas depuis une tour d’ivoire, ni avec une prétention de neutralité absolue. Ce que vous lisez ici, c’est le fruit d’un travail personnel de fond, mené depuis des années, avec une seule boussole : proposer des solutions concrètes, fiables, testées, et cohérentes dans une logique de résilience, de préservation de la santé et de préparation survivaliste pragmatique.

Ce qui suit est une mise en lumière d’un produit que j’ai longuement étudié, testé, et que je considère comme l’un des plus performants disponibles aujourd’hui.


Et oui, je suis partenaire affilié de la boutique Pure-Filters, qui distribue des fontaines à gravité et les cartouches Coldstream FTO+.  Cette collaboration est née tout simplement parce que Pure-Filters est une société sérieuse qui propose ce qui se fait de mieux sur le marché.  Je connais leur travail. Je sais ce qu’ils vendent, pourquoi ils le vendent, et comment ils sélectionnent leurs produits.  J'ai moi-même beaucoup étudié la question de la filtration de l'eau. Je vous invite à voir les nombreux articles à ce sujet, sur ce blog.


Et oui : je touche une commission si vous commandez via mes codes promos, que je partage plus bas en toute transparence. Pour tous les médisants qui viendraient me dire que “gagner de l’argent, c’est mal”... une petite mise au point s’impose :

Regardez un peu tout le contenu GRATUIT de ce blog. Gagner de l’argent en recommandant un produit que j’estime sincèrement utile, testé, durable, et accessible… ce n’est pas trahir une éthique. Je passe ma vie sur ce blog, au détriment de mon temps libre, de ma famille, de mon repos.

Je n’ai jamais fait payer l’accès à mes contenus, et je continue à produire des ressources utiles pour le plus grand nombre, sans sensationnalisme, sans bullshit.

Alors oui, quand je recommande un produit en toute transparence, et que je vous négocie un code promo pour en bénéficier à tarif réduit, je n'y vois aucun mal. Tout le monde est gagnant et je n’en ai aucune honte. Fin de la parenthèse.


Pure-Filters : des fontaines à gravité simples, fiables et économiques

Schéma explicatif du fonctionnement d'un filtre à gravité. On verse l'eau "sale" dans la cuve du haut. L'eau passe ensuite dans les filtres et tombe en goutte à goutte dans la cuve du bas. Un robinet permet de se servir en eau filtrée et purifiée.
  • Fontaines à poser directement sur un plan de travail, sans travaux, sans installation.
  • Fonctionnement simple : on verse l’eau dans la cuve supérieure, elle passe par les cartouches filtrantes, et ressort purifiée dans la cuve inférieure.
  • Un robinet permet de se servir directement en eau filtrée, au quotidien.
  • Fonctionne sans électricité, sans pression, sans aucun risque de panne.
  • Indépendant du réseau d’eau : vous pouvez y filtrer de l’eau de pluie ou de rivière pour la boire en toute sécurité.
  • C’est, à ce jour, la solution de filtration domestique la plus fiable, la plus résiliente et la plus autonome. Road trip, maison de vacance? C'est aussi un filtre facilement transportable.
  • Toutes les fontaines Pure-Filters sont équipées d'origine avec les cartouches Coldstream FTO+.

Coldstream FTO+ : un filtre haut de gamme, fabriqué en Angleterre

Comparaison de la taille des 4 cartouches filtrantes les plus popullaire pour filtre a gravité: Katadyn Ceradyn, Black Berkey, FTO PLUS de Coldstream et Ultra Sterasyl de Doulton / British Berkefeld

J'ai comparé les meilleures marques

  • Conçu et fabriqué en Angleterre, par l’usine Coldstream, spécialisée dans la céramique technique.
  • Cartouche céramique compressée + charbon actif de première qualité.
  • Matériaux filtrants haut de gamme : terre de diatomée, charbon activé de premier choix
  • procédé de fabrication inédit: l'usine est équipée d’une technologie unique de moulage sous haute pression. 

Le résultat de tout ça: des performances meilleures que la moyenne


Ce que filtre réellement le FTO+

  • Bactéries : E. coli, coliformes, etc. → >99,9999 %
  • Virus : filtration prouvée — rare dans cette gamme de prix
  • Métaux lourds : plomb, arsenic, aluminium, chrome…
  • Pesticides, herbicides, solvants, hydrocarbures
  • Nitrates → filtrés, ce qui est exceptionnel sur une cartouche gravitaire
  • PFAS, résidus pharmaceutiques, perturbateurs endocriniens, etc.

Voir la fiche complète des performances des cartouches FTO+ ci-dessous:

Première page du document de performance du filtre Coldstream FTO Plus CF163W, affichant la certification NSF/ANSI 42, 53 et P231, les réductions contre les bactéries pathogènes (Klebsiella terrigena), les microsphères simulant les kystes, et les virus comme le Rotavirus spp. L'image met en avant les tests réalisés en laboratoire certifié IAPMO R&T et la fabrication au Royaume-Uni. On retrouve également les performances sur les métaux lourds à 3000L : plomb, aluminium, arsenic, cuivre, zinc, etc.

Cliquez sur l’image pour consulter les 7 pages du document : vous y découvrirez la liste complète des polluants testés (métaux lourds, virus, pesticides, résidus pharmaceutiques, etc.) et ce que ce filtre élimine réellement.


Un labo indépendant sérieux : IAPMO

Tampon de certification officiel du laboratoire indépendant IAPMO R&T (New Jersey). Atteste que les filtres Coldstream sont testés et validés selon les standards NSF/ANSI 42 (effets esthétiques) et NSF/ANSI 53 (effets sur la santé). Gage de fiabilité pour la filtration de l’eau potable, cette certification garantit une réduction efficace des contaminants dans des conditions contrôlées. Mention Gold Seal Certified.

Le tampon du laboratoire IAPMO R&T qui certifie les Coldstream FTO+


Lorsqu’on parle de certifications de filtres à eau, tous les laboratoires indépendants ne se valent pas. Voici une rapide présentation du labo qui a évalué les FTO+.  L’IAPMO R&T (International Association of Plumbing and Mechanical Officials Research & Testing) est l’un des organismes les plus anciens et les plus respectés du secteur. Fondé en 1926 aux États-Unis (New Jersey), IAPMO s’est d’abord consacré à l’élaboration de codes de plomberie pour garantir la sécurité sanitaire des installations. Très vite, il a développé une branche dédiée aux essais de produits : IAPMO R&T, qui est aujourd’hui une référence internationale pour la certification indépendante des systèmes de filtration, adoucisseurs, purificateurs et autres équipements liés à l’eau.

Il est accrédité notamment par l’ANSI (American National Standards Institute) et le Standards Council of Canada. Il est également habilité à tester les filtres selon les normes NSF/ANSI 42, 53 et P231, qui couvrent respectivement la réduction du goût/odeur (chlore), des contaminants affectant la santé (plomb, arsenic, etc.), et la performance microbiologique (bactéries, virus, kystes).

Il pratique ainsi des tests qui reposent sur des protocoles normalisés, avec des charges de contamination réalistes, des débits contrôlés, et des durées d’exposition prolongées (jusqu’à 3000 L dans le cas du Coldstream FTO+) et tout cela, selon des standards reconnus à l’international.

En comparaison, d'autres marques de filtre à gravité passent par un labo qui n'est autre qu'une bicoque en Inde... Je ne blague pas, renseignez-vous. 


FTO+ : des tests solides, qui vont au-delà des normes

  • Testés SELON la norme NSF (même cahier des charges utilisé).
  • Tests indépendants réalisés par un laboratoire de renommée mondiale 
  • Transparence : Les cartouches filtrantes sont testés à la fin de leur durée de vie (tests réalisés au moment où le filtre est le plus usé, et non en début de cycle quand il est tout neuf).
  • Vous avez la garantie qu'il est aussi performant, de la première à la dernière goutte.
  • À ma connaissance, aucun autre filtre gravitaire ne va aussi loin dans la rigueur et la transparence des tests.

Ce qui le distingue également des autres filtres du marché

  • Filtration prouvée contre les virus (rare dans cette gamme de prix). La plupart des filtres à gravité du marché ne filtrent pas les virus.
  • Grande performance dans la réduction des nitrates (très utile si vous vivez en région agricole). Là encore, c'est l'un des seuls à avoir une efficacité contre ces contaminants. 
  • Due à la présence de charbon actif, remplacement des cartouches tous les 6 mois pour maintenir des performances optimales. 
  • Compatible avec TOUS les systèmes du marché (Berkey, British Berkefled/Doulton et toutes les copies d'Amazon).

Mes codes promos si ça vous intéresse

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Conclusion :
faire mieux, pas chercher l’absolu


L’eau est un sujet essentiel. Mais ce n’est qu’un paramètre parmi d’autres dans une vie plus saine, plus résiliente, plus autonome que promeut Mouton-Résilient. 

À force de tout remettre en question, on finit par ne plus rien faire. À force de vouloir la preuve ultime, on passe à côté des solutions concrètes qui fonctionnent. Et à force de douter systématiquement de tout — sauf des inconnus qui nous disent ce qu’on veut entendre — on finit soit dans l’inaction, soit par acheter de la merde. 

Ce que je vous propose ici, ce n’est pas un filtre magique. C’est une solution testée, sérieuse, réaliste, qui a l’immense mérite… d’exister et d'être très performante. Alors non : ce n’est peut-être pas “parfait”. Mais c’est suffisamment bon, suffisamment solide, et suffisamment transparent pour mériter votre confiance.

Faites un choix, équipez-vous, avancez. Il y a bien trop à faire — dans tous les domaines — pour développer votre indépendance, renforcer votre résilience et construire une vie meilleure.
Ne restez pas bloqué sur un filtre. Passez à l’étape suivante.

Image sur le thème « Filtre à eau – Croire les tests ». Un homme soucieux est assis devant quatre types d'évaluation : test fait maison, certification NSF, lecteur TDS et labo indépendant. Texte en gros titre : « FILTRE À EAU – CROIRE LES TESTS ». Trois grands points d’interrogation jaunes expriment la confusion. L’image met en contraste les différentes méthodes de test et soulève la question de leur fiabilité : bricolage maison, indicateurs simplistes ou résultats de laboratoires certifiés.


FAQ sur les tests de Filtres à Eau, Pure-Filters et les cartouches FTO+

Comment être sûr que ce filtre est vraiment efficace ? 

Oui. Parce qu’il a été testé par un laboratoire indépendant de renommée mondiale, avec des résultats conformes aux protocoles NSF/ANSI.

  • La fiche de performance est publique.
  • On ne parle pas d’un test “maison” dans une bassine ou d’un avis YouTube.
  • On parle de chiffres, d’analyses en condition contrôlée, publiés, reproductibles.

Les cartouches FTO+ filtrent aussi les virus ? Vraiment ? 

Oui. C’est l’un des très rares filtres à gravité à avoir été testé avec succès sur les virus.

  • Ce n’est pas une promesse marketing,
  • C’est écrit noir sur blanc dans les résultats,
  • Et non, ce n’est pas le cas de la majorité des cartouches concurrentes.

Vous faites du favoritisme pour Pure-Filters ?

Oui. Et il y a une bonne raison à cela.

Il y a ce que raconte une plaquette commerciale, et il y a les faits vérifiables. J’ai fait mes devoirs : j’ai recoupé les informations, creusé les sources, vérifié les documents et les certifications. Ce travail m’amène à privilégier certains fabricants plutôt que d’autres, tout simplement parce que leurs performances sont appuyées par des données solides et transparentes.

Vous pouvez — et vous devriez — faire le même exercice avec la marque de votre choix :

  • Votre filtre affiche-t-il une certification NSF ?

  • Est-il listé sur le site officiel de la NSF ?

  • Quel laboratoire indépendant a mené les tests ?

  • Ce labo a-t-il un site officiel ? Un historique ? Des accréditations ?

  • Quelle est son adresse physique ? Existe-t-il sur Google Street View?

  • Est-ce un laboratoire reconnu internationalement ou une coquille vide?

Poser ces questions, c’est reconnaître que la confiance ne se donne pas sur un argument marketing, mais sur des preuves concrètes.

OK, mais est-ce qu’on peut avoir confiance dans un filtre qui est “testé” par un labo payé ?

  • Les tests sont payés comme toute prestation technique qualifiée (comme un bilan de santé ou un contrôle technique automobile).
  • Mais le labo met son nom et sa réputation sur le rapport. Il est identifiable, traçable, et peut être attaqué en justice s’il falsifie des résultats.
  • Un test indépendant sérieux a bien plus de valeur qu’un avis d’inconnu random sur Internet.

Est-ce qu’on peut vraiment filtrer l’eau de pluie ou de rivière avec ce système ?

En effet, c’est précisément l’un des atouts majeurs d’un système à gravité.
  • Le filtre ne dépend pas de l’électricité, ni de la pression du réseau. 
  • Vous pouvez filtrer l’eau de pluie (préfiltrée grossièrement) ou une source naturelle.  
  • C’est une solution éprouvée, aussi bien au quotidien qu'en cas d'urgence ou de catastrophe, pour assurer de l'eau potable à votre famille. 

La filtre Coldstream FTO+ est mieux que Berkey?

  • Coldstream filtre les nitrates, ce qui n’est pas le cas des cartouches Berkey.
  • Coldstream test ses filtres en fin de vie, ce qui n'est pas le cas de Berkey.

Tu touches de l’argent dessus, donc c’est biaisé.

Je touche une petite commission affiliée si vous passez par mes liens ou mes codes promos.

Mais ce contenu est :

  • 100 % gratuit,

  • Rédigé de manière indépendante,

  • Publié avec des données sourcées,

  • Et basé sur des critères techniques, pas commerciaux.

Sans ces partenariats, ce site n’existerait pas dans sa forme actuelle. Et je n’aurais aucun intérêt à vous recommander un mauvais produit. Mon audience, c’est mon seul capital.

Pourquoi tester un filtre à eau ?

Les tests sont essentiels pour :

  • Vérifier la capacité réelle de filtration d’un filtre (et non seulement les promesses commerciales)

  • Démontrer sa conformité aux normes internationales (NSF, ANSI, EN)

  • Identifier les limites du filtre (débit, usure, capacité résiduelle)

  • Offrir des preuves chiffrées de réduction des contaminants

Un filtre peut se montrer efficace en théorie, mais seul un protocole de test scientifique permet de le valider.

 

Où puis-je trouver les résultats des tests ?

Lire l'intro et la conclusion ne suffit pas... tout est dans l'article.

Je fais confiance à un mec sur YouTube, c’est plus crédible qu’un labo payé.

C’est votre droit.

  • Mais si vous faites plus confiance à un inconnu qui parle face caméra dans sa cuisine, qu’à un laboratoire identifié, accrédité, traçable, qui met en jeu sa réputation… alors vous êtes dans la croyance, pas dans la méthode.
  • Ce n’est pas ça, avoir un “regard critique”. C’est juste préférer ce qui vous conforte.
 

Oui mais un labo, c’est payé, donc c’est biaisé.

Alors par soucis de cohérence :

  • Ne croyez plus votre médecin (consultation payée),

  • Ni votre garagiste (révision payée),

  • Ni votre laboratoire d’analyses médicales (remboursé, mais payé),

  • Ni votre artisan (facturé),

  • Ni votre expert indépendant en bâtiment, en plomberie, en justice… tous sont rémunérés.

  • Etc.

Un labo sérieux ne vend pas un résultat, il vend un protocole encadré, documenté, opposable. Ce n’est pas le fait qu’il soit rémunéré qui est suspect, c’est la transparence du protocole qui compte.

Un TDS-mètre, ça ne suffit pas pour vérifier la qualité de l’eau ?

Non, et c’est même l’un des outils les plus mal compris.

  • Un TDS-mètre mesure la conductivité électrique de l’eau, donc le total des solides dissous (surtout minéraux).
  • Mais il ne mesure ni les bactéries, ni les pesticides, ni les virus, ni les résidus chimiques.

Une eau contaminée peut avoir un TDS “bas”. Et une eau saine peut avoir un TDS “élevé”.
Résultat : c’est un indicateur technique, pas un test de potabilité.

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3 commentaires sur “Filtres à eau : faut-il croire les tests?”

  1. Ah ben merci. Je vous suis sur Facebook depuis un moment, ainsi que d’autres groupes. Sur l’un d’eux, un fil entier a été lancé sur les filtres… on n’y comprend plus rien. Si tu dis que t’as acheté un Doulton, la moitié disent que c’est bien, l’autre moitié te tombent dessus en jurant que seul Berkey vaut quelque chose. Trois posts plus loin, t’entends parler de tribunaux, de fausses déclarations NSF, et de complotisme de bas étage.

    Et là, forcément : « Faut qu’il soit NSF sinon c’est louche ! » ou « S’il est pas NSF, c’est qu’ils ont payé un labo pour faire des tests arrangés… » Bref, c’est le bazar. Je pense aux nouveaux qui débarquent dans ces groupes, ils doivent se dire que le survivalisme, c’est galère ou que c’est un délire parano.

    Au final, tu sais même plus qui croire ni quoi acheter. Perso, je suis content de mon filtre. Je termine mes 4 dernières Sterasyl que j’avais en stock, puis je passe au FTO. J’ai lu l’article un peu en diagonale, mais rien qu’en voyant les titres, j’ai compris que ça allait debunker sérieux. Je me pose ce soir et je lis tout ça au calme. Merci la team.

  2. Bravo ! Il fallait remette les pendules à l’heure car on n’entend tout et son contraire. J’en profite: station solaire type ecoflow ou DIY en achetant les composants séparement? Quelle est votre option là dessus?

    1. Si vous êtes bricoleur et que vous avez le temps de faire les recherches, faites-le maison. Plus, gros, moins cher, customizable, réparable.
      Sinon, un truc tout fait est très bien tant que vous restez dans les bonnes marques réputées.

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